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Citizen Kahn

30/4/2020

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Salut les footeux! Il portait des culottes, des bottes de moto... Euh non, ça c'est autre chose! Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, un temps où un des meilleurs gardiens du monde pouvait être allemand et évoluer au Bayern Munich...ah non , ça on peut l'avoir aussi de nos jours! Bref, on va parler d'un des gardiens les plus impressionnants des années 90/2000, au sens propre comme au sens figuré, Oliver Kahn. 

Oliver Kahn, né le 15 juin 1969 à Karlsruhe, est un prototype de l'ancienne école germanique. Doté d'un caractère volcanique, et d'une carrure de gorille, il est le fils d'un ancien professionnel, Rolf Kahn ayant évolué à Karlsruhe, tout comme le grand frère d'Oli, Axel. Il commence en tant que libéro, mais à huit ans, il reçoit la tenue du gardien champion du monde 1974, Sepp Maier, il gardera dès lors les cages. Ayant un style peu académique mais discipliné et travailleur, il monte peu à peu les équipes de jeunes pour avoir sa première présence professionnelle lors de la saison 1987/88 en tant que remplaçant d'Alexander Famulla. 

Son baptême du feu le 27 novembre 1987 contre Cologne se passe très mal avec quatre buts encaissés. La rencontre d'après contre le Werder Breme n'est pas beaucoup mieux avec une défaite 2-0. La semaine d'après, Famulla qui était suspendu deux matches reprend sa place. Pendant trois ans, le jeune goal va évoluer avec l'équipe amateur du club, pour se consacrer à l'obtention de son bac. Mais en 1990, il déclare: "À 23 ans, un gardien de haut niveau doit être titulaire dans con club!" Et en novembre de la même année, Winfried Schäfer, aux manettes du KSC, le fait passer devant Famulla lors de la rencontre contre Bochum. C'est le début de l'ascension, il devient titulaire inamovible, et découvre même lors la saison 1993/94 les joies de la coupe d'Europe , en atteignant les demi-finales de Coupe de l'UEFA, et de l'équipe nationale en étant appelé le 13 octobre 1993 lors d'un match à Karlsruhe contre l'Uruguay, sans entrer en jeu cependant. Il sera aussi sacré meilleur gardien de Bundesliga à l'issue du championnat, et rejoindra pour 2,7 millions d'euros le club où il acquit ses lettres de noblesse: Le Bayern Munich.

La première année de  Kahn à la Säbenerstrasse se résume à un terme: la fameuse RLC, rupture des ligaments croisés qui intervient lors d'un match le 26 novembre contre Leverkusen, suite à un choc avec son coéquipier Markus Babbel. La saison 1995/96 offre sa première sélection effective au portier munichois le 23 juin 1995 contre la Suisse, mais c'est surtout les premiers trophées collectifs qui viennent orner la cheminée du natif de Karlsruhe, avec la Coupe de l'UEFA remportée contre les Girondins de Bordeaux de Zidane, puis dans la foulée l'Euro 1996 face à la république Tchèque du jeune Nedved. Après un Euro 1996 remporté sans jouer, Kahn et les Munichois raflent quatre titres de champion, deux Coupes d'Allemagne et quatre Coupes de la Ligue allemande en cinq ans. Il fut dans l'ombre d'Andreas Köpke au Mondial 98, 4  ans après l'avoir été en 1994 lors de la World Cup en USA. Mais le gros loupé de ces cinq ans intervient le 26 mai 1999, lors de la finale de Ligue des Champions face à Manchester United. Le Bayern ouvra le score dès la 6 minute sur un coup-franc bien frappé de Mario Basler, mais les remplaçants Sheringham à la 91e minute, puis Solksjaer à la 93e renversèrent le résultat dans les dernières minutes pour priver Oliver Kahn de la Coupe aux grandes oreilles. Mais la Ligue des Champions était promise aux Bavarois, et c'est en 2001 que le golgot soulèvera le trophée lors d'une finale face au FC Valence où il détournera trois tentatives espagnoles, permettant au FCB de remporter sa première C1 depuis 1976. Kahn est d'ailleurs nommé capitaine dès la saison suivante, il gardera le brassard jusqu'à sa retraite en 2008. Sa saison 2001/02 se terminera sur sa seule Coupe du Monde en tant que titulaire. Il portera la Nationalmannschaft sur ses larges épaules, avant de faillir en finale, en relâchant une frappe devant le brésilien Ronaldo. Il sera néanmoins récompensé par le prix de meilleur joueur du tournoi, et finira 2e au Ballon d'Or cette année-là. Le Bayern étant dominateur en Bundesliga (4 titres entre 2001 et 2006), mais fébrile sur le plan continental au début des années 2000, la position de numéro 1 en équipe nationale est peu à peu remise en question, jusqu'en 2006, où le sélectionneur Jürgen Klinsmann déclare que Jens Lehmann, alors gardien d'Arsenal sera le numéro 1 des Allemands pour la Weltmeisterschaft outre-Rhin. Kahn verra du banc son équipe aller jusqu'en demi-finales, se faisant sortir en toute fin des prolongations par les italiens 2-0. Le Titan jouera la petite finale, remportée 3-1 face au Portugal, ce qui sera également le dernier des 86 matches disputés sous la tunique de la DFB.  Un dernier Meisterschale remporté en 2008 et soulevé le 17 mai lors d'une rencontre face au Hertha Berlin clôt une carrière de 557 matches de Bundesliga et 141 matches de Coupe d'Europe, une carrière faite de gueulantes du type dont l'ex-international français Bixente Lizarazu avait "peur de croiser dans les couloirs ou les vestiaires lorsque le Bayern perdait", mais qui était un modèle de Deutsche Qualität.

Camille Franciosi

#Camouf
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Histoire de maillots #12: Saint Etienne

28/4/2020

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Salut les footeux! La France a perdu une figure emblématique hier en la personne de Robert Herbin, et pour cela, j'ai voulu faire un article sur un maillot à la couleur assez inédite en France. Si je dis "qui c'est les plus forts?" dans les années 1960-70, évidemment c'est les Verts! 

On va un petit peu parler du maillot de l'AS Saint-Etienne, donc. Pourquoi sont-ils "les Verts"? Il faut remonter à la fondation du club, ou plutôt de " l’amicale des employés de la Société de magasins Casino" ou l'ASC en 1919. Le groupe de magasins Casino appartenant à Monsieur Geoffroy-Guichard fonde ce club pour ses employés, et les couleurs de l'entreprise, dont le premier store sera Rue des Jardins à Saint-Etienne (comique pour un club de foot) sont le vert et le blanc. C'est en 1933 que le club deviendra l'AS Saint-Etienne.
Le maillot, toujours resté vert, n'a que rarement changé, arborant des rayures blanches horizontales de 1980 à 1984, et des nuances de vert à de nombreuses reprises à partir des années 2000. On notera l'affection d'avoir des maillots domicile à manches longues, jusqu'à la fin des années 1990. De 1973 à 1995, trois maillots domicile seulement ressortent avec des manches courtes, en 1979, en 1988 et 1992!

La tunique a d'abord arboré un blason formé d'une barre horizontale en haut, et de deux côtés symétriques se rejoignant en pointe en bas, dans lequel était écrit ASSE en majuscules blanches. En 1940, la forme change, et l'inscription passe dans trois cercles verts, jusqu'en 1960, où on passe sur un rectangle affublé d'une pointe en bas, trois blanches verticales blanches et une bande horizontale avec l'inscription ASSE à l'intérieur. Les années 70 verront l'apparition de Bafetimbi Gomis...euh d'une panthère sur le logo, un blason qui disparaîtra par moments des maillots, comme sur le mythique Manufrance que la bande aux frères Revelli revêtira lors de la finale de Ligue des Champions perdue face au Bayern Munich en 1976, et les poteaux carrés d'Hampden Park. On va de 1977 à 1980 revenir au design du logo des années 60, avec les contours entouré de doré, symbole de la domination stéphanoise  sur le championnat français à cette époque. Une version arrondie du premier logo des années 30 ornera le maillot de 1979 à 1988, avec l'inscription AS Saint Etienne dans un bandeau blanc au dessus, et trois bandes blanches verticales. La saison 1988-89 a elle un logo inédit, avec un fond vert orné d'une diagonale blanche, le nom ST-ETIENNE occupant une ligne blanche dans le bas du blason. Et au milieu de tout ça? Une Panthère noire avec un ballon!! Le design actuel rond, avec Saint-Etienne, Loire et ASSE et les rayures blanches et vertes sont (ré)apparues en 1989. L'étoile aux bordures bleu-blanc-rouges, représentant les dix titres de champion du club s'ajoutera en 1994. 

Le public du Chaudron attend de pouvoir re-vibrer au plus haut niveau, et depuis hier, je crois qu'ils ont un ange gardien de plus dans le ciel pour veiller sur eux.

Camille Franciosi

#Camouf


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Histoire de maillots #11: AS Monaco

27/4/2020

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Salut les footeux! Aujourd'hui, on va parler d'un maillot mythique du paysage footballistique français, un maillot de princesse, puisque c'est grâce à Kelly, euuuh Grace Kelly qui l'a dessiné. 

L'AS Monaco, et sa diagonale connue dans l'Hexagone n'ont pas d'égal mais ce n'a pas toujours été le cas. L'histoire du maillot de Monaco commence en 1924, avec des maillots noirs unis, mais la première trace officielle date de 1950, avec les couleurs du drapeau monégasque, le banc et le rouge, reprises sur un maillot à rayures verticales. Dans le même temps naît un logo pour le club reprenant les motifs du maillot. Ces deux éléments sont alors les premiers signes du marketing dans le football : d’un simple outil de différenciation sur le terrain, le maillot du footballeur devient l’icône représentative d’un club.

La diagonale apparaît lors du premier titre national du club, une Coupe de France en 1960. Le championnat acquis la saison suivante, en 1961 va asseoir la légitimité du nouveau design. À partir de 1970, il y a l'apparition du sponsor sur le maillot monégasque. En 1972, l'équipementier apparaît avec Le Coq Sportif. Et au fil des ans, c'est principalement le col qui changera de format, tantôt arrondi, tantôt rond, tantôt avec un col qui dépasse. Le rouge et le blanc restent inamovibles, mais des imprimés rayés peuvent apparaître, comme sur les maillots 1988 à 1998, à l'inverse de la diagonale de 1988 à 1990, puis verticales de 1991 à 1998. Les manches restent blanches jusqu'en 1987, où la manche gauche devient rouge, la droite se colorant à partir de la saison 1996. De 1996 à 1998 des bandes blanches apparaissent de part et d'autre de la diagonale. a fin des années 90 introduisent tantôt des bandes blanches, tantôt des lignes dorées. De 2004 à 2006, une pointe de rouge tirera le rouge jusqu'en bas du maillot sur le flanc gauche, laissant apparaître du blanc de chaque côté. En 2009/2010, l'ASM piquera même le symbole d'un autre club mythique, les Girondins de Bordeaux, en arborant un scapulaire. 

Les maillots sont le reflet du club, de leur identité, et l'AS Monaco est indissociable de son maillot.

Camille Franciosi

#Camouf

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La légende du pitbull à lunettes

26/4/2020

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iSalut les footeux! Dans ce weekend placé sous le signe de l'anniversaire de Johan Cruyff, je voulais prendre le contre-pied et parler d'un joueur défensif. Si je vous dis Ajax, Surinam, et glaucome, vous me répondez... Edgar Davids, un des plus emblématiques milieux de terrain des années 1990-2000! 

Né le 13 Mars 1973 au Surinam, comme bon nombre de joueurs ayant porté le maillot oranje (Kluivert, Hasselbaink, Rijkaard, Gullit, Seedorf, Van Dijk, etc), Edgar Davids arrive aux Pays-Bas à l'âge d'un an. Il est repéré à douze par un recruteur de l'Ajax Amsterdam, où il fera toutes ses classes en équipes de jeunes. Il est lancé dans le grand bain en 1991 dans l'équipe première par Le Pélican Louis van Gaal, et portera les couleurs amstellodamoises pendant cinq ans. Il fait partie de cette génération des Baby Ajax qui ramassa les trophées avec les Lanciers , en remportant trois Eredivisie en 1994, 95 et 96, une Coupe de l'UEFA en 1992, et raflant le Grand Chelem Ligue des Champions - Supercoupe d'Europe- Coupe Intercontinentale en 1995, en formant un tandem inépuisable au milieu avec con compatriote Clarence Seedorf. C'est d'ailleurs sur un pénalty raté lors de la finale de Ligue des Champions la saison suivante que Davids quitte les Pays-Bas pour la Botte italienne, et le Milan AC, rejoignant Reiziger, Kluivert et Bogarde, ayant suivi les traces de leurs illustres aînés Van Basten Gullit et Rijkaard en Lombardie.

Le passage de Davids n'est pas à la hauteur des espoirs entrevus en Hollande, la faute notamment à une fracture de la jambe, et le néerlandais ne disputera que 31 matches dans le club de Silvio Berlusconi. Ce dernier veut prêter le joueur de 25 ans, et malgré des touches avec le FC Barcelone alors coaché par celui qui l'a lancé en pro, à savoir Van Gaal, il part fin 1997 pour 30 millions de la Lombardie dans le Piémont, pour jouer à la Juventus Turin.

À Turin, le Pitbull retrouve de sa hargne, et il est au top de sa forme et de son jeu. Apprenant aux côtés du capitaine français Didier Deschamps et de l'international italien Alessio Tacchinardi avec qui il forme un trio récupérateur impressionnant. Il jouera une troisième finale de Ligue des Champions dès son arrivée chez la Vieille Dame, mais s'inclinera face au Real Madrid. L'international néerlandais est un pilier de l'équipe qui prend un rôle essentiel dans l'équipe, surtout après les départs de Deschamps à Chelsea et de Zidane au Real Madrid. En 1999, il sera opéré d'un glaucome, une maladie oculaire, qui l'obligera à porter dès lors ses mythiques lunettes. Mais peu à peu, la passion s'effrite entre les Bianconeri et le natif de Panamaribo, et après une nouvelle finale de C1 perdue en 2003 et 159 matches dans le club de la famille Agnelli, il est prêté au FC Barcelone, dont l'entraîneur est un de ses anciens coéquipiers à l'Ajax, Frank Rijkaard.
Il y jouera 20 matches, lors de la phase retour de la Liga 2003-2004, aidant le club catalan à accrocher une seconde place et ne perdant qu'une seule rencontre. Le prêt n'étant pas convaincant, il revient à Turin, mais juste pour officialiser son retour à Milan, chez les Nerazzurri cette fois à l'été 2004. Son come-back dans la capitale de la mode n'est malheureusement pas à mettre sous les feux de la rampe, il ne disputera que 14 parties, avant d'être transféré à Tottenham en 2005 pour 10 millions d'euros. Chez les Spurs, il arrive en grandes pompes, et réussit sa meilleure saison depuis sa période turinoise. Son énergie, sa hargne et sa science tactique lui permettent de disputer 31 rencontres de Premier League, ce qui est son record en championnat sur une saison. La saison suivante est une nouvelle dégringolade pour celui que l'on surnomme Duracell, qui ne dispute que 13 parties avec les Lilywhites. En 2006, alors que ses coéquipiers font la bagarre au Mondial 2006 contre le Portugal, lui rentre à Amsterdam, où il remportera son dernier titre en 2007, une Coupe des Pays-bas dès son retour avec le brassard autour du bras. Une saison et une blessure plus tard, il raccroche les crampons en 2008.
Mais... le gredin en a encore sous la semelle, et il se remet en selle en août 2010, en signant avec le club de Crystal Palace qui évolue en Championship ( D2 anglaise) ... pour six matches seulement. Après un détour par la beach-soccer, il devient entraîneur-joueur du FC Barnet, club de 4e division anglaise en 2012, où il disputera 39 matches, avant de raccrocher les crampons. 
En sélection nationale, il disputera 74 rencontres, de 1994 à 2005, ne jouant qu'un seul Mondial en 1998, les Pays-Bas n'étant pas qualifiés en 2002, il disputa tous les Euro à sa portée, 1996, 2000 et 2004 , étant même dans les équipes-type des tournois en 1998 et 2000.

Edgar Davids, c'était un tout, une dégaine, une volonté de se battre combinée à un sens du placement et une technique au-dessus de la moyenne, et c'est un symbole d'une catégorie de numéros 6 bagarreurs qui, à mon humble avis, manque de plus en plus au football.

Camille Franciosi

#Camouf
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Alex Frei, le pas si petit suisse

24/4/2020

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Salut les footeux! Aujourd'hui, on va parler d'un ancien de la Ligue 1. Pourquoi? Parce que j'ai envie pardi! Une des plus fines gâchettes des années 2000 de notre bon vieux championnat, qui a sévi dans son pays, avant d'arriver en France, puis de s'exporter outre-Rhin.

Le recordman des buts en sélection helvète a fait les beaux jours de Lucerne, du Servette Genève, du Stade Rennais, du Borussia Dortmund, pour finir là où il a commencé, chez la référence de son pays, au FC Bâle. 
Tout a donc commencé au Parc Saint-Jacques de Bâle, ou Alex Frei commence en 1997. Mais le jeune attaquant  ne perce pas, et inscrit un seul but en douze matches. Après une pige au FC Thoune, avec 7 buts en 34 matches, c'est en jouant au FC Lucerne qu'il commencera à dépasser la barre des 10 buts en championnat pour une équipe, avec 17 réalisations en 53 parties  pour le FCL. Ces performances vont attirer les recruteurs du Servette de Genève qui embaucheront le Bälois de naissance. Nouveau millénaire, nouvelle donne. Avec les Grenats et Blancs, il va s'imposer comme un fin renard des surfaces. Il restera trois ans à Genève, remportant la Coupe de Suisse, et marquant à 36 reprises en 64 rencontres. Mais tout doucement, la SFL devient trop petite pour lui, et il rejoint le Stade Rennais pour 10 millions d'euros.

Au début de son séjour breton, l'attaquant peine à trouver ses marques, et ne fait trembler les filets qu'une fois en 13 apparitions en Rouge et Noir. Mais l'année d'après, avec une préparation et une entente plus évidente avec le reste de l'équipe, et surtout l'arrivée de Lazslo Bölöni, Alex est plus à l'aise, et le numéro 13 des Rennais commence à faire sérieusement trembler les cages et les défenses adverses, en marquant 19 fois en Ligue 1 derrière l'Aigle des Açores, Pedro Pauleta. Et le bougre ne s'arrêta pas là, la saison suivante, i atteint la vingtaine, et ramasse au passage le trophée de meilleur buteur de L1, devant son collègue portugais cette fois-ci. . Puis, vint la saison pré-coupe du monde 2006, il se blesse et traverse la saison en traînant la patte, inscrivant son nom au tableau d'affichage à 7 fois en 23 parties. Après le mondial en Allemagne, il fera l'aller-retour pour vider son casier rennais,  puisqu'il s'engage avec le Borussia Dortmund pour cinq millions d'euros.

Son arrivée Outre-Rhin se passe très bien, il finit meilleur buteur du club dès la première saison, et deuxième meilleur scoreur derrière le Grec de Bochum, Theofanis Gekas, avec seize caramels dans la musette. D'après le magazine Bild, il sera élu "meilleur joueur de la saison".La saison suivante par contre, ses blessures le rattrapent, notamment à la hanche, mais il parviendra à inscrire 4 buts en 13 matches avec les Schwarzgelben. Sa dernière saison au Westfalenstadion est plus honorable, avec douze unités en 29  Buli-Spiele. À l'été 2009, après 3 ans dans le championnat préféré de Kaiser Franck, il rentre au bercail dans son club formateur, le FC Bâle. 

En bon buteur qu'il est, de retour à la maison, le vieux continue de faire ce q'il fait le mieux: marquer. Et depuis qu'il est rentré au pays, il a trompé le gardien adverse à 71 fois en 94 rencontres, remportant le championnat à chaque fois , une Coupe de Suise en 2010, et finissant soulier d'or de SFL en 2011. Un dernier baroud d'honneur lui permettra en Coupe d'Europe d'éliminer Manchester United des phases de poules 2011/12 quasiment à lui tout seul, en marquant 3 buts en 2 matches. 

Il a fait partie des derniers de sa race, les rôdeurs de surfaces, et partout où il est passé, il a laissé l'image du mec sympa, ayant mouillé le maillot, et avec 241 buts en 487 matches en club , plus 42 pions en 82 apparitions avec la Nati, d'un gars ayant eu des résultats partout où il est passé.

Camille Franciosi
#Camouf

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Batigol, le renard d'un autre temps

23/4/2020

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Salut les footeux! Alors que le monde du football a été vampirisé ces dernières années par deux attaquants hors normes aux statistiques stratosphériques, on perd à part quelques spécialistes, les pivots, les avant-centre , les fox in the box comme aiment à les appeler les anglais. Mais j'ai envie aujourd'hui de parler d'un homme qui était un prototype de ces surface killers dans les années 90, un de ceux qui vivaient dans les 16m50, une idole de la Serie A également : Gabriel Omar Batistuta, aka Batigol!

Le jeune Gabi n'est pas vraiment ce qu'on appelle un grand dribbleur, il mise plutôt sur son engagement et ses capacités athlétiques. Il n'est pas encore non plus le genre de joueur à s'attacher à un maillot, comme le prouvent les trois clubs en quatre ans à ses débuts ( Newell's Old Boys, River Plate, puis Boca Juniors, ce qui lui vaudra un accueil plus que houleux quand il reviendra avec les Xeneizes au Monumental ). Il ne jouera pas titulaire à chaque reprise, mais remportera quand même un championnat avec Boca en 1990 et jouera une finale de Copa Libertadores avec Newell's Old Boys en 1988. Après 52 matches et 21 réalisations sur sa terre natale, le tout jeune international argentin met les voiles vers le Vieux Continent à la fin de la saison 1990-91, et vers le club qu'il fera sien, la Fiorentina.

Ses deux premières saisons sont bonnes, avec 29 buts en 59 matches, ce qui fait un ratio de près de 0,5 but/match, mais cela n'empêche pas la Fio d'être reléguée en fin de saison 1992/93. Il restera au club en Serie B, ce qui prouvera pour la première fois de sa carrière sa volonté de rester dans un club.
La saison suivant la remontée sera la consécration pour l'ange Gabriel sous le maillot florentin. Le buteur albiceleste sera sacré Capocanonniere de Serie A en 1995 avec 26 pions au compteur. La saison suivante, il remporte la Coupe d'Italie en 1996, et il découvre les charmes de la Coupe d'Europe, puis l'année d'après il poussera le bouchon encore plus loin, en allant jusqu'en demi-finale de Coupe des Coupes, où son chemin s'arrêtera face au FC Barcelone d'un certain Luiz Nazario de Lima, Ronaldo qu'ils l'appellent, je connais pas ce brésilien... Batigol sera l'homme qui signera les succès de la Viola lors des campagnes européennes, avec 11 buts en 21 matches, notamment en 2000 face à Arsenal.
Et en sélection? Bin notre Gabi, il plante, et il joue même ds Coupes du Monde, en 1994 pour la der du Pibe de Oro Maradona où il marque 4 buts, et au Mondial français en 1998, où il finit 2e meilleur buteur du tournoi avec 5 buts derrière le croate Davor Suker et ses 6 buts, ou des Copa America où il finira soulier d'or en 1991 et 1995. Il est d'ailleurs encore en 2020 le deuxième meilleur buteur de l'histoire de la sélection Argentine avec 56 buts derrière l'ovni Messi.
Il devient même le meilleur buteur de l'histoire du club toscan (il finira avec 209 buts en 325 matches). Mais l'armoire à trophée est plutôt peu remplie, et surtout, il n'a toujours pas remporté de Scudetto, 9 ans après son arrivée, malgré les Effenberg, les Rui Costa et les Mijatovic qu'il a côtoyé.
C'est ainsi qu'il est transféré à la Roma en 2000 pour 35 millions d'Euros. Et c'est avec les Giallorossi qu'il parviendra à décrocher son unique Scudetto, et ce dès sa première saison dans la capitale italienne, en étant à la tête d'un trio qu'il forme avec l'Aeroplanino Vincenzo Montella et Il Puppone Francesco Totti et en faisant trembler les filets à 20 reprises. La seconde saison dans la Ville éternelle sera moins prolifique avec seulement 6 pions en 23 matches, puis seulement 4 en 12 matches, la faute à des genoux ne pouvant plus porter le vieux lion. Une pige à l'Inter Milan en 2003 où il n'inscrira que deux malheureux buts en 12 buts seront sa dernière halte européenne, avant d'aller cachetonner pour deux saisons à Al-Arabi Doha.  Sous le soleil et les pétrodollars, et malgré des genoux plus que récalcitrants, il finit meilleur buteur du championnat qatari en 2004 avec 25 buts, avant de raccrocher les crampons au cours de la saison suivante.

Depuis la fin de sa carrière, Batigol a été en Australie, il a été préparateur physique, il a même été entraîneur adjoint de l'Argentine en 2012. Et il n'est pas étonnant que les Tevez , Agüero, Dybala et autres Crespo aient fit aussi souvent tremblé les filets, s'ils ont suivi les conseils du vieux sage aux 358 en 623 qu'a été Gabriel Omar Batistuta.

Camille Franciosi 

​#Camouf
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Quand l'Al Haaland rencontre Keane Kong

22/4/2020

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Salut les footeux! Aujourd'hui on va un peu parler de bagarre. Tout le monde (dans ceux qui ont suivi le football ces derniers mois ) connaissent le prodige du BVB Erling Haaland, mais combien connaissent le papa, Alf? Et oui, le mec a le même prénom que cet extraterrestre mangeur de chats
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Et pourtant, le père du Mbappé danois a eu une querelle quelque peu ...mouvementée avec un des bad boys les plus iconiques des 90's, j'ai nommé l’irlandais Roy Keane. 

La première partie de la rencontre entre nos deux hommes se déroule le 27 septembre 1997, lors d'un déplacement de Manchester United, l'équipe de Roy Keane à Elland Road, l'antre du Leeds United d'Alf Haaland. Sur un duel à 10 minutes de la fin du match, sur une (rare) accélération de l'irlandais, le danois vint le percuter. Keano s’effondre et reste au sol. le défenseur de Leeds se penche sur lui, et lui hurle dessus en l'accusant de simuler , et lui sommant de se relever, en compagnie de son coéquipier David Wetherall. Keano, le dur à cuire et capitaine des Red Devils en était incapable, et pour cause: il venait de se rompre les ligaments croisés, et de mettre fin prématurément à sa saison.

La deuxième partie de notre histoire se passe de l'autre côté du miroir..euh de l'an 2000, le 21 avril 2001 pour être exact. Nous jouons les dernières minutes d'un Derby of Manchester qui oppose un Roy Keane presque trentenaire, et étant le chien de garde d'un MU recevant un Manchester City qui n'est pas encore la machine que l'on connaît aujourd'hui, et qui s'est offert les services d'un Alf Haaland dépourvu de temps de jeu du côté de Leeds.  Et à la 86e minute de ce derby, le numéro 16 des locaux prit sa revanche. Sur une balle anodine près de la ligne de touche, Keano fit ce dont il rêvait depuis près de quatre ans: un tacle au niveau du genou du danois, le laissant gémissant par terre. Il se pencha sur son Némésis en lui disant: " Ne te penche plus jamais au dessus de moi en disant que je simule, et ce coup est aussi pour ton pote Wetherall, fais lui passer le message!". Le capitaine d'United n'attendit pas que l’arbitre de la rencontre, Mr Elleray sorte le carton rouge pour laisser son brassard au sol et rentrer aux vestiaires. Haaland ne disputa plus que six rencontres avec son club ou avec sa sélection , avant de prendre sa retraite, la faute à un genou jamais remis. Roy Keane écopa de cinq matches de suspension et d'une amende de 150000 livres, mais c'est peu-être aussi ce jour-là qu'est née la légende de Keano. Je vous laisse avec une vidéo de l'histoire, et je vous dis "portez-vous bien"! Ciao!

Camille Franciosi

​#Camouf
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Le renard argentin

20/4/2020

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,Salut les footeux! Je voulais faire cet article le 17, mais je n'ai pas pu, donc je le fais aujourd'hui, le 20, car le 17 et le 20 sont les numéros qui ont marqué la carrière de notre homme d'aujourd'hui. 
Je vais vous parler non pas du renard argenté cher à Rabbi Jacob, ni de Penna Bianca Ravanelli, mais du plus argentin des français: David Trezeguet.

Pour la petite carte d'identité, David Sergio Trezeguet est né le 15 octobre 1977 à Rouen de deux parents argentins. Son père Jorge évoluait alors en tant que défenseur dans le club de la ville. À deux an, David retourne avec ses parents en Argentine et grandit sans parler français, mais avec un intérêt certain, son père étant fan de Serge Blanco et d'Alain Prost. Il débuta sous les couleurs de Colegiales, une équipe de quartier du nord-est de Buenos Aires, avant de s'engager à 8 ans pour le CA Platense, pour lequel il jouera dans toutes les sections de jeunes, jusqu'à arriver en équipe première à 16 ans et demi le 12 juin 1994 contre Gimnasia la Plata. Quatre matches et une rencontre avec le recruteur Rafael Santos plus tard son départ en Europe était acté, restait à savoir dans quelle écurie le jeune attaquant allait atterrir pour la saison 1995-96. À l'été 95, il fait un essai d'un mois au PSG mais le board parisien ne le garde pas, et lui fait savoir à 3 jours de la fin du mercato. Il tenta alors une séance d'entraînement à Monaco, où les responsables du club, dont l'entraîneur d'Alors Jean Tigana le firent signer immédiatement en tant que stagiaire.

D'abord dans l'effectif de la réserve de Laurent Banide, il fit son premier match officiel le 30 janvier 1996 en Coupe de la Ligue lors d'une défaite 0-1 face à Lyon.  Sa première partie en D1 française fut le 7 février 1996, lors d'une victoire 1-0 face au club qui n'avait pas voulu le recruter l'été d'avant, le PSG. Il se fera repérer par le responsable des Espoirs, Gerard Houillier qui le fera jouer en jeunes dès novembre 1995, et un match contre la Slovaquie où il frappera d'un doublé. Il sera sacré champion d'Europe avec sa catégorie d'âge l'été suivant. Quatre autres matches avec l'ASM suivront au cours de sa première saison, puis cinq lors de la saison d'après qui lui permettront d'inscrire la première ligne de son palmarès, avec le titre de champion de France 1996-97. La Coupe du monde des U20 sera le lieu de sa première récompense individuelle, finissant 2e meilleur buteur du tournoi avec 5 buts derrière le brésilien Adailton. Lors du départ de sa troisième saison sur le Rocher, David n'est que le 6e choix, derrière Anderson, N'doram, Ikpeba, Spehar, et son ami et coéquipier chez les Bleuets, Thierry Henry. Mais le départ de Sonnygol pour Barcelone ainsi que la blessure du tchadien laisse du temps de jeu au jeune buteur qui explose au meilleur moment. Après un but lors de sa première titularisation de la saison avec l'équipe première, le 5 septembre 1997 face à Cannes offrant au passage la victoire aux siens, 17 autres cacahuètes viendront garnir les stats de celui que ses coéquipiers surnomment "Bati" comme son illustre compatriote Gabriel Batistuta. 4 réalisations en Coupe d'Europe, dont un doublé pour son premier match, face aux Belges de Lierse, ainsi qu'une reprise de volée gargantuesque flashée à 163 km/h inciteront le sélectionneur Aimé Jacquet à le prendre avec l'équipe de France A lors du match d'inauguration du Stade de France en janvier 1998 face à l'Espagne.  Six mois plus tard, le jeune franco-argentin participait à nouveau à un mondial et le remportait cette fois, lors d'une finale France-Brésil un certain 12 juillet... Mais le jeune buteur continue d'affoler les statistiques les saisons suivantes, en marquant 12 buts en 1998/99, puis 22 buts en 1999/2000, ce qui est son meilleur total en France et son 3e meilleur sur l'ensemble de sa carrière. Avec un nouveau statut de buteur redouté, il va décrocher avec la France l'euro 2000, en inscrivant le but en or lors de la prolongation face à l'Italie. Une Italie qui accueillera son bourreau à la fin de l'été, l'international français signant à la Juventus Turin pour 150 millions de Francs( 23M d'euros). 

Il retrouve son coéquipier en bleu Zinédine Zidane sous le maillot bianconero, et évolue souvent avec la légende du club Alessandro Del Piero avec le meneur français derrière eux. Celui qui est devenu "Trezegol" n'a pas le temps, il est meilleur buteur du club dès son arrivée avec 14 buts. Et la saison d'après sera sa meilleure sur le plan comptable, malgré le départ de Zidane mais peut-être grâce aussi à celui d'Inzaghi, ce qui lui laisse le poste de finisseur numéro un de la Vecchia Signora et une saison à buts en Serie A qu'il remportera avec la Juve, un titre de co-meilleur buteur partagé avec Dario Hubner de Piacenza, et une deuxième place au classement des buteurs en Ligue des Champions derrière le mancunien Van Nistelrooy avec huit pions. Sa forme stratosphérique n'empêchera pas les Bleus de se crasher au mondial  asiatique à l'été suivant . Les trois saisons suivantes seront tronquées par des blessures, même si le ratio de Trezegol quand il joue est très bon avec 36 buts en 60 matches de championnat. Il atteindra même la finale de Ligue des Champions en 2003, mais ratant son pénalty face à Dida, le portier brésilien du Milan AC. L'approche du Mondial dût éloigner les pépins physiques et faire repousser les ailes du Roi David, puisqu'il réalisa sa deuxième meilleure saison sous le maillot turinois en 2005/06 par 23 fois en championnat et 6 fois en C1. Il disputa une nouvelle finale de mondial en 2006, mais échouant cette fois-ci à soulever la babiole dorée, encore une fois à cause d'un tir au but manqué. Après le Mondial allemand, qui sera sa dernière compétition en Bleu, il suivit Buffon, Camoranesi, Nedved et son compère d'attaque Del Piero dans l'aventure Serie B, avant de remonter l'an suivant. Il resta trois années supplémentaires dans le Piémont, pour arriver à l'intersaison à 171 buts en 319 matches sous les couleurs blanches et noires, ce qui fait de lui le meilleur buteur étranger de l'histoire du club.

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Il part pour Alicante pour jouer avec l'Hercules, pour faire plaisir à sa femme d'origine espagnole, souhaitant renouer avec son pays d'origine. À Alicante, il inscrit 12 buts en 31 matches, est le meilleur buteur du club et scorant contre des gros de la Liga (Real, Valence, Villareal), mais n'empêchant toutefois pas le club d'être relégué. Trezegol libéré de son contrat par le club espagnol s'offre une mini-pige lors de la seconde moitié de l'année 2011 aux Emirats Arabes Unis au Baniyas SC, n'y jouant que quatre matches. Il retournera sur ses terres d'enfance en décembre 2011 pour relever un géant sud-américain à terre: River Plate, alors descendu en seconde division argentine. Il y évoluera un an et demi, t inscrira 17 buts en 37 matches avant d'être prêté aux Newells Old Boys (aka le club d'enfance de Messi), où il inscrira 10 buts en 30 matches. Un dernier tour par l'Indian Super League et le Pune FC où il inscrira 2 buts en 9 matches, dont un à l'ancien international anglais David James sera le chant du cygne pour le buteur.
Où qu'il soit passé, David Trézéguet a fait lever les foules, et comme le chantaient les travées du Stadio delle Alpi, "Quand il joue, il marque toujours Trezeguet!"

​Camille Franciosi

​#Camouf



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Un jour, une action

16/4/2020

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Pas mal pour un mec qui avait peur de l'avion
Salut les footeux! Cette fois ci, on va lancer un petit truc, il y a des moments où le temps se suspend, où on attend le dénouement , et là aujourd'hui on va parler du but élu plus beau but de la Coupe du Monde 1998. Je veux évidemment parler du but du hollandais non-volant Dennis Bergkamp face à l'Argentine.
On va resituer un peu le contexte: on est en quarts de finale du Mondial joué en France, et le score est de un partout, après une ouverture du score de Kluivert sur une passe de ... Bergkamp , et une égalisation du Piojo Claudio Lopez, et on se dirige vers la prolongation. Mais après une action qui voit Batistuta trouver les montants de Van Der Sar quelques instants plus tôt, c'est Frank De Boer qui récupère le ballon. On joue la 89e minute, et les deux anciens coéquipiers de l'Ajax Amsterdam échangent un regard. Le frère de Ronald envoie une passe de plus de cinquante mètres en direction de son attaquant. L'attaquant d'Arsenal accélère, met quelques mètres dans la vue de Roberto Ayala. Il se retrouve à hauteur du point de pénalty dans la partie droite de la surface de réparation argentine, avec Ayala en train de revenir sur lui pour lui bloquer le chemin vers les cages de Carlos Roa.
Et là... Il saute, contrôle le cuir en l'air du gauche, sur le pas d'après, il crochète son vis-à-vis, il se retrouve à l'angle des six mètres avec un Carlos Roa vigilant au premier poteau, il peut pas frapper intérieur pied droit, le but étant sur sa droite. Alors il frappe fort de l'extérieur du droit en visant le poteau opposé, et ça part sous la barre du portier albiceleste. 
Il mettra un autre but du même genre avec Arsenal en 2002 contre Newcastle, qui sera élu plus beau but de l'histoire du club, mais ça c'est une autre histoire.
En attendant, je vous souhaite à tous une bonne journée, portez-vous bien et je vous dis à plus!

Camille Franciosi

​#Camouf
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Histoire de familles

15/4/2020

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Gudjohnsen père et fils lors d'un rassemblement avec l'équipe nationale d'Islande en 1996
Salut les footeux! Juste avant ce fichu confinement, on parlait beaucoup du fameux prodige de Dortmund, Erling Haaland (oui, je l'écris à la française, j'ai pas de clavier virtuel norvégien), et du fait que son papa était déjà un footballeur professionnel, Alf Haaland, qui a évolué principalement en Premier League ( Nottingham Forrest, Leeds, et Manchester City). Et je me suis dit que ça serait sympa de faire un petit tour pour voir (depuis les années 90's au moins pour les fils/petit fils) qui a hérité des bons gènes (ou des relations) de Papa/Papy.

Arnor et Eidur Gudjohnsen: J'ai décidé de mettre les deux islandais en premier, car c'est les seuls à avoir joué tous les deux dans un même match de sélection nationale, lors d'un match international contre l'Estonie le 24 avril 1996. Eidur Gudjohnsen, alors joueur du PSV Eindhoven, (où il côtoie notamment  un certain Ronaldo) remplace son père Arnor Gudjohnsen, alors joueur d'Örebro, en Suède.

Alexei  Sr, Alexei Jr, et Roman Eremenko: Le père, Alexei Senior a remporté plusieurs trophées avec son fils ainé Alexei Jr , deux championnats de Finlande avec le HJK Helsinki en 2002 et 2003, ainsi que la Coupe de Finlande 2003. Le père a également joué au FF Jaro avec son fils cadet Roman en 2004-2005, sans remporter de trophées cette fois-ci. Les deux frères ont évolué ensemble de 2011 à 2013 au Rubin Kazan.

D'autres papas footeux ont pu taper le ballon avec leur fils à un niveau au moins semi-professionnel: le Ballon d'Or 1999 Rivaldo et son fils Rivaldinho avec Mogi Mirim en 2015 lors d'un match de deuxième div' brésilienne contre Macaé, où les deux marqueront, ou encore la légende suédoise du Celtic Henrik Larsson qui a terminé sa carrière au Hogaborgs BK en jouant avec son fils de 15 ans Jordan. 

Certaines familles poussent même le vice à avoir trois générations de footballeurs dans leurs rangs, comme les Maldini avec Cesare dans les années 50/60, Paolo des années 80 aux années 2000 et Cristian qui a fait ses débuts au Milan avant d'être transféré, ou les Weiss, où Vladimir, Vladimir et... Vladimir Weiss ont joué ou été formé à l'Inter Bratislava, Vladimir n°2 entraînant même Vladimir n°3 en sélection nationale lors de la Coupe du Monde 2010. Même chez les français, on peut trouver ce phénomène, avec Jean, Youri, et Oan Djorkaeff. Le grand-père ayant évolué avec Lyon et Marseille dans les années 60, le fils étant un des champions du monde 1998, et le fils faisant ses preuves actuellement à St Mirren, dans le championnat écossais.


Après, beaucoup de joueurs actuels suivent la trace de leur géniteur, en voilà quelques exemples:

Carles et Sergio Busquets: le papa était remplaçant au Barça de 1988 à 1998, alors que le fils est une des pierres angulaires des Culés depuis 2008. À savoir que le frère cadet Aitor est concierge du centre d'entraînement du FCB.

Un autre qui a fait mieux que papa Miguel, c'est Pepe Reina. Même si le père détenait le nombres consécutives de minutes sans prendre de but , 824 dans les cages du Barça des années 70, le fils a tout simplement été champion du monde avec l'Espagne en 2010 ainsi que l'Euro en 2008 et 2012.

D'autres reprennent les gants paternels, mais pour jouer dans les clubs adverses. Si le Big Dane Peter Schmeichel est une légende chez les Red Devils de Manchester United , son fils Kasper a fait ses débuts en Premier League chez les Sky Blues de City avant de devenir champion avec le surprenant Leicester.

El Cholo Simeone a été un excellent joueur avant d'être l'exubérant meneur d'hommes sur le banc de l'Atletico Madrid. Ayant laissé de très bons souvenirs en Serie A notamment à la Lazio et à l'Inter, ce n'est pas étonnant de retrouver son fils Giovanni dans un effectif de la Botte, en l’occurrence, la Fiorentina. 

La Fiorentina qui aime bien les fils de , car après avoir eu le père Chiesa, Enrico , qui joua pour la Viola de 1999 à 2002, c'est maintenant le jeune international Federico qui plante pour les florentins.

En France aussi, on a des maillots qui se passent de générations en générations, comme chez les Ayew par exemple. Le papa, Abedi Ayew, dit Abedi Pelé a soulevé la Ligue des Champions 1993 avec l'Olympique de Marseille. Ses fils André et Jordan joueront également pour le club phocéen. Les deux frères se retrouveront d'ailleurs en 2018 sous le maillot gallois de Swansea. 

On peut également citer les Kluivert, attaquants de père en fils. Le papa, le bourlingueur Patrick a eu ses grandes heures à l'Ajax ou au Barça (encore un décidément), alors que le fils Justin est en train de percer à l'AS Roma.

Comment ne pas parler de descendance footballistique sans parler de France 1998? Ils voient leurs jeunes arriver en pro, comme Lilian Thuram le parmesan dont le fils aîné Marcus joue à Mönchengladbach, et le plus jeune Kephren vient de débuter à Monaco, ou Zinédine Zidane, dont les quatre fils, Enzo, Luca,Théo et Elyaz sont passés par le Real Madrid ou sa réserve de la Castilla.

Auraient pu être aussi mentionnés et passés par la Ligue et/ou l'équipe de France: Pierre et Pierre-Emerick Aubameyang, Bruno et Valère Germain, Alain et Thibault Giresse, Bruno et Nolan Roux, Japhet et Kevin N'Doram, Jean-François, Lucas et Theo Hernandez, George et Timothy Weah.

Qui sait, peut-être qu'un jour , ce sera un autre Franciosi qui vous contera des histoires de foot? Sur ce, portez-vous bien et à très vite. 

Camille Franciosi

#Camouf
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