Angleterre- Allemagne 2-0 Sterling 75e, Kane 86e pour les Three Lions Les deux équipes se retrouvent dans un tournoi international pour la première fois, et le match à rebondissements de 2010 s’étant fini sur un 4-1 pur une Mannschaft coaché déjà alors par Joachim Löw. La première occasion est une bonne percée de Goretzka à la 7e minute, qui est rattrapé irrégulièrement par Rice, le joueur de West Ham écopant très tôt dans la partie d’un jaune. Le coup franc d’Havertz ne donnera rien. La première grosse alerte anglais est pour Sterling à la 15e qui va claquer une superbe frappe du droit aux abords de la surface allemande, qui oblige Neuer à se détendre sur sa droite. Le corner qui suit est repris par Maguire, mais la tête du défenseur de Manchester United part droit sur Neuer. La première partie est hachée, et c’est Mathias Ginter qui se prend un jaune à la 25e minute, le défenseur allemand étant en retard sur Luke Shaw et tirant le maillot du latéral mancunien. Si l’Allemagne se qualifie, le joueur de Mönchengladbach sera suspendu. Les anglais ont une nouvelle occasion avec un Maguire monté aux avant-postes, mais le coup de casque de ce dernier passe au-dessus, gêné par Gosens venu au contact aérien. Gosens manque de reprendre un très bon centre de Kimmich à la 31e minute, et l’Allemagne est dans un temps fort, quand Havertz lance son coéquipier de Chelsea Werner, mais la frappe du gauche de l’attaquant londonien bute sur Pickford !! Un Timo Werner encore une fois en grande difficulté sur ce match, avec 50% de ballons perdus sur ses 40 premières minutes (3 sur 6). Et malgré une énorme occasion de Kane taclé par Hummels dans les derniers instants de la première période, la mi-temps arrive sur un score nul et vierge. On prend les mêmes et on recommence après la pause. Et à la 48e minute, sur un centre de Gosens, légèrement détourné par Müller, Havertz va claquer une magnifique volée du gauche que Pickford détourne au-dessus de la barre d’un arrêt réflexe à la Gordon Banks ! Les allemands sont dans un temps fort en début de seconde mi-temps avec un centre de Kimmich repris difficilement de la tête au point de pénalty par Gosens, et Pickford qui dégage des deux poings. La Chelsea-connection est encore effective à la 57e, quand Havertz venant de la droite vers le centre du terrain décale Werner sur la gauche à 30 mètres des buts de Pickford, l’attaquant allemand est repris par Stones. Les premiers changements sont à une vingtaine de minutes de la fin. Werner cède sa place à Gnabry à la 69e minute, et Bukayo va s’assoir sur le banc, et le Villain Jack Grealish entre en jeu. Kieran Trippier se blesse musculairement à la 73e minute, se tenant derrière la cuisse gauche. Et l’Angleterre va finalement marquer à la 75e minute, et devinez qui marque ? Le seul qui a marqué depuis le début du tournoi, Sterling ! Il est au début de l’action, s’appuie sur Kane en pivot, le buteur de Tottenham remet pour Grealish qui trouve Shaw à hauteur du poteau de corner, qui centre pour Sterling qui vient dévier dans les six mètres pour son 3e but du tournoi ! Sur l’engagement, Maguire va déséquilibrer Kimmich à la limite de la surface mais le coup franc de Müller s’écrase dans le mur. Et Thomas Müller envoyé dans la profondeur à la 80e minute par Havertz a la possibilité de marquer son premier but dans un euro après 35 occasions, mais le Raumdeuter du Bayern tire inexplicablement à côté !! Et à quatre minutes de la fin du temps réglementaire, Shaw dans chaque bon coup aujourd’hui, va trouver Grealish à gauche de la surface teutonne, il trouve Kane aux six mètres qui se jette et score de la tête pour son 35e but en sélection, mais surtout son premier du tournoi ! Les prochains changements arrivent à la 88e minute avec Leroy Sané et Can qui remplacent par Gosens et Ginter pour côté allemand et Declan Rice, auteur d’un énorme match remplacé par le capitaine de Liverpool, Jordan Henderson pour les anglais. Goretzka ne cadre pas sa frappe à la 91e minute. Musiala, formé et ayant évolué dans les équipes de jeunes anglaises, va jouer les dernières minutes en prenant le poste de Müller. Et c’est sur cette défaite 2-0 que s’achève le 197e et dernier match de Löw, et ainsi que s’achèvent 15 ans en tant que coach principal de l’équipe nationale, 17 en tant que membre de la DFB, lui qui était invaincu à Wembley. Son homologue anglais Gareth Southgate exorcise lui des démons qui le poursuivaient depuis un pénalty manqué lors de l’Euro 1996. Le 29 juin est décidément une date qui porte la poisse pour l’Allemagne avec une défaite contre l’Argentine en Coupe du Monde en 86, puis une défaite à Euro 2008 face à l’Espagne. Les Three Lions joueront en quarts soit contre l’Ukraine soit la Suède. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A
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Angleterre-Allemagne Voilà l’autre grosse affiche de ces huitièmes de finale, la perfide Albion contre la deutsche Qualität. Il y a de la qualité d’ailleurs des deux côtés, surtout si on exempte le secteur défensif. Côté anglais, on a Grealish, Sancho, Mount, Foden, Saka, Bellingham, Kane, Sterling, Rashford. Du côté teuton, on dispose de Kroos, Gosens, Gnabry, Musiala, Neuhaus, Goretzka, Sané, Gündogan, Havertz, Volland, Müller et Werner. La balance entre les deux équipes en matches officiels est parfaite, 13 victoires partout, et 6 nuls en 32 rencontres, ceci dit en tournoi majeur, les sujets de sa Majesté ne se sont imposés que deux fois : une fois lors de l’Euro 2000, avec une victoire en phase de groupe 1-0, but d’Alan Shearer, et évidemment LA victoire anglaise, lors de la Coupe du Monde 1966 4-2 avec ce but mythique de Geoff Hurst. La dernière rencontre en compétition internationale remonte au Mondial 2010, avec… tiens tiens, encore un but (pas) rentré de Lampard, et une raclée pour les anglais 4-1 Pour les compositions, on a deux 3-4-3 : Pickford, une défense à 3 avec Walker Stones et Maguire, Trippier et Shaw sur les ailes entourant les jeunes Phillips et Rice, et la triplette Saka Kane Sterling devant côté rosbeef. Pour la Nationalmannschaft, Neuer est protégé par le trio Ginter Hummels Rüdiger, avec le duo Kroos Goretzka qui enverra les polyvalents Kimmich et Gosens, l’un des belles révélations de l’Euro, et ce beau monde devra apporter le ballon à Havertz, Müller et Werner en pointe. Les allemands ont encaissé un but sur leurs 8 derniers matches, 5 en 3 matches de poule, alors que Pickford est le seul goal à n’avoir encaissé aucun but du tournoi. Mon point de vue : si l’Allemagne arrive à gagner la bataille du milieu, ils peuvent s’imposer, mais pour cela il faudra tenir derrière, avec cette expérience de l’Euro, de Hummels , de Boateng, l'Allemagne demi-finaliste minimum à chaque fois depuis l’Euro 2008. Si l’arrière garde germanique se laisse dépasser par la fougue anglaise, et/ou que Harry Kane trouve enfin le chemin des filets, ça risque de devenir très vite très compliqué pour les champions du monde 2018. Je vois l’Angleterre s’imposer dans leur stade de Wembley 2-1 AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Italie-Autriche 2-1 Chiesa 95e, Pessina 105e pour la Nazionale, Kalajdzic 114e pour l’Autriche Après avoir réussi un 3 sur 3 en phase de poules, marqué sept buts et en encaissant aucun, l’Italie trouvait pour son premier match à élimination directe depuis le dernier Euro une Autriche qui est sortie deuxième de sa poule, ne s’inclinant que contre les Pays-Bas. On ne peut pas dire que le spectacle fut au rendez-vous sur le début du match. On peut noter une belle frappe de l’extérieur du droit de Barella sur un bon débordement de Spinazzola, l’Itlaie aurait pu ouvrir le score sur la frappe d’Immobile à 25 mètres qui trouve l’équerre de Bachmann à la 32e, mais c’est tout ce qu’il y a à tirer comme moments forts en première période. La première grosse occasion des Rot-weiss-roten (rouge-blanc-rouge en VF) est à la 51e minute, lorsque David Alaba fait passer un frisson sur un coup franc plein axe situé à une vingtaine de mètres des buts de Donnarumma. Les autrichiens sont plus incisifs dans le second acte, et ils croient même ouvrir le score à la 65e minute, lorsque sur une longue ouverture venue du flanc droit signée Lainer, Alaba saute plus haut que Di Lorenzo, et remet au second poteau pour Arnautovic esseulé, mais l’attaquant évoluant en Chine, au Shanghai Port est hors-jeu. On en reste à 0-0 après 90 minutes, et c’est donc les prolongations qui attendent les deux effectifs. Et c’est dans les 30 minutes de rab que tout va se jouer. À la 95e minute, Spinazzola va servir Chiesa sur l’aile droite, le contrôle de la poitrine de l’ailier de la Juventus est un peu long, mais il arrive à se rabattre le ballon du pied droit pour pouvoir enchaîner une demi-volée du gauche qui va se ficher dans le petit filet opposé ! 25 ans après son père Enrico, c’est le fils Federico Chiesa qui marque dans un match de l’Euro, et qui donne pour l’instant la qualification à la Squadra Azzurra ! Insigne va obliger Bachmann à une superbe parade à la 103e en détournant un magnifique coup-franc en lucarne du napolitain, mais il ne pourra rien deux minutes plus tard, quand sur une action de Spinazzola, le latéral de la Roma trouve Acerbi monté aux avant-postes, qui résiste aux défenseurs dos au but pour remettre sur la gauche pour Pessina. Le milieu de Bergame enchaîne rapidement contrôle et frappe croisée du gauche à hauteur des six mètres pour le deuxième but transalpin. Mais les descendants de la Wunderteam d’Ernst Happel ne vont rien lâcher jusqu’au bout. C’est d’abord Schaub qui va obliger d’une grosse frappe du gauche dans l’axe à une vingtaine de mètres Donnarumma à une énorme parade sur sa gauche, puis à six minutes du terme de la prolongation, sur un corner tiré côté droit parle même Schaub, c’est Kalajdzic qui va se jeter pour reprendre de la tête au premier poteau, mettant fin à dix matches sans but, encaissé par Donnarumma et l’Italie ! Chiesa est même à deux doigts de s’offrir un doublé sur un lob sur Bachmann à la 119e, mais c’est sauvé in extremis par le défenseur de l’Union Berlin Christopher Trimmel. Et l’Italie se qualifie donc en quarts de finale, où les hommes de Mancini retrouveront la Belgique qu’ils avaient battu 0-2 en phase de groupes lors du dernier Euro sur des buts de Giaccherini et Pellé AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Belgique-Portugal 1-0 T.Hazard 41e pour les diables rouges Deux des favoris s’affrontent lors des huitièmes de finale, le champion d’Europe contre les demi-finalistes du dernier Mondial, Cristiano Ronaldo contre son « successeur » au Real Madrid Eden Hazard. Le Portugal est doté d’une des plus armadas offensives avec CR7 et ses cinq buts en trois matches (et qui pourrait devenir ce soir le meilleur buteur en sélection avec 109 buts actuellement à égalité avec l’iranien Ali Daei), Bernardo et André Silva, Diogo Jota, mais certains des cadres ne sont pas au niveau de cette saison, comme les mancuniens, Bruno Fernandes chez les Red Devils, et Ruben Dias chez les Skyblues, le milieu de MU ne trouvant pas sa place dans l’entrejeu de Fernando Santos, éjecté du 11 de départ par Palhinha, ou un Ruben Dias qui ne colle pas à ses défenseurs comme il a pu le faire sous les ordres de Pep Guardiola. La défense lusitanienne est d’ailleurs fébrile avec six buts encaissés en trois matchs de phase de groupe (sachant qu’ils n’en ont encaissé aucun face à la Hongrie) ! Les Belges sont eux une des trois nations à avoir réussi le 3/3 en phase de poules avec l’Italie et les Pays-Bas (ce qui n’est pas une garantie d’aller loin dans le tournoi comme l’a prouvé ce dimanche la Hollande s’inclinant 2-0 contre les tchèques). Le numéro un mondial au classement FIFA comptera sur ses deux joueurs en feu. D’abord le meilleur buteur de l’histoire de la sélection, Romelu Lukaku qui a fait une saison stratosphérique avec l’Inter, et qui a déjà scoré à trois reprises depuis le début de la compétition. Ensuite, l’homme dont le visage est aussi rouge que son maillot lorsqu’il s’énerve, Kevin De Bruyne avec un but, deux passes décisives et un corner obligeant le Finlandais Hradecky à concéder un but contre son camp, et qui rayonne avec l’équipe nationale comme il l’a fait avec Manchester City. La défense est vieillissante, (Vermaelen, Alderweireld et Vertonghen alignant 101 ans à eux trois !) mais elle n’a encaissé qu’un seul but en phase de poules, contre le Danemark, et elle est bien protégée par l’activité du duo Tielemans-Witsel. La première belle situation se trouve à la 5e minute. Sur une bonne récupération de Renato Sanches qui avance le cuir sur 25 mètres de la droite vers l’axe avant de décaler Jota sur la gauche. L’attaquant de Liverpool contrôle, puis frappe du gauche, mais le tir du liverpuldien est trop croisé et passe à côté des cages de Rui Patricio. À la 16e minute, Moutinho va tacler Witsel, il joue le ballon mais fauche le milieu de Dortmund qui lui tombe dessus, les deux restent au sol pendant environ une minute, mais le jeu repart du coté portugais. Renato Sanches essaie encore une fois de faire bouger les choses avec une frappe à une trentaine de mètres à la 20e minute, mais la tentative du lillois n’est pas cadrée et passe à un bon mètre des cages de Patricio. Vermaelen va contrer une offensive portugaise menée par Jota du bras en taclant et ça donne à la 24e minute un excellent coup-franc de Ronaldo excentré côté droit, le tir du turinois est cadré, mais Courtois se couche sur sa droite pour arrêter le missile de CR7 d’une énorme parade ! À dix minutes de la fin, Lukaku est lancé plein axe, il est retenu par le maillot par Palhinha, mais ce n’est pas sifflé ! Sur l’action qui suit, une combinaison Alderweireld- De Bruyne- Meunier est conclu par une superbe frappe extérieur du droit de l’ex-latéral du PSG, mais ça frôle le but de Patricio. Et on attendait un Hazard, mais si ce n’est lui, c’est donc son frère qui plante ! À la 42e minute, la Belgique ouvre le score sur leur première occasion cadrée, une frappe exceptionnelle enroulée du droit de Thorgan Hazard, sur un bon décalage venu de la droite de Meunier !! Et c’est sur ce GO-LA-ZO incroyable, le 7e du tournoi encaissé par la Selecçao que la mi-temps arrive. En seconde période, De Bruyne blessé à la cheville après un choc avec Palhinha joue trois minutes avant de laisser sa place à Mertens. Dalot écope d’un jaune à la 52e minute pour un mauvais geste pour le premier fait de jeu du second acte. Après dix minutes, Bruno Fernandes et Joao Felix font leur entrée, succédant sur le pré à Moutinho et Bernardo Silva, l’attaquant de l’Atletico effectuant ses premières minutes dans un grand tournoi avec la sélection A. À la 57e minute, Ronaldo déboule côté droit, il s’appuie sur Fernandes qui redonne au quintuple ballon d’or, le turinois va trouver Diogo Jota à l’entrée de la surface. L’attaquant de Liverpool enchaîne contrôle et frappe du droit en un éclair, mais son tir est à quelques centimètres de la barre de Courtois. Joao Felix va reprendre à la60 minute un centre venu de la gauche de l’omniprésent Renato Sanches, mais la tête de l’ex-benfiquiste n’est pas assez appuyée pour tromper un Courtois qui se saisit du cuir d’une belle horizontale sur sa gauche. Les belges essaient de doubler la mise avec une frappe de Lukaku à la 62e, mais le tir de l’intériste à plus de 30 mètres est beaucoup trop élevée et s’enfuit dans les travées de la Cartuja sévillane. André Silva, deuxième meilleur buteur de Bundesliga cette saison avec 28 buts pour Francfort, remplace le remuant Jota pour les vingt dernières minutes. Et les portugais ont à nouveau un bon coup franc à la 72e minute à25 mètres plein axe, mais Ronaldo trouve le flanc de Dries Mertens. À un quart d’heure de la fin, Lukaku se prend la semelle de Palhinha sur le crâne, puis Hazard sur Dalot, Witsel qui pousse Felix, mais surtout Pepe qui vient mettre une énorme boite sur Thorgan Hazard, qui aurait pu prendre un carton rouge, mais qui aura un jaune orange foncé. Fernando Santos et Roberto Martinez en profitent pour faire des changements avec Sergio Oliveira et Danilo qui remplacent Palhinha et Renato Sanches à la 78e minute. Et quand ce n’est pas Courtois c’est le poteau qui sauve les belges ! À la 82e minute, Joao Felix centre depuis la gauche, c’est repoussé par la charnière centrale sur Guerreiro, l’ancien lorientais reprend de volée mais l’aluminium prive le franco-portugais de l’égalisation ! À cinq minutes de la fin, Eden Hazard se tient la cuisse sur une course dans son couloir et est directement remplacé par Yannick Carrasco. Sur un énième centre venu de la gauche, Ronaldo dévie de la tête pour André Silva mais le buteur de l’Eintracht Francfort ne peut qu’effleurer la balle, et ça arrive dans la niche d’un Courtois vigilant. Les portugais poussent dans les dernières minutes, ils auront même une dernière cartouche à la 95e minute par Joao Felix, mais la frappe du madrilène passe à côté. Dendoncker rentre pour les dernières secondes, prenant la place du buteur Thorgan Hazard. Et Cristiano Ronaldo dit au revoir à l’Euro avec cinq buts au compteur, la faute à un manque criant de réalisme de son équipe nationale sur ce huitième de finale face à une Belgique ultra réaliste qui aura marqué sur sa seule frappe cadrée de la rencontre !Les portugais ont tenté beaucoup plus que leurs adversaires ( 23 tirs, 4 cadrés pour les lusitaniens contre 6 tirs et un seul cadré pour les belges), et peut-être que les coéquipiers d’Eden Hazard auront appris de leurs échecs précédents, acceptant plus ou moins volontairement de ne pas avoir la possession, mais étant plus clinique. Il faudra avoir ces diables à l’œil pour le reste du tournoi, même s'ils sont potentiellement privés de De Bruyne et E.Hazard. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Italie-Autriche : l’avant-match Est-ce que les hommes de Roberto Mancini vont aligner un 30e match sans défaite ? Est-ce que les descendants de la Wunderteam vont enfin rejoindre les quarts de finale d’une compétition internationale (le plus grand succès étant un huitième lors de l’Euro 2008 à domicile) ? Essayons de jeter un coup d’œil à cette rencontre. L’Italie d’abord qui se présente l’une des seules à avoir réussi le 3/3 en phase de poule, avec la Belgique et les Pays-Bas, qui reste sur onze matches sans prendre de but, et une différence de +7 depuis le début de la compétition. Il y a aussi le retour de Marco Verratti en tant que titulaire aux côtésde Jorginho et Barella. Va-t-il vraiment supplanter son remplaçant Manuel Locatelli, le milieu de Sassuolo qui est pourtant impeccable depuis le début du tournoi (2 buts pour le neroverde et une passe décisive pour le parisien, revenu pour le 3e match) ? La Squadra Azzurra bénéficie également du retour d’Alessandro Florenzi, blessé lors de la première partie face à la Turquie. L’autre question est de savoir qui des deux Federico, Chiesa ou Bernardeschi sera aligné sur l’aile droite de l’attaque, Insigne et Immobile semblant intouchables. Mais, attention ! L’Autriche et sa colonie de Bundesligisten (ou ex-joueurs de Bundesliga) et son coach d’origine…italienne, ne vient pas en victime expiatoire dans cette rencontre. Avec ses 21 joueurs de Bundesliga (si on compte encore David Alaba en tant que joueur du Bayern Munich), les autrichiens ont fini deuxièmes de leur groupe, avec deux victoires contre la Macédoine du Nord 3-1 et contre l’Ukraine 0-1, ne s’inclinant que contre les Pays-Bas, qui ont fini premiers du groupe. La marche sera donc haute, mais pas improbable pour les coéquipiers de l’imprévisible Marko Arnautovic, maintenant en Chine, mais passé par l’Inter, le Werder ou encore West Ham. Les points forts de l’Autriche sont le milieu de terrain avec le lipsien Sabitzer, le Wolfsburger Schlager ou le Borusse Lainer, ou la tour de contrôle Sasa Kalajdzic, son double mètre, et ses 16 buts et 6 passes dé en Bundesliga cette saison. L’axe défensif n’est pas des plus rapides, entre Grillitsch, Baumgartlinger et Ilsanker en milieu défensif, et Hinteregger, Posch ou Lienhart en charnière centrale, Lainer et Alaba compensant la lenteur relative de leurs centraux. Enfin, le bilan des rencontres entre les deux équipes est de 12 victoires, 8 nuls et 17 défaites, soit un bilan au premier abord assez équilibré, mais beaucoup plus flatteur pour les Italiens dans l’ère « moderne » du football, la dernière défaite des Azzurri remontant à un match amical le 10 décembre 1960 et un score de 2-1 favorable aux autrichiens à Naples, avec des buts de Hof et Kaltenbrunner pour l’Autriche contre un but de la légende turinoise Giampiero Boniperti, qui évoluait dans ce match avec le coach mythique Giovanni Trapattoni ou encore le grand-oncle de Gigi Buffon, Lorenzo qui évoluait dans le cages lui aussi. Le dernier match en compétition officielle étant une victoire italienne 2-1 au mondial 1998 avec des buts de Vieri et Roberto Baggio contre une réalisation de Herzog. Mon pronostic, c’est une victoire 2-0 pour l’Italie, après avoir eu du mal en début de partie à gagner le combat au milieu de terrain. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Angleterre-République tchèque 1-0 Sterling 12e pour les Three Lions L’Angleterre veut assurer sa place de leader sur ce dernier match de poule, tandis que les Tchèques des Hammers Coufal et Soucek doivent décrocher au moins un match nul, pour ne pas devoir espérer passer en tant que l’un des meilleurs 3e. L’Angleterre est dès le départ très dangereuse, avec une énorme occasion dès la deuxième minute, avec Shaw qui trouve Sterling dans la profondeur, et le citizen lobe Vaclik, mais le piqué de l’ailier anglais retombe sur le poteau gauche du goal du FC Séville! La perfide Albion ouvre cependant le score dix minutes plus tard, mais ce n’est TOUJOURS pas Harry Kane qui trouve le chemin des filets ! Saka perfore plein axe, il trouve Kane dos au but dans la surface, le capitaine anglais décale Grealish qui déboule côté gauche et centre au second poteau pour Raheem Sterling esseulé qui conclut de la tête pour son deuxième but de la compétition, il est pour l’instant le seul anglais à avoir fait trembler les filets depuis le début du tournoi ! Les anglais manquent de doubler la mise à la 25e sur une ouverture lumineuse de Grealish qui traverse le camp tchèque pour trouver son capitaine Harry Kane, le joueur des Spurs crochète pour revenir sur sa droite, avant de tenter d’enrouler, mais Vaclik détourne de la main gauche ! Les tchèques ont une belle opportunité de remettre les compteurs à zéro sur une superbe frappe de Holes, mais Pickford se détend de tout son long sur sa droite pour sortir la frappe du numéro 9 tchèque, mais qui évolue numéro 6 au Slavia Prague ! À dix minutes de la fin, Jankto veut reprendre un centre venu de la droite du gauche, mais Luke Shaw se sacrifie en mettant son corps en travers, le cuir revient sur Soucek dont la frappe du droit aux abords des 18 mètres frôle les cages de Pickford ! Vaclik sort une nouvelle fois un arrêt réflexe à la 42e minute sur une belle frappe du gauche de Kane légèrement déviée par Kalas, que Sterling ne peut reprendre, étant en position de hors-jeu. Et les anglais retournent à la pause avec sept points en solide leader. Les tchèques restent seconds pour le moment, suite au match nul à la mi-temps entre l’Ecosse et la Croatie. La seconde période sera une histoire de changements, faute d’avoir vu beaucoup d’occasions. Petr Sevcik rentre pour la République tchèque à la place de Jankto, changement également à la pause avec Declan Rice qui cède son poste au milieu pour le capitaine de Liverpool Jordan Henderson, qui débute son Euro. Alex Kral pour Darida et Hlosek pour Masopust sont les changements pour les 25 dernières minutes, Raheem Sterling remplacé par Marcus Rashford, et Bellingham qui prend la place de Grealish à la 67e minute. Sur le coup franc qui suit, Maguire est bousculé dans la surface par Boril mais le corps arbitral ne bronche pas. Le Leverkusener Patrik Schick va également céder sa place à Tomas Pekhart, l’ancien de Nuremberg, John Stones est lui substitué par Tyrone Mings d’Aton Villa à 12 minutes de la fin. Et c’est ce dernier qui nous offre la première frappe de la deuxième période… à la 83e minute !! Holes sort à la 84e minute et cède sa place à Vydra, qui évolue à Burnley, pendant que Wembley offre une standing ovation à Saka qui cède sa place à Sancho. Henderson fait trembler les filets à cinq minutes du terme pour son premier but en sélection, mais la frappe du gauche du milieu de Liverpool sera vaine car il est hors-jeu sur le service de Bellingham suite à un bon rush de Rashford sur l’aile droite. Les anglais finissent premiers du groupe D avec sept points, la Reprezentace peut avec quatre points espérer être dans les meilleurs 3e. Il faudra cependant être plus incisif, et décisif devant pour les hommes de Southgate s’ils veulent aller plus loin dans la compét, avec seulement deux buts en trois matches signés tous deux par Sterling. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Italie- Pays de Galles 1-0 Pessina 39e pour la Squadra Azzurra Verra-t-on aujourd’hui un match aussi déséquilibré que le dernier duel entre les deux effectifs, il y a 17 ans de ça, avec un triplé de Filippo Inzaghi ? C’est une Italie très fortement remaniée qui se présente pour assurer sa place de leader du groupe face à des Gallois qui peuvent encore lui prendre avec leurs quatre points (victoire contre la Turquie, match nul contre les suisses). On a beaucoup de joueurs peu expérimentés sous le maillot azzurro surtout dans le secteur défensif, comme le jeune intériste Alessandro Bastoni, Rafael Toloi l’italo-brésilien de Bergame dans la ligne arrière à quatre, ou encore son coéquipier en club au milieu Matteo Pessina. Pour les Gallois, les leaders sont là, Ramsey, Bale, Allen, avec le virevoltant Daniel James de Manchester United pour épauler le madrilène prêté à Tottenham. À quelle place va finir l’escouade de Mancini, qui vit son 35e match sur le banc azzurro, lui qui a lancé 35 joueurs depuis ses débuts ? Belotti va allumer la première mèche pour la Nazionale d’une reprise acrobatique, mais le tir du buteur du Toro n’est pas cadré. Emerson va tenter la frappe de loin à la 14e minute, aux 25 mètres sur la gauche du pied gauche, mais c’est droit sur le gardien. Pessina va dévier une frappe de Rafael Toloi à la 16e minute, et ça manque de tromper Ward, mais le portier des dragons est vigilant et se couche sur sa gauche. L’Italie est toute proche d’ouvrir le score à la 23e minute, avec une récupération de Bernardeschi, qui sert Chiesa, qui remet à son coéquipier en club. Ce dernier trouve Belotti sur la droite de la surface galloise qui centre fort au sol devant le but de Ward mais Chiesa est trop court pour dévier le ballon dans les cages. Et à la 39e minute, sur un coup franc venu de la droite Verratti va trouver au premier poteau Matteo Pessina et le milieu de l’Atalanta va couper aux abords des six mètres du droit pour prolonger le coup de pied arrêté t inscrire son 3e but en sept sélections, après son doublé face à la Lettonie. Et on manque de prendre les mêmes et recommencer deux minutes plus tard, quand Verratti va trouver Pessina dans le cœur de la défense galloise, mais le bergamasque ne peut qu’effleurer le cuir. Au retour des vestiaires, Francesco Acerbi le laziale peut jouer une mi-temps devant son public en remplaçant Leonardo Bonucci. Et sur un coup franc de Bernardeschi à 30 mètres à la 51e, la frappe de l’ailier juventino touche le poteau sur la droite de Ward ! Et à la 54e minute, Ampadu colle une grosse semelle sur la cheville gauche de Bernardeschi et est exclu directement ! Il est le plus jeune joueur à 20 ans et 279 jours à être exclu d’un match de l’Euro ! On retrouve Federico Chiesa dans ses œuvres à la 57e minute, mais la frappe du gauche du fils d’Enrico est trop écrasée au premier poteau pour inquiéter Ward. Le buteur du premier match Kieffer Moore entre juste avant l’heure de jeu en remplacement de Morrell. Chiesa est trouvé aux abords de la surface galloise sur le flanc droit à la 64e minute, il sème son défenseur avant de centrer en retrait pour Belotti dans les six mètres, mais la frappe du droit d’Il Gallo est repoussée du genou par Ward ! James sort à la 73e pour Wilson côté Wales, et Jorginho cède sa place à Cristante, et Giacomo Raspadori fête sa seconde sélection en prenant la place de Bernardeschi. Gareth Bale est tout seul à la 75e minute, mais la volée du gauche du capitaine gallois n’est pas cadrée et ça passe au-dessus des buts de Donnarumma. Matto Pessina va céder sa place au florentin Castrovilli à quatre minutes du terme. Belotti va bénéficier d’un ballon perdu par Chiesa pour frapper en pivot, mais Ward est vigilant et se couche bien sur sa ligne. Sirigu entre à la place de Donnarumma à la 89e minute, un ancien du PSG qui rentre à la place d’un futur parisien. Cristante va frapper de l’extérieur de la surface à la 91e minute, Belotti essaie de dévier mais l’attaquant granata est trop court et Raspadori se fait bousculer mais sans conséquence. Et avec cette 3e victoire, et cette 30e rencontre sans défaite, ils égalisent un record de 82 ans avec l’équipe de Vittorio Pozzo de 1938, à cinq matches du record espagnol, mais surtout les hommes de Mancini se qualifient en tant que leader du groupe avec 9 points. Le Pays de Galles est tout de même 2e du groupe avec quatre points, et directement qualifié, grâce à une meilleure différence de buts que la Suisse. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Qui sera la première équipe à faire chuter cette Italie déjà qualifiée, avec deux victoires 3-0 et en mode rouleau compresseur ? Est-ce que ce sera le Pays de Galles, qui a quatre points et qui pourrait chiper la première place aux Azzurri en cas de victoire, et mettre fin à une série de 9 clean sheet et 29 matches sans défaite ? On observe une composition qui change HUIT joueurs par rapport aux deux premiers matches, première fois en Italie, avec les seuls Donnarumma, Bonucci et Jorginho, titulaires lors des deux premières rencontres et encore présents pour ce 3e round, avec le retour notamment de Marco Verratti au milieu de terrain à la place du double buteur du deuxième match Manuel Locatelli, avec Emerson, Bastoni, Toloi en défense, Pessina au milieu, et Chiesa, Belotti et Bernardeschi devant. Le capitaine Chiellini est blessé à l’ainé, ainsi que le Parisien Alessandro Florenzi touché au tendon. Super Marco Verratti, le milieu de terrain du PSG sera à observer, car à 100% ce n’est pas le joueur qui a la plus grosse endurance et le plus gros volume de jeu, mais qu’en sera-t-il sur un retour de blessure ? Du côté gallois, aucune blessure n’est à déplorer, et on aura une attaque made in Premier League avec Gareth Bale (Tottenham) et Daniel James (Manchester United). L’ex-coéquipier de Ronaldo au Real Madrid a d’ailleurs offert deux passes décisives lors du match face à la Suisse. L’ « italien » de cette équipe est également présent, Aaron Ramsey le juventino qui a marqué face à la Suisse, positionné sur le côté gauche du milieu avec Allen et Morrell. Robert Page laisse une défense à 5 avec le Scouser Neco Williams, Ampadu formé à Chelsea, Rodon, coéquipier de Bale chez les Spurs, Gunter, qui a fait la majeure partie de sa carrière dans les divisions inférieures anglaises, entre Nottingham Forest, Reading, et maintenant Charlton, et Roberts, qui joue « au pays » à Swansea, une des équipes galloise intégrées à la fédération anglaise. On notera la présence sur le banc du colosse de l’attaque, Kieffer Moore, buteur lors du premier match face à la Suisse. Si je dois donner un pronostic pour ce match, je mettrais un match accroché, mais avec une courte victoire de cette Italie remaniée sur un petit 1-0 AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Italie-Suisse 3-0 Locatelli 26e 52e Immobile 89e pour la Nazionale L’Italie peut se qualifier si elle remporte son deuxième match, après avoir gagné 3-0 face aux Turcs. La Suisse après avoir fait match nul doit décrocher sa première victoire dans ce tournoi. Les absents sont surtout du côté azzurro avec Florenzi sorti sur blessure lors du premier match et Marco Verratti encore trop juste pour être sur la feuille de match, il est espéré pour le dernier match de groupe face au Pays de Galles. Les Suisses alignent le même onze titulaire que face aux gallois. La première grosse occasion est pour la Nazionale avec un débordement de Spinazzola à la 9e pour une tête d’Immobile, mais le bomber de la Lazio voit sa tête passer de peu au-dessus de la barre de Sommer. Et à la 18e minute, sur un corner de la gauche d’Insigne, Chiellini à la lutte aérienne avec Akanji et Xhaka, il reprend le ballon de la tête, c’est contré par le dos d’Akanji, par sa main avant de lui retomber dans les pieds et de marquer du gauche. Malheureusement le but est annulé pour la main précédant le tir. Et sur son impulsion, il se tient la cuisse et sort à la 24e remplacé par Acerbi. Et à la 26e minute, la Squadra Azzurra ouvre le score sur une action « made in Sassuolo », Locatelli lance d'une transversale de 30 mètres Berardi qui déborde sur l’aile droite, avant de servir en retrait aux six mètres Manuel Locatelli qui conclut de près du droit ! Premier but dans un tournoi international avec l’Italie pour Locatelli. Immobile met le bronx dans la surface helvète à la 33e mais le crochet du laziale est trop long, et Sommer peut s’imposer, le cuir revient sur Insigne dont la frappe est sortie par une tête suisse. La première opportunité suisse est à dix minutes de la pause, avec une action conclue par un centre contré de Rodriguez, le corner qui suit ne donnera rien. Les helvètes jouent plutôt durs, comme Seferovic qui balance Jorginho en lui collant un coup dans le dos. Mais les hommes en rouge ne parviennent pas à être vraiment dangereux, et les hommes de Mancini rentrent avec une avance d’un but à la pause. La Suisse tente de surprendre l’Italie dès la reprise, avec une situation chaude dès le coup d’envoi. Ils bénéficient d’un corner, mais ça ne donnera rien. Gavranovic, entré à la pause pour un Seferovic peu en verve pendant le premier acte, écope d’un avertissement dès la 48e sur un coup de genou sur Bonucci. Et à la 52e minute Di Lorenzo sur le flanc droit trouve Barella qui glisse à Locatelli qui s’offre un doublé d’une superbe frappe croisée du gauche à ras du sol ! Le dernier italien à avoir mis un doublé à la Suisse n’étant autre que Pinturricchio, Alessandro Del Piero le 17 novembre 1998 ! Double changement à la 57e minute avec les entrées de Zuber et Widmer pour Mbabu et Schär. La Nati est à deux doigts de revenir dans le match à la 64e minute, quand Zuber oblige Donnarumma à s’imposer par deux fois, mais le portier italien est impérial face au joueur de l’Eintracht Francfort. Lorenzo Insigne cède sa place à la 69 minute à Federico Chiesa, ainsi que Rafael Toloï l’italo-brésilien qui remplace Berardi. Shaqiri tente de redonner de l’espoir à la Nati mais sa frappe à la 72e minute est contrée, tout comme la frappe de Ciro Immobile à la 74e minute fuit le cadre, le laziale croisant trop son tir également à la 76e minute, pourtant bien servi dans la profondeur par Federico Chiesa. Embolo va mettre une grosse savate à Barella à la 78e minute, l’attaquant de Mönchengladbach prend un jaune. Manuel Locatelli ovationné lors de sa sortie à cinq minutes de la fin du temps réglementaire pour Matteo Pessina, suivi par Nicolò Barella qui laisse sa place au local, le romanista Bryan Cristante. Et finalement Ciro Immobile trouve la solution au problème Sommer sur une frappe du droit à 25 mètres, le gardien suisse n’ayant pas le gant ferme, et ne pouvant que dévier la balle dans son petit filet! L'Italie prolonge sa série de clean sheet avec 10 matches sans encaisser de but, et Donnarumma qui devient le plus jeune goal à garder sa cage inviolée deux matchs de suite lors d'un Euro. Et voilà l’Italie première qualifiée pour les quarts de finale de cet Euro en s’imposant une nouvelle fois 3-0 face à des suisses au jeu plutôt neutre et fade, pour les coéquipiers de Shaqiri, il faudra viser une place de meilleur 3e en s’imposant face à la Turquie lors du 3e match, ce qui leur ferait 4 points. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Italie-Suisse : l’avant match Après s’être imposé lors du match d’ouverture 3-0 face à des turcs très peu inspirés, l’Italie joue sa potentielle qualification contre une Suisse qui a fait match nul face à des gallois accrocheurs (le quatrième consécutif, un record) lors de leur entrée dans le tournoi. Les Suisses ont étonnamment gagné 3 fois sur 4 lors des confrontations en tournoi entre les deux sélections (la dernière partie datant quand même de 1962), sinon l’Italie s’est imposée 28 fois sur 58, pour 10 matches nuls et 8 victoires helvètes. L’Italie a retrouvé sa solidité défensive ces derniers temps avec aucun but encaissé lors des neuf dernières parties. Si l’un des responsables de cette solidité retrouvée, Gianluigi Donnarumma conclut ce deuxième match sur un clean sheet, il sera le plus jeune goal à n’encaisser aucun but lors de deux matches consécutifs lors d’un Euro. Les Suisses vont compter sur leur Monsieur 50%, Xherdan Shaqiri, qui a mis la moitié des buts de la Nati (en tournoi) depuis le Mondial 2014, et Ciro Immobile, le bomber de la Lazio sera l’homme à surveiller, lui qui a été soulier d’Or européen 2020, et qui était dans le top 5 encore cette saison avec 20 buts en Serie A. Les Compositions : Italie : Donnarumma/ Di Lorenzo- Bonucci- Chiellini- Spinazzola/ Barella- Jorginho- Locatelli/ Berardi- Immobile- Insigne Suisse : Sommer/ Akanji-Schär-Elvedi/ Rodriguez- Xhaka- Freuler- Mbabu/ Xhakiri/Embolo-Seferovic Mon pronostic : 2-0 pour l’Italie, des buts d’Immobile et Barella AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A |