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Pioli is on fire... A certains moments

18/3/2025

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​La genèse de Pioli

Stefano Pioli est né le 20 octobre 1965 à Parme, il est un ancien défenseur qui a énormément joué en Serie B notamment à la Fiorentina durant la première moitié des années 90 en plus d’avoir fait quelques matchs pour la Juventus durant les années 80. Il prend sa retraite en 1999 à Colorno Calcio, un club de la banlieue de Parme évoluant dans les divisions amatrices italiennes et intègre directement le staff de Bologne où il devient entraîneur des jeunes.
Il faudra attendre 2003 pour qu’il obtienne sa chance en tant qu’entraîneur (tout en étant devenu, auparavant, entraîneur des jeunes de Chievo Vérone en 2002) à la Salernitana, mais ce n’est pas une franche réussite.
Après des passages sur le banc de Modène entre 2004 et 2006 (deux passages) en Serie B, il devient entraîneur principal d’une équipe de Serie A en 2006 à la tête du Parma FC, mais il ne termine pas la saison et est remplacé par Claudio Ranieri qui sauve le club de la relégation en 2007 sans toutefois prolonger.
Il doit attendre 2010 pour avoir une nouvelle chance en Serie A au Chievo Vérone (après des passages non marquants en Serie B à Grosseto, Plaisance et Sassuolo) où il ne reste qu’un an avant de partir pour Palerme, puis Bologne.
2014 est un tournant dans sa carrière, car il est nommé entraîneur principal de la Lazio, club qui ambitionne de retrouver sa place au sommet de la Serie A après quelques années d’irrégularités depuis le rachat du club en 2004 par Claudio Lotito. Sa première saison (2014-2015) est probante avec une troisième place qualificative pour la Ligue des Champions et une finale de Coppa perdue contre la Juventus. Sa deuxième saison est plus difficile terminée à une 8ème place et il est remercié fin de saison pour être remplacé par un certain Simone Inzaghi.
A la suite d’une saison 2015-2016, ayant vu l’inter échouer de peu à la qualification européenne (l’inter finira 4eme, mais n’ayant plus 4 places en Europe, le 4ème étant reversé en Europa League) , l’inter s’attacha les services de l’illustre Franck de Boer, pour impulser un vent nouveau, et la ramener enfin en C1..

12 journées de championnat, une 9eme place au classement 4 journées d’Europa league et une dernière place plus tard, le technicien Hollandais prit logiquement la porte.

Stefano Pioli, étant chargé avant tout de redresser la barre, et d’amener l’inter à un classement, beaucoup plus en phase avec ses ambitions. Il prit ses fonctions le 8/11/2016.

Le premier match qu’il dirigea fut… le derby contre le Milan AC qui finit par un nul 2-2. Et un but de Perisic dans les arrêts de jeu pour arracher le match nul.

Il faut savoir que sa mission remontée fut en partie une belle réussite car entre la 13e et la 19e journée, l’inter ne perdit que 3 matchs, pour 2 match nuls et 12 victoires dont une série de 7 victoires d’affilés dui avait complément relancé l’inter, qui naviguait cette fois ci entre la 5ème et 6ème place.

Bien évidemment, s’il n’est plus là, c’est qu’il a donc été débarqué. Oui. En effet, car il n’a pas résisté à une terrible série de 7 matchs sans victoires entre la 29e et la 35e journée. Il fut remplacé par Stefano Vecchi pour les 3 derniers matchs de championnat.

Au final que retenir de son passage à l’Inter ? Il est venu en pompier de service, pour essayer de redresser un effectif dont il n’a pas du tout dessiné les contours , il y a eu du bon, du mauvais, mais difficile de lui imputer la saison en dent de scie du club, puisque les erreurs (Joâo Mario, 40M, merci Kia, je ne te pardonnerai jamais) ne lui sont pas imputables. Il a fait ce qu’il a pu. Avec ce qu’il avait à disposition.

Si je devais le noter, je donnerai un 5,5/10.

C’est donc avec un certain scepticisme de la part des tifosi qu’il est nommé entraîneur du Milan AC le 8 octobre 2019 suite au licenciement de Marco Giampaolo.

Un entraineur décrié… Mais gagnant
Pour son premier match de championnat sous ses nouvelles couleurs, Pioli décide d'évoluer en 4-3-3 avec la composition suivante face à Lecce :
Donnarumma ; Conti, Musacchio, Romagnoli (C), Theo Hernandez ; Paqueta, Biglia, Kessie ; Suso, Leao, Çalhanoğlu, avec un nul obtenu 2-2. Çalhanoğlu et Piatek étant les buteurs milanais.
La première partie de saison ne fut pas couronnée de succès jusqu'au mercato hivernal et l'arrivée d'un ancien pensionnaire de la maison du Diavolo, un certain Zlatan Ibrahimovic (parti bourlinguer en 2012 au PSG, Manchester United et enfin le Los Angeles Galaxy) et un passage en 4-2-3-1 essayé le 9 février 2020 lors du derby de la Madonnina tout de même perdu 4 à 2. Le premier succès de ce schéma arrive face au Torino (but de Ante Rebic servi par Castillejo le soir du 17 février 2020).
Malgré des résultats en demi-teinte, le club termine à une honorable 6e place en championnat. La saison suivante (2020-2021), le club renaît petit à petit de ses cendres et termine à la deuxième place avec 79 points à bonne distance (12 points) du champion, le rival Interiste.
La saison suivante fut un franc succès puisque Stefano Pioli et ses hommes obtiennent le tant recherché scudetto devant le rival avec deux points de différence grâce notamment à un doublé de l'international français Olivier Giroud dans le derby.
L’année suivante est plus difficile terminée à une quatrième place suite au retrait de points de la Juventus pour des affaires de corruption, mais tout de même avec une belle campagne en Ligue des Champions terminée en demi-finale où le club tombe à nouveau face au rival de toujours.
La saison 2023 – 2024 sera la dernière de Stefano Pioli à la tête du Milan AC. Le club se qualifiera à nouveau pour la Ligue des Champions en terminant 2ème malgré une nouvelle élimination précoce sur la scène européenne.

Oui, mais et alors ? Quel bilan tirer de cette période ?

Stefano Pioli au Milan AC, c’est donc 240 matchs pour 130 victoires, 58 nuls et 52 défaites répartis sur presque 4 saisons complètes.
Cependant, tout n’a pas été rose pour cet entraîneur : il est arrivé comme un pari au pied levé suite au licenciement de Giampaolo qui devait être l’incarnation du renouveau milanais suite au jeu léché qu’il proposait à la Sampdoria et il a dû faire ses preuves.
Sa première saison devait être à la base l’unique de son mandat, puisqu’il était avant tout un pari et que personne n’osait imaginer la suite de son parcours, mais il a fait mentir les statistiques et les bookmakers pour finalement rester presque 4 saisons complètes dans le club.
Pour autant, il faut nuancer son travail. En effet, l’effectif n’a jamais réellement taillé selon ses envies et il utilisait les joueurs comme bon lui semblait.
Certains joueurs, qui étaient destinés à devenir le futur du club étant donné leurs potentiels, n’ont jamais percé sous ses ordres, on peut citer Paqueta ou Charles de Ketelaere entre autres. En effet, Pioli n’a jamais été un entraîneur qui aime lancer des jeunes dans le grand bain et il est vrai que peu de joueurs issus du centre de formation ou achetés ont réussi à faire leur trou durant son mandat. Pire encore : il préférait utiliser Rade Krunic tel un couteau suisse (tantôt milieu défensif, tantôt milieu offensif, tantôt arrière droit ou encore tantôt ailier droit) plutôt que donner sa chance à de jeunes joueurs de l’effectif comme Terraciano ou encore replacer Theo Hernandez pour un match comme défenseur central plutôt que de donner sa chance à Jan-Carlo Simic.
Pioli aimait aussi tenter des choses concernant la tactique puisqu’il utilisait essentiellement le 4-2-3-1 mais passait de temps en temps à une défense à 3 sans vraiment que les résultats soient au rendez-vous. Par ailleurs, il n’aimait pas jouer avec un meneur de jeu en position de numéro 10, ce qui explique les difficultés de Paqueta, Charles de Ketelaere ou encore Brahim Diaz qui n’étaient pas exploités selon leurs qualités intrinsèques et naturelles.
En outre, Pioli arrivait rarement à motiver ses troupes une fois que le score n’était pas en sa faveur, ceci explique les difficultés de son équipe sur la scène européenne lors de son mandat. Il se reposait énormément sur ses vieux briscards qui étaient les tauliers de l’équipe : Ibrahimovic à son retour, puis Giroud sans oublier Kjaer en défense. On peut remarquer cette perte d’influence lors de sa dernière saison où le jeu était relativement poussif. En effet, Kjaer avait pris sa retraite et Giroud avait décidé de partir en pré-retraite sous le soleil de Californie.

Pour conclure, on peut dire que Pioli était on fire, car il avait des joueurs d’expériences sur qui se reposer et qu’il utilisait à bon escient pour que l’équipe tourne correctement, mais n’était pas un meneur d’hommes et encore moins un fin tacticien. Ses résultats en compétition européenne parlent pour lui. La campagne 2020 – 2021 n’est qu’une parenthèse enchantée, car de nombreux joueurs avaient quelque peu boudé la compétition au premier tour au profit de la Coupe du Monde qui se jouait durant cet hiver-là.

Le scudetto de 2020 n’est pas (totalement) une surprise non plus, car l’effectif bâti par Boban (avant son départ) et Maldini était taillé pour jouer les premiers rôles en Serie A, mais il n’est pas dû aux qualités de manager de Stefano Pioli. Il est avant tout dû à une équipe bâtie autour d’une colonne vertébrale composée de Maignan – Kjaer – Tonali – Giroud ainsi qu'une solidarité et une combativité sur le terrain. 


Ses résultats à Al-Nassr parlent également pour lui, car malgré l’apport de Cristiano Ronaldo, Sadio Mané ou encore Marcelo Brozovic, l’équipe n’arrive toujours pas à décrocher le titre tant espéré au point qu’on parle déjà d’un éventuel départ en fin de saison.


Article écrit par Micky, Jeff (@jdlvcch) et Syrus Jake

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