Italie- Pays de Galles 1-0 Pessina 39e pour la Squadra Azzurra Verra-t-on aujourd’hui un match aussi déséquilibré que le dernier duel entre les deux effectifs, il y a 17 ans de ça, avec un triplé de Filippo Inzaghi ? C’est une Italie très fortement remaniée qui se présente pour assurer sa place de leader du groupe face à des Gallois qui peuvent encore lui prendre avec leurs quatre points (victoire contre la Turquie, match nul contre les suisses). On a beaucoup de joueurs peu expérimentés sous le maillot azzurro surtout dans le secteur défensif, comme le jeune intériste Alessandro Bastoni, Rafael Toloi l’italo-brésilien de Bergame dans la ligne arrière à quatre, ou encore son coéquipier en club au milieu Matteo Pessina. Pour les Gallois, les leaders sont là, Ramsey, Bale, Allen, avec le virevoltant Daniel James de Manchester United pour épauler le madrilène prêté à Tottenham. À quelle place va finir l’escouade de Mancini, qui vit son 35e match sur le banc azzurro, lui qui a lancé 35 joueurs depuis ses débuts ? Belotti va allumer la première mèche pour la Nazionale d’une reprise acrobatique, mais le tir du buteur du Toro n’est pas cadré. Emerson va tenter la frappe de loin à la 14e minute, aux 25 mètres sur la gauche du pied gauche, mais c’est droit sur le gardien. Pessina va dévier une frappe de Rafael Toloi à la 16e minute, et ça manque de tromper Ward, mais le portier des dragons est vigilant et se couche sur sa gauche. L’Italie est toute proche d’ouvrir le score à la 23e minute, avec une récupération de Bernardeschi, qui sert Chiesa, qui remet à son coéquipier en club. Ce dernier trouve Belotti sur la droite de la surface galloise qui centre fort au sol devant le but de Ward mais Chiesa est trop court pour dévier le ballon dans les cages. Et à la 39e minute, sur un coup franc venu de la droite Verratti va trouver au premier poteau Matteo Pessina et le milieu de l’Atalanta va couper aux abords des six mètres du droit pour prolonger le coup de pied arrêté t inscrire son 3e but en sept sélections, après son doublé face à la Lettonie. Et on manque de prendre les mêmes et recommencer deux minutes plus tard, quand Verratti va trouver Pessina dans le cœur de la défense galloise, mais le bergamasque ne peut qu’effleurer le cuir. Au retour des vestiaires, Francesco Acerbi le laziale peut jouer une mi-temps devant son public en remplaçant Leonardo Bonucci. Et sur un coup franc de Bernardeschi à 30 mètres à la 51e, la frappe de l’ailier juventino touche le poteau sur la droite de Ward ! Et à la 54e minute, Ampadu colle une grosse semelle sur la cheville gauche de Bernardeschi et est exclu directement ! Il est le plus jeune joueur à 20 ans et 279 jours à être exclu d’un match de l’Euro ! On retrouve Federico Chiesa dans ses œuvres à la 57e minute, mais la frappe du gauche du fils d’Enrico est trop écrasée au premier poteau pour inquiéter Ward. Le buteur du premier match Kieffer Moore entre juste avant l’heure de jeu en remplacement de Morrell. Chiesa est trouvé aux abords de la surface galloise sur le flanc droit à la 64e minute, il sème son défenseur avant de centrer en retrait pour Belotti dans les six mètres, mais la frappe du droit d’Il Gallo est repoussée du genou par Ward ! James sort à la 73e pour Wilson côté Wales, et Jorginho cède sa place à Cristante, et Giacomo Raspadori fête sa seconde sélection en prenant la place de Bernardeschi. Gareth Bale est tout seul à la 75e minute, mais la volée du gauche du capitaine gallois n’est pas cadrée et ça passe au-dessus des buts de Donnarumma. Matto Pessina va céder sa place au florentin Castrovilli à quatre minutes du terme. Belotti va bénéficier d’un ballon perdu par Chiesa pour frapper en pivot, mais Ward est vigilant et se couche bien sur sa ligne. Sirigu entre à la place de Donnarumma à la 89e minute, un ancien du PSG qui rentre à la place d’un futur parisien. Cristante va frapper de l’extérieur de la surface à la 91e minute, Belotti essaie de dévier mais l’attaquant granata est trop court et Raspadori se fait bousculer mais sans conséquence. Et avec cette 3e victoire, et cette 30e rencontre sans défaite, ils égalisent un record de 82 ans avec l’équipe de Vittorio Pozzo de 1938, à cinq matches du record espagnol, mais surtout les hommes de Mancini se qualifient en tant que leader du groupe avec 9 points. Le Pays de Galles est tout de même 2e du groupe avec quatre points, et directement qualifié, grâce à une meilleure différence de buts que la Suisse. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A
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Qui sera la première équipe à faire chuter cette Italie déjà qualifiée, avec deux victoires 3-0 et en mode rouleau compresseur ? Est-ce que ce sera le Pays de Galles, qui a quatre points et qui pourrait chiper la première place aux Azzurri en cas de victoire, et mettre fin à une série de 9 clean sheet et 29 matches sans défaite ? On observe une composition qui change HUIT joueurs par rapport aux deux premiers matches, première fois en Italie, avec les seuls Donnarumma, Bonucci et Jorginho, titulaires lors des deux premières rencontres et encore présents pour ce 3e round, avec le retour notamment de Marco Verratti au milieu de terrain à la place du double buteur du deuxième match Manuel Locatelli, avec Emerson, Bastoni, Toloi en défense, Pessina au milieu, et Chiesa, Belotti et Bernardeschi devant. Le capitaine Chiellini est blessé à l’ainé, ainsi que le Parisien Alessandro Florenzi touché au tendon. Super Marco Verratti, le milieu de terrain du PSG sera à observer, car à 100% ce n’est pas le joueur qui a la plus grosse endurance et le plus gros volume de jeu, mais qu’en sera-t-il sur un retour de blessure ? Du côté gallois, aucune blessure n’est à déplorer, et on aura une attaque made in Premier League avec Gareth Bale (Tottenham) et Daniel James (Manchester United). L’ex-coéquipier de Ronaldo au Real Madrid a d’ailleurs offert deux passes décisives lors du match face à la Suisse. L’ « italien » de cette équipe est également présent, Aaron Ramsey le juventino qui a marqué face à la Suisse, positionné sur le côté gauche du milieu avec Allen et Morrell. Robert Page laisse une défense à 5 avec le Scouser Neco Williams, Ampadu formé à Chelsea, Rodon, coéquipier de Bale chez les Spurs, Gunter, qui a fait la majeure partie de sa carrière dans les divisions inférieures anglaises, entre Nottingham Forest, Reading, et maintenant Charlton, et Roberts, qui joue « au pays » à Swansea, une des équipes galloise intégrées à la fédération anglaise. On notera la présence sur le banc du colosse de l’attaque, Kieffer Moore, buteur lors du premier match face à la Suisse. Si je dois donner un pronostic pour ce match, je mettrais un match accroché, mais avec une courte victoire de cette Italie remaniée sur un petit 1-0 AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Italie-Suisse 3-0 Locatelli 26e 52e Immobile 89e pour la Nazionale L’Italie peut se qualifier si elle remporte son deuxième match, après avoir gagné 3-0 face aux Turcs. La Suisse après avoir fait match nul doit décrocher sa première victoire dans ce tournoi. Les absents sont surtout du côté azzurro avec Florenzi sorti sur blessure lors du premier match et Marco Verratti encore trop juste pour être sur la feuille de match, il est espéré pour le dernier match de groupe face au Pays de Galles. Les Suisses alignent le même onze titulaire que face aux gallois. La première grosse occasion est pour la Nazionale avec un débordement de Spinazzola à la 9e pour une tête d’Immobile, mais le bomber de la Lazio voit sa tête passer de peu au-dessus de la barre de Sommer. Et à la 18e minute, sur un corner de la gauche d’Insigne, Chiellini à la lutte aérienne avec Akanji et Xhaka, il reprend le ballon de la tête, c’est contré par le dos d’Akanji, par sa main avant de lui retomber dans les pieds et de marquer du gauche. Malheureusement le but est annulé pour la main précédant le tir. Et sur son impulsion, il se tient la cuisse et sort à la 24e remplacé par Acerbi. Et à la 26e minute, la Squadra Azzurra ouvre le score sur une action « made in Sassuolo », Locatelli lance d'une transversale de 30 mètres Berardi qui déborde sur l’aile droite, avant de servir en retrait aux six mètres Manuel Locatelli qui conclut de près du droit ! Premier but dans un tournoi international avec l’Italie pour Locatelli. Immobile met le bronx dans la surface helvète à la 33e mais le crochet du laziale est trop long, et Sommer peut s’imposer, le cuir revient sur Insigne dont la frappe est sortie par une tête suisse. La première opportunité suisse est à dix minutes de la pause, avec une action conclue par un centre contré de Rodriguez, le corner qui suit ne donnera rien. Les helvètes jouent plutôt durs, comme Seferovic qui balance Jorginho en lui collant un coup dans le dos. Mais les hommes en rouge ne parviennent pas à être vraiment dangereux, et les hommes de Mancini rentrent avec une avance d’un but à la pause. La Suisse tente de surprendre l’Italie dès la reprise, avec une situation chaude dès le coup d’envoi. Ils bénéficient d’un corner, mais ça ne donnera rien. Gavranovic, entré à la pause pour un Seferovic peu en verve pendant le premier acte, écope d’un avertissement dès la 48e sur un coup de genou sur Bonucci. Et à la 52e minute Di Lorenzo sur le flanc droit trouve Barella qui glisse à Locatelli qui s’offre un doublé d’une superbe frappe croisée du gauche à ras du sol ! Le dernier italien à avoir mis un doublé à la Suisse n’étant autre que Pinturricchio, Alessandro Del Piero le 17 novembre 1998 ! Double changement à la 57e minute avec les entrées de Zuber et Widmer pour Mbabu et Schär. La Nati est à deux doigts de revenir dans le match à la 64e minute, quand Zuber oblige Donnarumma à s’imposer par deux fois, mais le portier italien est impérial face au joueur de l’Eintracht Francfort. Lorenzo Insigne cède sa place à la 69 minute à Federico Chiesa, ainsi que Rafael Toloï l’italo-brésilien qui remplace Berardi. Shaqiri tente de redonner de l’espoir à la Nati mais sa frappe à la 72e minute est contrée, tout comme la frappe de Ciro Immobile à la 74e minute fuit le cadre, le laziale croisant trop son tir également à la 76e minute, pourtant bien servi dans la profondeur par Federico Chiesa. Embolo va mettre une grosse savate à Barella à la 78e minute, l’attaquant de Mönchengladbach prend un jaune. Manuel Locatelli ovationné lors de sa sortie à cinq minutes de la fin du temps réglementaire pour Matteo Pessina, suivi par Nicolò Barella qui laisse sa place au local, le romanista Bryan Cristante. Et finalement Ciro Immobile trouve la solution au problème Sommer sur une frappe du droit à 25 mètres, le gardien suisse n’ayant pas le gant ferme, et ne pouvant que dévier la balle dans son petit filet! L'Italie prolonge sa série de clean sheet avec 10 matches sans encaisser de but, et Donnarumma qui devient le plus jeune goal à garder sa cage inviolée deux matchs de suite lors d'un Euro. Et voilà l’Italie première qualifiée pour les quarts de finale de cet Euro en s’imposant une nouvelle fois 3-0 face à des suisses au jeu plutôt neutre et fade, pour les coéquipiers de Shaqiri, il faudra viser une place de meilleur 3e en s’imposant face à la Turquie lors du 3e match, ce qui leur ferait 4 points. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Italie-Suisse : l’avant match Après s’être imposé lors du match d’ouverture 3-0 face à des turcs très peu inspirés, l’Italie joue sa potentielle qualification contre une Suisse qui a fait match nul face à des gallois accrocheurs (le quatrième consécutif, un record) lors de leur entrée dans le tournoi. Les Suisses ont étonnamment gagné 3 fois sur 4 lors des confrontations en tournoi entre les deux sélections (la dernière partie datant quand même de 1962), sinon l’Italie s’est imposée 28 fois sur 58, pour 10 matches nuls et 8 victoires helvètes. L’Italie a retrouvé sa solidité défensive ces derniers temps avec aucun but encaissé lors des neuf dernières parties. Si l’un des responsables de cette solidité retrouvée, Gianluigi Donnarumma conclut ce deuxième match sur un clean sheet, il sera le plus jeune goal à n’encaisser aucun but lors de deux matches consécutifs lors d’un Euro. Les Suisses vont compter sur leur Monsieur 50%, Xherdan Shaqiri, qui a mis la moitié des buts de la Nati (en tournoi) depuis le Mondial 2014, et Ciro Immobile, le bomber de la Lazio sera l’homme à surveiller, lui qui a été soulier d’Or européen 2020, et qui était dans le top 5 encore cette saison avec 20 buts en Serie A. Les Compositions : Italie : Donnarumma/ Di Lorenzo- Bonucci- Chiellini- Spinazzola/ Barella- Jorginho- Locatelli/ Berardi- Immobile- Insigne Suisse : Sommer/ Akanji-Schär-Elvedi/ Rodriguez- Xhaka- Freuler- Mbabu/ Xhakiri/Embolo-Seferovic Mon pronostic : 2-0 pour l’Italie, des buts d’Immobile et Barella AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Hongrie-Portugal 0-3 Guerreiro 84e, Ronaldo 86e et 92e pour la Seleccão Bienvenue dans le Cristiano Ronaldo Show. Le buteur de la Juventus vise encore et toujours les records. Avec ce match d’ouverture de l’Euro, CR7 joue son 39e match dans un tournoi International, devançant ainsi l’allemand Bastian Schweinsteiger. Il est aussi le seul joueur à jouer 5 Euros, et s’il marque lors de cet Euro, il serait le seul joueur à avoir scoré lors de cinq Euros (depuis 2004 et la compétition au Portugal). Il est toujours à la chasse au record de buts en équipe nationale détenu par Ali Daei et ses 109 buts, le natif de Madeira en est à 104. Pour planter aujourd’hui, il faut cependant battre Peter Gulacsi, le gardien du RB Leipzig, qui a réussi à préserver 20 fois sa cage inviolée cette saison, bien accompagné par son coéquipier en club Willi Orban, positionné devant lui avec le vice-champion d’Allemagne comme avec les magyars. L’attaque hongroise est menée par les presque homonymes de Bundesliga, Roland Sallai du SC Freiburg et Adam Szalai du FC Mainz. Le Portugal mène la première mi-temps aux points, avec des occasions de Jota à la 4e et à la 39e minute, de Ronaldo hors-jeu à la 18e, mais surtout à la 42e minute, où Bruno Fernandes déborde depuis le flanc gauche, puis centre à ras du sol pour Ronaldo aux six mètres, mais le buteur de la Juve n’est pas en réussite, et son plat du pied droit passe de façon incompréhensible au-dessus !! Du côté hongrois, une seule occasion franche est à dénoter, avec Szalai, le capitaine déviant de la tête à la 36e minute un coup franc de Sallai, mais c’est droit sur Rui Patricio. On notera aussi le contact entre Sallai et Dias à la 7e minute, le défenseur de Manchester City ne jouant pas du tout le ballon, mais le jeu ne fut pas arrêté. Et malgré 5 tirs à 1, et les deux-tiers de la possession pour la Seleccão das quinas, le score reste nul et vierge à la pause. Le Portugal reprend les mêmes principes en seconde période, on met le pied sur le ballon, et on attend qu’un des joueurs offensifs trouve le cadre. Fernandes est trouvé dans la surface à la 67e minute, mais la tentative du mancunien est détournée par Gulacsi. À la 79e minute, Négo trouve Schön sur l’aile droite, qui rentre dans l’axe avant de frapper du gauche premier poteau et tromper un Rui Patricio qui n’est pas vigilant, l’ailier du FC Dallas étant hors-jeu… Et à la 84e minute, Rafa Silva entré quelques minutes auparavant centre depuis la droite et trouve Guerreiro, le tir du gauche du latéral de Dortmund est contré mais ça trompe Gulacsi. Et Orban va retenir André Silva du bras dans la surface deux minutes plus tard, pénalty pour le Portugal et Cristiano Ronaldo va transformer la sentence en ouvrant son pied droit pour son 105e but en sélection. Il devient le meilleur buteur de l’histoire de l’Euro avec 10 buts. Puis le 11e but et le doublé de CR7 avec le double une-deux avec André Silva, le buteur de l’Eintracht Francfort servant son capitaine, qui crochète Gulacsi avant de finir du gauche dans le but vide. Et les Portugais vont pouvoir regarder le duel entre français et allemands avec l’esprit tranquille, avec cette victoire tardive, mais assez large au final, même si elle ne reflète pas la physionomie de ce match sur les 80 premières minutes. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Pologne- Slovaquie 1-2 Mak 17e, Skriniar 67e pour la Národný tím, Linetty 46e pour les Bialo-Czerwoni Dans ce duel de pays de l’Est, il y a évidemment un duel à surveiller : dans le coin rouge et blanc, 1m85 pour 81 kg, 41 buts en 29 matches, le sniper de Varsoviiiiiie, Robeeeeert Lewandowskiiiii !! Dans le coin bleu, 1m87 pour 80 kg, champion d’Italie avec l’inter Milan, le mur de Žiar nad Hronom, Milaaaan Skriniaaaar !!! Après il y a d’autres noms connus pour les passionnés de foot, comme le 2e meilleur buteur de l’histoire du Napoli et capitaine de la Slovaquie Marek Hamsik, Juraj Kucka l’ancien milanais, le goal de Newcastle Martin Dubravka, l’ancien marseillais Tomas Hubocan ou la colonie de Bundesliga entre Pekarik le berlinois, Duda de Cologne ou l’ancien de Nuremberg Robert Mak d’un côté, des anciens de la Ligue 1 avec l’ancien monégasque Glik, l’ex-lyonnais Rybus, Krychowiak passé par le PSG, ou les pensionnaires de Serie A comme Szczesny le portier de la Juve, Linetty du Torino ou encore le napolitain Zielinski. La Pologne met le pied sur le ballon dès le départ du match, avec Lewandowski qui se montre aux avant-postes, de la tête à la 3e et du droit à la 5e, mais ce n’est pas cadré. Rybus, à la 9e sur coup de pied arrêté, puis Jozwiak à la 12e mettent la défense slovaque à l’épreuve. Et à la 18e minute, le score est débloqué, par Robert… Mak, qui obtient le cuir sur le flanc gauche, se débarrasse de deux joueurs claquant un petit pont au passage à Bereszynki, avant de frapper au premier poteau. La balle tape le tibia de Glik, puis le poteau, puis l’épaule de Szczesny avant de franchir la ligne ! C’est la première fois qu’un gardien marque contre son camp dans l’histoire de l’Euro, et également le contre son camp le plus rapide, après 17 minutes ! Kucka est même près de doubler la mise pour les slovaques à la 27e, mais le tir du droit du milieu de Parme passe quelques centimètres au-dessus de la transversale ! On joue depuis 30 secondes, quand la Pologne attaque avec Klich, le milieu de Leeds, qui trouve Rybus à la limite de la ligne de but, l’ancien de l’OL remet en une touche pour Linetty qui esseulé aux six mètres, conclut du gauche pour son 3e but en sélection ! Et on joue la 61e minute, lorsque Krychowiak vient prendre un second jaune, après avoir pris un carton avant la pause, et marché sur la cheville de Hromada. Et la supériorité numérique se paie vite. Dès la 67e minute, Mak tire un corner de la droite, Hamsik prolonge de la tête, et Skiriniar reprend au second poteau d’un enchaînement contrôle-frappe du droit pour inscrire son 3e but en sélection !! La Pologne a une énorme occasion d’égaliser à la 91e minute quand le défenseur de Southampton Jan Bednarek hérite du cuir aux abords des six mètres, il tente une première frappe du droit qu’il loupe totalement, le ballon reste derrière lui, il reprend du gauche et ça frôle le montant sur la gauche de Dubravka ! Lewandowski remet en retrait à la 93e Swiderski, qui frappe instantanément du gauche, mais Dubravka capte en deux temps ! Et quand Lewandowski ne marque pas, c’est toute la Pologne qui coince, et qui s’incline face à des Slovaques dominés dans le jeu, mais bien organisés, et réalistes devant sur les occasions qu’ils ont réussi à se créer avec deux tirs cadrés pou deux buts. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Pays de Galles-Suisse 1-1 Embolo 49e pour la Nati, Moore 74e pour les Dragons La 2e Nationalmannschaft (dix titulaires sur 11 évoluent ou ont évolué en Bundesliga, seul le bergamasque Freuler n’a jamais évolué dans l’élite allemande) ouvrait son 5e Euro ce samedi face à une des surprises du précédent Euro, le Pays de Galles qui participe à sa 3e phase finale et dont les joueurs évoluent à part l’ailier du Real Madrid Gareth Bale tous sur le sol britannique dans les différentes divisions anglaises malgré la position géographique de certains clubs gallois évoluant dans les ligues anglaises (Swansea ou Cardiff City). Sur la première demi-heure, la Suisse a la possession de la balle, mais les Dragons ont la vitesse nécessaire avec le jeune Daniel James de Manchester United et Gareth Bale et avoir des occasions nettes comme la tête de Kiefer Moore à la 14e et qui oblige Sommer à une très grosse parade. Les suisses ont des possibilités eux aussi de prendre l’avantage comme la Madjer de Schär à la 20e ou les nombreuses tentatives de Seferovic dont la plus nette est juste avant la pause, sur une déviation de la poitrine d’Embolo (dont le maillot est tiré dans la surface sur l’action) , mais l’attaquant de Benfica ne trouve pas le cadre pourtant servi à hauteur des six mètres de Ward. Et malgré une possession stérile de la Nati (73% de possession de balle), il y a toujours 0-0 à la pause. Au retour des vestiaires la Suisse redémarre fort avec une frappe du droit d’Embolo à la 48e qui passe au-dessus mais il se reprend dans la minute qui suit avec l’ouverture du score. Il nous gratifie d’un but de la tête sur un corner de Xherdan Shaqiri. Ben Davies a une grosse opportunité à la 59e minute, mais l’enchaînement contrôle poitrine/demi-volée du latéral des Spurs frôle la barre. Embolo (Kanté ?) est bien servi à la 64e minute sur l’aile gauche, mais le buteur de Gladbach enroule trop sa frappe. Un ancien bavarois est remplacé d’ailleurs par un joueur de Gladbach avec Denis Zakaria qui prend la place de Shaqiri. Mais les gallois égalisent à la 74e minute, Kieffer Moore qui surgit au premier poteau pour couper un bon centre de la droite de Morrell et inscrire son 6e but en sélection nationale. Gavranovic entre à la place de Seferovic et fait trembler les filets à la 84e sur une remise de la tête d’Embolo d’une jolie reprise du gauche au final d’une superbe action mais le joueur du Dinamo Zagreb est légèrement hors-jeu. L’ancien de Schalke oblige d’ailleurs Ward à se détendre à la 92e, sur une frappe croisée du droit qui partait vers la lucarne. Et c’est un match nul qui est plutôt une bonne affaire pour les Gallois au vu du scénario du match, les deux équipes étant 2e ex-aequo avec un point chacune. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Bonjour à tous, et bienvenue dans ce premier volet des avants-matchs concernant l'Euro 2020! Pour inaugurer cela, quoi de mieux que le match d'ouverture ! Turquie - Italie. Remake du match de l'Euro 2000, dans lequel l'Italie s'était imposée 2-1. Compétition dans laquelle la Turquie finira 1/4 de finaliste et l'Italie finaliste. Ce match s'annonce difficile pour la Turquie si l'on se fie au stats brutes : - 5 ème campagne à l'euro, 4 défaites lors du match inaugural. - 10 matchs jouées contre l'Italie pour 3 nuls et 7 défaites. - l'Italie n'a perdu qu'un seul match d'ouverture auparavant (3v, 4n, 1d). - l'Italie est sur une série de 8 clean sheets consécutifs. - l'Italie est à 80% de victoires lorsqu'elle joue au Stadio Olimpico de Rome (8v - 2d). - l'Italie est sur une série exceptionnelle de 27 matchs sans défaite, sa dernière défaite en compétition remonte en Octobre 2018, contre le Portugal. Mais la Turquie n'a perdu que 3 matchs depuis 2019, et pourra baser sa stratégie sur celle ayant aboutie à la victoire de prestige contre le Pays-Bas en Mars dernier (4-2). Compositions potentielles : TURQUIE (4-2-3-1) : Cakir – Celik, Demiral, Söyüncü, Meras – Yokuslu, Tufan – Ünder, Calhanoglu, Karaman – Yilmaz. ITALIE (4-3-3) : Donnarumma – Florenzi, Bonucci, Chiellini, Spinazzola – Jorginho, Barella, Locatelli – Chiesa, Immobile, Insigne. Mon avis : La Turquie possède de nombreux talents et éléments capable de pouvoir sérieusement bousculer l'équipe d'Italie. Elle peut notamment compter sur leur leader en attaque et tout " jeune " champion de France Burak Yilmaz pour les mener, et tenter de peser sur une arrière garde, qu'il pourrait mettre au supplice avec sa puissance et sa roublardise. Mais l'Italie en grande forme, sure de sa force, remplie de certitudes, semble tout de même mieux armée, pour au moins décrocher le nul et prolonger sa série d'invincibilité. Je pense qu'il y aura un match nul (40%) ou une victoire de l'Italie (60%) . Je vois mal la Turquie réussir à réaliser le hold-up sur ce match. Homme du match potentiel : Barella/Jorginho. L'un a été récemment élu meilleur milieu d'Italie, l'autre est champion d'Europe. L'un représente l'avenir à son poste, l'autre est une valeur plue que sure à son poste. Le milieu est je pense, la zone ou l'italie semble sur le papier assez supérieure à la Turquie. Et il y a une bonne opportunité pour que l'un des deux rayonne et illumine le jeu de la Nazionale. Auteur : Syrus JakeJ'aime le foot, l'Inter Milan, Javier Zanetti et l'OM. Afin de vous proposer du contenu de qualité, cette rubrique sera animée par divers intervenants, spécialistes, qui interviendront au cours de débats, de débriefs.
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