Italie- Espagne 1-1 (4-2 t-à-b) Chiesa 60e pour l’Italie, Morata 80e pour l’Espagne Daaaaaans le coin bleuuuuuu, cinq matches pour cinq victoires, dont quatre dans le temps imparti, 32 matches sans défaites, vainqueur de la dernière confrontation entre les deux teams, la terreur transalpiiiiiiiine, la Squadraaaaa azzurrraaaa !! Dans le coin rouge, le dominateur de la fin des années 2000, le roi du tiki-taka, le spécialiste de la passe à dix, la Rooooojaaaaaa !!! L’Italie voit sa défense incomplète, l’Espagne se voit priver de plusieurs éléments de son attaque (Sarabia forfait et Morata finalement trop juste pour être titulaire côté Espagne, Spinazzola blessé jusqu’en fin d’année 2021 pour l’Italie) et doit faire appel aux remplaçants, Oyarzabal et Olmo sur la ligne d’attaque des rouges et Emerson prenant le poste du latéral de la Roma. C’est devenu une habitude, un classique de l’Euro ces dernières années cet Italie-Espagne. Est-ce que les Espagnols vont réussir à imiter Romelu Lukaku et Sasa Kalajdzic, les seuls à avoir réussi à faire trembler les filets de Gigio Donnarumma ? Ou est-ce que les Italiens vont remporter un titre, quinze ans après le Mondial 2006? Quel finaliste de 2012 va retrouver ce statut neuf ans après? C’est ce qu’on va voir dans ce débrief ! L’Italie se projette tout de suite très haut, et dès la 3e minute, les azzurri s’offrent une énorme occasion, avec Nicolò Barella qui va trouver le poteau d’Unai Simon !! Mais après cinq premières minutes plus que compliquées, la Roja met le pied sur le ballon. À la 14e minute, Barella perd le ballon pour une fois, et Ferran Torres peut enchaîner contrôle-frappe pied droit, mais le tir du mancunien passe à côté des cages de Donnarumma. Le premier corner est pour l’Espagne à la 18e minute, mais ça ne donne rien. Emerson est trouvé à la 20e minute, il va trouver Immobille aux 20 mètres, l’attaquant de la Lazio va crocheter Simon, il se retrouve près d’un but déserté par son goal mais ne peut pas frapper, bloqué par Busquets, il décale pour Barella à droite, mais l’intériste se fera chiper le cuir! Olmo, décidément sur les bons coups va chauffer les gants de Donnarumma à la 25e sur une frappe du droit en pivot au point de pénalty suite à une bonne remise de la droite d’Oyarzabal! La première demi-heure est étouffante pour les italiens, tant la mainmise de l’Espagne est pesante sur le jeu, et la possession du ballon. Oyarzabal est trouvé sur la droite de la surface transalpine, et l’attaquant d la Real Sociedad frappe en une touche, mais sa tentative s’envole dans les travées de Wembley. Insigne à quelques secondes de la mi-temps va percuter sur le flanc gauche et servir Emerson. Le latéral de Chelsea voit sa frappe effleurée par Simon puis la barre, mais Mr Brych siffle dégagement pour l’Espagne. L’arbitre allemand sifflera la pause quasiment dans la foulée. Pas de changement à la pause, on reprend les mêmes et on recommence pour 45 minutes minimum. Après trois minutes, Simon manque son dégagement, et l’Italie bénéficie de son premier corner, qui ne donnera rien. Immobile est trouvé sur un long ballon dans l’axe à la 49e minute, mais la frappe du gauche part à côté du cadre. Busquets est tout près d’ouvrir le score sur un bon décalage d’Oyarzabal, mais le tir du barcelonais frôle la barre italienne ! Sur la contre-attaque, le ballon arrive à Barella aux vingt mètres dans l’axe, il va trouver Chiesa sur la droite, l’ailier juventino percute dans la surface, avant de frapper, mais sa tentative part droit sur Simon qui va vite au sol ! Oyarzabal va retrouver les gants de Donnarumma à la 58e minute, mais c’est sans problème pour le futur gardien parisien. À la 60e minute, contre-attaque italienne avec Insigne, qui lance Immobile, Laporte reprend le laziale d’un tacle, le cuir revient sur Federico Chiesa qui contrôle et frappe d’un enroulé du droit SPLEN-DIDE qui crucifie Unai Simon petit filet opposé !! Morata rentre finalement en jeu pour Torres, et Berardi remplace Immobile, Insigne passant dans l’axe. Koke va trouver Oyarzabal d’une balle piquée laser, mais l’ailier espagnol ne parvient pas à reprendre le cuir. Chiesa va trouver Berardi à la 68e minute sur la gauche des cages de Simon, mais le joueur de Sassuolo bute sur le goal espagnol vigilant au premier poteau. Gerard Moreno rentre pour le malchanceux Oyarzabal à vingt minutes du terme, ainsi que le polyvalent Rodri pour le colchonero Koke. Mancini fait aussi son coaching à la 73e minute, avec Toloï et Pessina pour Verratti et Emerson. Morata est trouvé par Moreno à 15 minutes de la fin, mais il est repoussé par son coéquipier de club, Bonucci, le corner suivant est infructueux pour la Roja. Berardi a une belle occase à la 80e minute mais c’est trop faible pour tromper Simon. Mais à dix minutes de la fin, l’Espagne revient au score. Sur un bon une-deux plein axe, Morata s’appuie sur Olmo, le joueur du RB Leipzig remet à l’attaquant de la Juve qui conclut de près du droit. Locatelli et Belotti entrent en jeu à cinq minutes de la fin du temps additionnel, le turinois pour Insigne et le neroverde pour Barella, Azpilicueta cède lui sa place à Llorente. Jorginho fait une grosse faute sur Pedri, mais le milieu de Chelsea n’est averti que verbalement. Plus aucune différence n’est faite, place aux prolongations ! Quatre minutes sont jouées quand Belotti subit une faute d’antijeu par Garcia, le défenseur espagnol n’allant pas au duel avec le buteur du Torino. La prolongation se fait hachée, et à la 97e minute, c’est Toloï qui ceinture Olmo. Sur le coup franc d’Olmo venant de la gauche au second poteau Donnarumma se couche vite, puis c’est Morata qui est tout près de s’offrir un doublé mais Donnarumma nous offre un double arrêt de grande classe ! Moreno et Llorente offrent une nouvelle fois la cape de sauveur à Gigio à la 101e minute, sur un duel aérien avec le portier italien pour le buteur de Villareal, puis sur une frappe du joueur de l’Atletico. Et c’est sur cette panique à bord et un Federico Chiesa qui se tient l’arrière de la cuisse droite que les équipes vont faire une dernière pige de 15 minutes. Et Luis Enrique va faire prendre le poste de Busquets à Thiago Alcantara. Bernardeschi va faire les 13 dernières minutes en prenant le poste de l’autre Federico, Chiesa. Pau Torres va jouer les dix minutes restantes, pour un Garcia perclus de crampes. Berardi va faire trembler les filets à la 110e minute en taclant du gauche et prenant Unai Simon de vitesse, mais il est hors-jeu. Bonucci va à son tour écoper d’une biscotte à la 118e sur un pied trop haut sur son collègue en club Morata. Et vu que personne n’a su décanter la situation, ce sont les tirs au but qui vont départager les deux effectifs, l’Italie ayant perdu face à l’Allemagne aux 11 mètres en quarts de finale. Et les images entre Chiellini et Alba, Donnarumma et Simon et les sourires des uns et des autres (à part pour le latéral du Barça) qui font plaisir à voir. Et Locatelli manque le premier pénalty, Simon sortant le ballon sur sa droite. Olmo tire au-dessus, Belotti le 2e tireur italien réussit son tir, Moreno le 2e espagnol transforme également. Bonucci 3e tireur azzurro prend Simon à contrepied, Thiago est le 3e espagnol, il le frappe en tout relâchement, c’est Bernardeschi le 4e pour la squadra azzurra et il le met en pleine lucarne, et c’est Morata, le juventino,le seul espagnol de la sélection à jour en Serie A qui va manquer sa frappe, Donnarumma se détendant sur sa gauche, Jorginho dernier tireur, et il le place doucement sur la gauche d’Unai Simon !! L’Italie est en finale à nouveau, neuf ans après 2012 !!! Ils affronteront soit l’Angleterre, soit le Danemark ! Luis Enrique aura du mal à trouver le sommeil, il est maudit à Wembley, lui qui avait déjà perdu aux tirs au but en 1996 dans l’enceinte anglaise. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A
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Italie-Espagne L’Italie, quadruple championne du monde, face à l’équipe qui a dominé le foot entre 2008 et 2014, l’Espagne. Des images marquantes comme ce coup de coude de Tassotti sur Luis Enrique lors du mondial 1994, ou la raclée infligée à la Nazionale par la Roja en finale en 2012. Mais aussi deux sœurs ennemies, mais inséparables avec quatre rencontres lors des trois précédentes compétitions (victoire espagnole aux tirs de but en 2008, et match nul en phases en 2012 sur le score avant de voir la Roja s’imposer 4-0 en finale pour le doublé, les Italiens prenant leur revanche en 2016 avec un succès 2-0) Entre la Squadra Azzurra qui visera un 33e match sans défaite, et qui affiche un jeu plutôt séduisant, loin de l’archétype genre catenaccio, avec son milieu soyeux Barella -Verratti-Jorginho, et une Espagne qui galérait à scorer en début de compétition, mais qui a retrouvé un Morata de nouveau efficace, et qui affiche un gros mental, la preuve avec les deux victoires en prolongations, le choc risque d’être rude. Attention à la fatigue cependant pour les hommes de Luis Enrique. On peut noter que sur toutes les rencontres en compétitions internationales depuis 2008, Giorgio Chiellini est présent quand il s’agit de jouer contre l’Espagne. Les absents : Du côté transalpin, Leonardo Spinazzola touché au tendon d’Achille est forfait pour le reste de la compétition, et du côté ibérique, seul le parisien Pablo Sarabia, touché à la cuisse, est dans l’incapacité de jouer la rencontre. Les compos probables : Italie : Donnarumma; Di Lorenzo, Bonucci, Chiellini, Emerson; Barella, Jorginho, Verratti; Chiesa, Immobile, Insigne Espagne : Unai Simón; Azpilicueta, Eric García, Laporte, Jordi Alba; Koke/Llorente, Busquets, Pedri; Ferran Torres, Morata, Olmo Mon ressenti : Je vois l’Espagne poser beaucoup de problèmes à l’Italie dans le jeu, mais je vois l’Italie se qualifier, peut-être en prolongations, une troisième qui serait fatale pour les forces d’Espagnols épuisés par les deux séances précédentes. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Italie-Belgique 2-1 Barella 31e, Insigne 44e pour la Squadra Azzurra, Lukaku 45e pour les diables rouges Voilà une des plus grosses affiches des quarts de finale, entre deux des trois équipes ayant fait le trois sur trois en phase de groupe. Deux équipes diamétralement opposées, entre la force collective des italiens et les individualités belges comme De Bruyne, finaliste malheureux de la finale de Ligue des Champions avec Manchester City et qui a un niveau extraordinaire cette saison, qui était incertain avant le match ou Romelu Lukaku incroyable de réalisme et de puissance avec l'Inter Milan ou sa sélection. La dernière fois que les deux équipes s'étaient rencontrées, c'était en phase de groupes de l'Euro 2016, où les Italiens alors coachés par Antonio Conte s'étaient imposés 2-0 avec des buts de Giaccherini et Pellé. La première chaude alerte est à mettre au profit des italiens, quand Leonardo Bonucci croit ouvrir le score à la 14e minute, en étant à la réception d'un corner d'Insigne, mais il y a un hors-jeu italien sur l'action, et le but est donc refusé. Les belges réagissent à la 22e minute quand De Bruyne venant de la droite porte le ballon jusqu'aux 20 mètres des buts transalpins avec une grosse frappe du gauche du plus rouge des Skyblues, que Donnarumma détourne d'une belle horizontale sur sa droite au ras du poteau. Trois minutes plus tard, ce sont encore les diables rouges qui mènent l'offensive, avec De Bruyne qui récupère le cuir à 30 mètres de ses buts, nous fait une percée plein axe sur une autre trentaine de mètres, avant de trouver Lukaku sur la droite. L'intériste rentre vers l'intérieur du jeu, tente un passement de jambes qui semble plus le surprendre lui que son vis-à-vis Chiellini, mais il parvient tout de même à enrouler du gauche dans la surface italienne, mais Donnarumma se couche pour détourner la tentative du buteur belge. Et à la 31e minute, sur une récupération de Verratti à environ 25 mètres des cages belges, le parisien trouve Barella sur la droite de la surface. Le milieu de terrain de l'Inter se débarrasse du marquage pour claquer une frappe croisée du droit clinique qui va se loger dans le petit filet opposé! Mais c'est à la 44e minute que le temps va se figer. Sur un déboulé depuis le flanc gauche, Insigne va nous faire une Del Piero (ou une Henry en VF): il rentre dans l'axe pour frapper du droit depuis l'arc de cercle et nettoyer le petit filet sur la gauche d'un Courtois fusillé et impuissant malgré ses deux mètres! La Belgique va cependant se relancer très vite. Dans le temps additionnel de la première période, Doku va se faire bousculer par Di Lorenzo dans la surface, et Lukaku va transformer le pénalty du gauche d'une frappe croisée, prenant le futur gardien parisien à contrepied. La très grosse occasion pour les belges de revenir au score est à la 61e minute, sur un bon contre mené par Doku, le rennais décale De Bruyne sur sa gauche, le Citizen dans la surface va remettre en une touche de balle au centre pour Lukaku, qui arrive seul face au but au second poteau, mais le tir du tank belge est contré in extremis par le mollet de Spinazzola!! L'Italie a une belle occasion à la 65e avec un nouveau bon travail sur le flanc gauche, Insigne qui sert Spinazzola monté aux avant-postes, mais le tir du romain ne trouve que l'extérieur du petit filet de Courtois. L'Italie s'offre une nouvelle grosse sueur froide à la 70e, quand les deux entrants Mertens et Chadli déjouent la défense italienne, le centre de ce dernier passe devant le but italien, et il manque quelques centimètres, voire quelques millimètres seulement à Lukaku pour vraiment reprendre ce ballon de la tête, lui qui avait pris pour une fois le dessus dans le jeu aérien sur la charnière Chiellini-Bonucci! À dix minutes de la fin, Leonardo Spinazzola, un des meilleurs joueurs de l'Euro à mon avis depuis le début du tournoi se blesse sur une accélération, il sortira sur civière, et finalement c'est une rupture du tendon d'Achille pour le latéral italien. Malgré cette (très) mauvaise nouvelle en fin de match, l'Italie retrouve une demi-finale de l'Euro, après l'avoir été en 2012, ils affronteront l'Espagne qu'ils avaient joué en finale de l'Euro 2012, et qui a sorti la Suisse aux tirs au but. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A |