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Ribérygolo

7/10/2022

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​En ce vendredi 07 octobre 2022, une des figures (au sens propre comme au sens figuré) des années 2000-2010 raccroche les crampons. Un jeune homme au physique particulier, au dribble assez rapide que ses punchlines étaient légendaires, un personnage attachant autant par son jeu sur le terrain, que sa personnalité en dehors. En partant du Nord de la France jusqu’au Sud de l’Italie, en passant par la Turquie et l’Allemagne, retour sur la carrière de Franck Ribéry.
​Le petit Franck naît le 7 avril 1983 à Boulogne-sur-Mer. À deux ans, lors d’un accident de voiture, il est blessé au visage, ce qui lui laissera des cicatrices qui seront son signe reconnaissable. Doué balle au pied, il intègre le centre de formation du LOSC à l’âge de douze ans. Mais le jeune Franck est une tête brûlée, doté d’un caractère fougueux, un peu trop peut-être car à seize ans, ses écarts de conduite, associé à un parcours scolaire peu en réussite incite les Dogues à se séparer du talent. Le jeune joueur revient dans sa ville et joue à Boulogne en CFA, avant de passer dans l’équipe première. Mais comme déjà dit, Franck a un caractère … de cochon, se brouille avec ses dirigeants, et plie bagages pour Alès, où il ne passera qu’une saison, avant que le club dépose le bilan. ​Sans club, mais marié à Wahiba, le jeune Franck a 20 ans et va commencer à travailler sur les chantiers avec son père, mais se fait vite recruter par le stade Brestois, l’ayant repéré lors de son passage en CFA et en National. Il finit meilleur passeur de la saison avec 23 passes décisives.
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Il est repéré à l’été 2004 par l’entraîneur du FC Metz Jean Fernandez suite à un bon match face à Nantes malgré une lourde défaite de Brest. Dès le départ avec les Grenats, il explose. Dès son premier match face à Nantes, il délivre une passe décisive en fin de match pour le but de la victoire. Les journées 3 et 4 de cette Ligue 2004-05 sont ses gros morceaux pour les Grenats avec Lyon et l’OM, mais pas pour le jeune milieu offensif, qui va marquer le but du match nul face à l’OL, avant de délivrer 2 caviars lors d’une victoire 3-1 face à Marseille. Un autre but face à Toulouse lors de la dernière journée, et au mercato d’hiver par un frais matin d’hiver, le jeune joueur se barre en catimini pour aller s’engager avec le club turc de Galatasaray le dernier jour de janvier 2005 pour 5 Millions d’euros.
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Il ne restera que 6 mois dans la capitale turque, mais au-delà de ses stats correctes, 1 but et 5 passes décisives en 17 matches, c’est du personnage Ribéry dont les spectateurs du Stade Ali Sami Yen deviennent fans. Ce joueur rapide et percutant à la gueule cassée, avec un profil à la Rocky Balboa courant à fond 90 minutes durant, c’est plaisant. Mais Franck revient en France dès l’été 2005, et c’est une des équipes qu’il a martyrisé la saison d’avant qu’il rejoint, l’OM et gratuitement vu que Ribéry rompt son contrat avec le club turc. 

​Scarface rayonne dans la cité phocéenne, et dès la première saison, les performances sont là. Le minot dispute 53 matches, inscrivant 12 buts et claquant 8 passes décisives. Sa saison est tellement remarquée,  étant sacré meilleur espoir, et ayant mis le but de la saison face à Nantes, que Raymond Domenech le sélectionne parmi les 23 Bleus allant au Mondial 2006. Il y inscrit un but en 8es de finales face à l’Espagne qui voulait envoyer Zidane à la retraite. Malheureusement pour la France, le sacre final ne sera pas au bout, Italie, coup de boule, etc… 
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Ribéry enchaîne sur une seconde saison marseillaise, sans avoir fait part d’envie de départ, dont la direction marseillaise n’a que faire. Malgré une blessure au pied qui l’éloigne pendant plusieurs semaines, il est un des moteurs de cet OM avec Samir Nasri. Mais après 89 parties sous le maillot ciel et blanc, c’est un mastodonte européen qui vient le chercher à l’été 2007. Le Bayern Munich, en pleine reconstruction va recruter le natif de Boulogne pour 30 Millions d’Euros ! ​

​En arrivant, il joue la dernière édition de l’éphémère Coupe de la Ligue allemande, finissant même meilleur buteur avec 4 buts en 3 matches dont un doublé face au Werder Brême. 
Le numéro 7 bavarois va se sentir comme un poisson dans l’eau et va commencer à faire des blagues à ses coéquipiers, ce qui n’est pas le goût de tout le monde, notamment d’Oliver Kahn qui a pris quelques douches inattendues préparées par celui qui est désormais surnommé Kaiser Franck de l’autre côté du Rhin. Mais un Ribéry à l’aise dans sa vie est un Ribéry qui marche sur le terrain, et la complicité qu’il développe hors des pelouses avec l’attaquant italien Luca Toni, formant une sorte de Laurel et Hardy du Bayern, se voit aussi sur la pelouse. ​
Avec 19 buts et 20 passes décisives en 46 matches, Ribéry est LE joueur à suivre en Bundesliga. A l’Euro 2008 cependant, il ne peut empêcher l’élimination des Bleus au premier tour, se blessant contre l’Italie. Les saisons s’enchaînent et se ressemblent cependant pour Ribéry en Bavière, il enchaîne les double-double, et le mondial sud-africain approche. Avant de partir au Mondial, Ribéry va connaître sa première finale de Ligue des Champions, perdue 2-0 contre l’Inter de Mourinho, sur un doublé de Milito.
​Le voyage sud-africain est une catastrophe totale, sur et en dehors du terrain. Les bleus ne gagnent pas, ne marquent pas, se battraient entre eux et finissent par ne même plus descendre du bus ! Franck serait un des leaders de ce capharnaüm sans nom, il viendra cependant s’exprimer sur le plateau de Telefoot en claquette-chaussettes aux côtés d’un sélectionneur totalement démissionnaire (il en aura mis du temps dis donc). 
De plus, cet été, l’affaire Zahia explose au grand jour, pour rappel, Zahia étant une jeune femme mineure vendant son corps, et ayant passé du temps avec des joueurs de l’Equipe de France, dont Ribéry. Malgré cela, le Bayern et ses dirigeants maintiennent  leur confiance au milieu français, et les performances sont toujours au rendez-vous, malgré une élimination précoce en C1, face à l’Inter Milan en 8es en 2010-2011. ​Mais la Finale de 2012 a lieu à Munich, et le Bayern d’un Ribéry flamboyant, avec un retour au Vélodrome en quarts de finale, et une demie face au Real Madrid, c’est le Chelsea de Didier Drogba qui vient fouler la pelouse de l’Allianz Arena, avant de partir avec la France à l’Euro 2012. Le plan est presque parfait, lorsque Thomas Müller ouvre le score à la 83e minute sur un centre de Toni Kroos. Chelsea égalise à la 88e par Drogba sur un corner tiré par Juan Mata. Le Bayern a une occasion en or lors de la prolongation de reprendre l’avantage, mais Robben voit son pénalty sorti par Cech, tout comme le seront quelques minutes plus tard ceux d’Olic, puis de Schweinsteiger, Mata étant le seul londonien à ne pas transformer le sien. Deux finales perdues en 2 ans, et ce n’est pas l’Euro 2012, et la sortie en quarts contre l’Espagne qui va arranger les affaires de notre Francky. 
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​Mais le Bayern est porté par un duo Robbery qui casse la baraque, notamment Franck qui fait une saison à 11 buts et 23 passes décisives, dont 15 en Bundesliga. Mais la plus décisive, peut-être de sa carrière, c’est à Wembley qu’il va la faire, à son jumeau néerlandais. En finale de Ligue des Champions, la 3e en 4 ans, le Bayern affronte l’équipe qui lui a piqué sa couronne de roi d’Allemagne ces deux dernières années, le Borussia Dortmund. Alors que Mandzukic ouvre le score à la 60e sur un mouvement initié par Ribéry, et servi par Robben, le BVB égalise huit minutes plus tard, sur un pénalty de Gündogan, suite à une faute de Dante sur Reus. Le Bayern va-t-il connaître une 3e défaite en 4 ans ? Non, car à la 89e sur un long dégagement de Boateng, Ribéry contrôle dos au but avant de talonner pour Robben qui finit sur la gauche de Weidenfeller ! 
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​Il fera le quintuplé cette année avec tout ce qui est possible d’être gagné en club. Mais au Ballon d’Or, ce n’est pas suffisant devant le titre de meilleur buteur de la Ligue des Champions de CR7 mais qui n’a… rien gagné cette saison, et des 60 buts de Leo Messi et qui a quand même, signalons-le gagné la Liga, attention ! Bref, la FIFA n’en étant pas à son coup d’essai avec la mascarade, euuuh pardon le Ballon d’Or FIFA CR7-Messi, euh France Football, Ribéry, a un 3e Mondial en ligne de mire, au Brésil. 

Après une saison domestique de nouveau balayée, mais un titre continental perdu en demi-finale, le Real Madrid mettant une claque 5-0 au cumulé aux Bavarois, Ribéry va être appelé, il ne le sait pas encore pour son dernier tournoi avec l’Equipe de France. Tournoi qu’il ne disputera d’ailleurs même pas, une blessure au dos l’obligeant début juin à déclarer forfait. Peu soutenu par les dirigeants de la FFF, il annonce sa retraite internationale après le Mondial, à seulement 31 ans.
Blessé toute la première partie de la saison, il revient en fin d’année, et dispute le 6 décembre 2014 son 186ematch de Bundesliga, passant devant Matthieu Delpierre au nombre de matches de Bundesliga disputés par un français. 
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​La saison 2015-16 est synonyme de blessures toujours plus récurrentes pour le milieu français qui fête cependant son 200e match de Buli en avril 2016, en mettant un ciseau acrobatique face à Francfort. Mais le temps passe, et l’âge commence à peser sur les épaules du français. En 2019, après 12 ans passés du côté de la Säbenerstrasse, c’est le temps, en même temps que son acolyte néerlandais du flanc gauche, des adieux entre le Bayern et son Franzose préféré, après 425 parties disputés sous le maillot rouge, pour 124 pions et 182 Vorlagen. 

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​C’est la Fiorentina qui récupère le joueur de 36 ans, et il va bien démarrer son histoire avec la Viola. Au bout de la 9e journée, il en est à 2 buts et 2 passes décisives, pas mal pour un pré-retraité. Mais là, c’est le drame. Ribéry écope d’un rouge face à Sassuolo, est suspendu 3 matches, revient jouer contre le Hellas Vérone avant de se blesser le match suivant contre Lecce. Cheville foutue, opération, et 126 jours d’indisponibilité. Le Covid passant par-là, notre Francky a 3 mois de plus pour récupérer, la Serie reprenant fin juin, et Ribéry est présent pour la réception de Brescia. Ribéry est devenu en une saison un des capitaines de l’effectif, et porte le brassard 4 fois lors des sept premières journées. Sa seconde saison en Toscane est cependant moyenne et après une seconde saison à 2 petits buts et 7 passes, son histoire en violet s’arrête

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​Il s’engage pour ce qui sera sa dernière station, la Salernitana, tout juste promue en Serie A le 6 septembre 2021 et qui joue dans les mêmes couleurs que le club dans lequel Franck a explosé, la boucle est bouclée. Une petite saison à 21 matches, la faute à des blessures à répétition  (6 fois en 2012-22), où il signera 3 passes décisives, contre Empoli et Venezia en octobre, puis contre la Roma en avril. Depuis le début de la saison 2022-23, Ribéry n’avait disputé qu’une rencontre, la défaite contre la Roma lors de la 1ère journée, où il avait remplacé le chypriote Kastanos à la 54e minute.

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​Du minot étonnant à Metz au vieux briscard italien, en passant par le joueur de classe mondiale en Bavière, Ribéry n’aura laissé peu de monde indifférent. Personnage clivant, avec ses frasques hors-terrain, maîtrisant à merveille le ballon, mais étant peu ami avec la Langue de Molière (faisant même par moments de meilleures interviews en allemand qu’en français !), la routourne a tourné pour le natif de Boulogne, et s’il avait reçu le passage de témoin un soir d’huitièmes de finale de Coupe du Monde du maestro Zizou, c’est à lui maintenant à presque 40 ans de tirer sa révérence. Pour les débordements, les buts, mais aussi les blagues, les pubs avec ton ami Luca Toni, tes phrases restées dans la mémoire des supporters, je n’ai qu’une seule chose à te dire : MERCI, FRANCK !

Auteur

Camouf, @CamilFranciosi, détenteur d'un maillot bavarois floqué du numéro 7 et ayant vu Ribéry débuter à Metz, pour devenir une légende en Allemagne

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Exploration Coupe Du Monde Groupe A

23/9/2022

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​Salut les footeux ! On est à un peu plus de deux mois de la Coupe du Monde au Qatar. Je le précise tout de suite, et cela n’engage que moi, je ne suis absolument pas d’accord avec ce qui s’est passé lors de l’organisation et de la construction des stades pour ce Mondial. Mais comme depuis ma petite chaise, je ne peux rien y faire, je vais me concentrer sur le sportif. C’est pour cela que chaque semaine jusqu’au mondial, je vais essayer de décortiquer un petit peu ce qu’il y a d’intéressant à savoir sur les différents groupes de l’évènement, et les effectifs qui les composent. Et aujourd’hui on commence avec le groupe A, qui concerne le pays hôte le Qatar, accompagné de l’Equateur, du Sénégal et des Pays-Bas !
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   ​Histoire :
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L’hôte si controversé de la compétition, découvre le tournoi pour la première fois de leur histoire. On parle en même temps d’un pays qui a pris son indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni en 1971 (la 9e Coupe du Monde venait d’avoir lieu un an auparavant !). Cela a été dans les années 2000 le lieu de fin de carrière de plusieurs stars internationales, comme Franck Leboeuf, Stefan Effenberg, Gabriel Batistuta ou encore Pep Guardiola. Les faits sportifs du Qatar sont plus ou moins récents, à part une finale de Coupe du Monde U20 en 1981 perdue contre l’Allemagne de l’Ouest. Après deux quarts de finale de Coupe d’Asie en 2000 et 2011 (donc un an après l’attribution du Mondial 2022), le grand moment des « Al-Annabi » (les Bordeaux, rien à voir avec Wannabe des Spice Girls)  est en 2019 avec la Victoire en finale 3-1 face au Japon après avoir sorti l’Irak, la Corée du Sud et les Emirats Arabes Unis. Le but de Minamino en finale est le seul but encaissé par la sélection qatarie de tout le tournoi, et Almoez Ali avec ses 9 buts dans ce tournoi devient le meilleur buteur sur une phase de Coupe d’Asie, devançant l’iranien Ali Daei.

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Qualification :
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Le Qatar a fini 1er du groupe E dès le 2e tour des qualifications de la Zone Asie devant Oman, l’Inde, l’Afghanistan et le Bangladesh, gagnant sept matches sur huit, et faisant un nul lors de la 2 journée contre l’Inde, distribuant quelques raclées comme le 6-0 contre l’Afghanistan ou le 0-5 face au Bangladesh. Ils terminent meilleure défense de la Zone Asie à égalité avec la Corée du Sud (1 seul but encaissé), mais avec la plus faible attaque des premiers de groupe. En comparaison, le Japon en a planté 46 !
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Composition probable :

                                                        Salah Zakaria

                         Pedro Correia Mohammed Waad- Bassam Al-Rawi

Musab Khoder - Ali Assadala -Abdulaziz Hatem- Akram Afif - Abdelkarim Hassan    
                      
                                            Almoez Ali- Ahmed Alaaedin
Akram Afif
Akram Afif
Almoez Ali
Almoez Ali
​Joueur(s) à suivre :
 
Les deux joueurs à suivre sont pour moi les deux jeunes attaquants Akram Afif (25 ans) et Almoez Ali ( 26 ans).
Akram Afif est un milieu offensif/attaquant passé en jeunes par l’Académie Aspire, regroupant les meilleurs jeunes du Qatar avant d’intégrer de 2012 à 2014 celle de Manchester City, avant de revenir à Al-Sadd. Après des débuts prometteurs chez les belges d’ Eupen, il signe à Villarreal en 2016 où il ne jouera jamais, étant prêté à Gijon une saison, puis à Eupen un an, avant de revenir tristement à Al Sadd, d’abord en prêt, avant d’être transféré en 2020.
Almoez Ali est le meilleur buteur de sa sélection encore en activité avec 39 buts au compteur, non loin derrière Muftar Mansouh et ses 42 pions. Passé lui aussi par la case Aspire Academy, c’est à Eupen qu’il finit sa formation, mais n’y passe pas pro contrairement à son compatriote. C’est chez les autrichiens de Linz qu’il débute en 2015. Après une saison en Autriche, il tente une saison en Espagne au Cultural Leonesa en 3e division, avant de revenir dès 2016 au Pays, à AL-Duhail où il est le capitaine et le 5e meilleur buteur de l’histoire du Club avec 50 buts (le 1er étant un ancien de Ligue 1, l’ex-caennais Youssef El-Arabi et 104 buts)
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 ​Equateur :
 
Les Tricolores (eh oui, l’Equipe de France n’a pas le monopole de ce surnom) sont sur le plan mondial une équipe assez récente car sa première participation à un Mondial remonte seulement à celui (très controversé) de 2002 en Corée et au Japon (ils finiront derniers du groupe). Sur les terres américaines cependant, c’est une équipe qui existe depuis longtemps avec un premier match officiel en août 1938 face à la Bolivie pour un match nul 1-1. On a avec eux la seule équipe (avec le Vénézuela) de la Conmebol, la confédération d’Amérique du Sud, à ne jamais avoir gagné la Copa America. Ça sera cette année la quatrième participation à une Coupe du Monde après les éditions de 2002 donc, 2006 et 2014. La seule fois d’ailleurs où ils ont dépassé les phases de poules est l’édition 2006, avec des joueurs marquants comme l’attaquant Agustin Delgado (2e meilleur buteur de la sélection derrière Enner Valencia), Edison Mendez, le milieu tout-terrain passé par le PSV Eindhoven (un crack sur les PES de l’époque) et l’ailier Antonio Valencia qui jouera par la suite 10 ans à Manchester United, sortant 2e de sa poule derrière l’Allemagne, future demi-finaliste ( aaah les prolongations contre l’Italie…), mais devant la Pologne et le Costa Rica avant de s’incliner face à l’Angleterre sur un coup franc de Beckham en 8es. En 2014, ils font match nul contre la France en poules, mais après une victoire contre le Honduras et une défaite contre la Suisse, on s’arrête ici. Absents en 2018, ils tenteront de faire bonne figure cet hiver.

Agustin Delgado
Edison Mendez
Antonio Valencia
​Qualification :
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L’Equateur a fini 4e des qualifications de la zone Amérique du Sud derrière le Brésil et l’Argentine invaincus et l’Uruguay, avec 7 victoires, 5 nuls et 6 défaites. La phase des qualifications a été contrastée pour les hommes de Gustavo Alfaro, capable de battre l’Uruguay 4-2, de faire match nul contre l’Argentine ou le Brésil à domicile, mais aussi capable de perdre contre le Venezuela ou le Pérou. Deux hommes devant ont contribué fortement à la qualification, Michael Estrada (DC United) avec 6 buts, et Enner Valencia (Fenerbahce) avec 4 buts, marquant à eux deux 37% des buts de la Banana Mecanica. 
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Composition :
 
                                 Dominguez

           Arreaga- Arboleda- Hincapié- Estupiñan

                     Cifuentes- Gruezo- Caicedo
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                         Plata- Estrada- Ibarra
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​Joueur à suivre :
 
Le joueur que j’ai envie de suivre dans cette équipe, c’est Piero Hincapié, le jeune, mais talentueux défenseur gaucher de 20 ans qui en une saison s’est fait une place dans la défense du Bayer Leverkusen. Il est polyvalent car il peut évoluer sur les deux postes de la charnière centrale, et en tant qu’arrière gauche, comme il le fait majoritairement depuis son arrivée en Allemagne (26 matches sur 40 à ce poste), la charnière étant souvent Tah et Tapsoba. Tonique, bon de la tête et rarement blessé (il n’a manqué qu’un match et demi sur 40), il doit cependant faire attention à son caractère, qui lui a déjà valu d’être suspendu 2 fois depuis ses débuts outre-Rhin. Mention spéciale à l’autre Bundesligist du onze-type, Carlos Gruezo, le milieu de terrain défensif de 27 ans évoluant depuis 2019 à Augsbourg et passé par Stuttgart.

Sénégal :


​Je vais vous parler d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Nous sommes à l’été 2002, et le premier mondial joué en terre asiatique débute par un match entre les Lions de la Terenga sénégalais, dont 22 des 23 joueurs évoluent en France et sont entraînés par le français Bruno Metsu, jouant leur premier match de Coupe du Monde et les champions du Monde, d’Europe, et vainqueurs de la Coupe des Confédérations l’an derniers, l’Equipe de France comptant dans ses rangs le meilleur buteur de Premier League Thierry Henry, celui de Serie A David Trézéguet, et celui de Ligue 1 Djibril Cissé. Petit ignorant que j’étais, du haut de mes 14 ans, ce match me paraissait (comme à beaucoup de gens à l’époque) une formalité. Que Nenni mes amis ! Les sénégalais pour leurs débuts en Mondovision ont fait un sacré coup de Trafalgar à nos bleus, en s’imposant 1-0, sur un but du lensois Papa Bouba Diop ! Après un match nul 1-1 face au Danemark, et un surprenant 3-3 contre l’Uruguay d’Alvaro Recoba et du jeune Diego Forlan après avoir mené 3-0 à la pause, les sénégalais se qualifient pour les 8es, où un doublé du sedanais Henri Camara qualifie les siens aux dépends de la Suède d’Henrik Larsson, Fredrik Ljungberg et d’un certain Zlatan. Ils s’inclineront en quarts contre la Turquie en début de prolongations sur un but d’Ilhan Mansiz. 
Ils disputent leur deuxième mondial seize ans plus tard, en Russie, en étant dans le groupe H avec la Pologne, la Colombie et le Japon. Bon, on ne fait pas durer le suspense, ils sortent en poules, après une victoire contre la Pologne, un nul contre le Sénégal et une défaite contre la Colombie, mais à la suite d’une nouvelle règle celle du fair-play (6 cartons jaunes contre 4 pour le Japon), ayant autant de points, de buts marqués et de buts encaissés que le Japon ! Une première dans l’histoire moderne de la Coupe du Monde ! Les sénégalais vont donc disputer leur 3e Mondial, et c’est la première fois qu’ils en disputent un 2e consécutif, mais cette fois en tant que champions d'Afrique en titre, après avoir décroché l'or continental en février 2022.
​Qualification :
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Le Sénégal, désormais coaché par l’ancien capitaine de 2002, Aliou Cissé a été exempté du premier tour de qualifications au Mondial. Au second tour, ils ont fini premiers de leur groupe et invaincus avec 16 points sur 18, ne laissant qu’un match nul face au Togo à l’extérieur en route. Au troisième tour, lors de la « finale » pour la qualification, c’est face à l’Egypte de Mo Salah, qu’ils ont battu en finale de Coupe d’Afrique des Nations quelques semaines plus tôt  qu’ils doivent batailler. Après une défaite 1-0 au Caire, c’est sur le même score que le Sénégal s’impose pour aller décrocher une séance de tirs au but fatidique aux Pharaons, Amr El Solia étant le seul de son équipe à tromper Edouard Mendy.
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Composition :
 
                                  Mendy 

          B.Sarr-Koulibaly-A.Diallo-Ciss

           N.Mendy- I.Gueye- Kouyaté
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               I.Sarr- Diedhiou- Mané
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​Joueur à suivre :
 
Je ne vais pas faire dans le compliqué pour cette sélection, je vais prendre la star offensive Sadio Mané, pour une raison simple : je suis curieux de voir ce que l’ancien messin passé par Salzbourg peut faire en Bundesliga après neuf ans en Premier League, et des passages satisfaisants d’abord à Southampton, puis iconique à Liverpool étant dans le top 50 des apparitions sous le maillot des Reds (269 parties), et le 8e meilleur buteur de l’histoire des Scousers avec 120 pions. Il a la lourde tâche cette année en club de remplacer le goleador polonais Robert Lewandowski qui n’est rien d’autre que le deuxième meilleur buteur du FCB avec 344 buts en 375 matches ! Pour l’instant il est à 5 buts en 11 matches TTC, passant du poste d’ailier à Liverpool à un buteur mobile chez le Rekordmeister. En sélection nationale, il est, et de loin, le meilleur buteur de l’histoire du Sénégal avec 32 buts, devant Mamadou Niang et Moussa Sow, et le deuxième joueur le plus capé avec 90 capes derrière Idrissa « Gana » Gueye, qui compte une sélection de plus que lui. 

Pays-Bas

Histoire :

Les Pays-Bas, pays de la liberté et du bien vivre, et surtout pays d’artistes, que ce soit hors du pré vert (et non pas Prévert) comme Van Gogh, Vermeer ou Armin Van Buuren, ou sur la pelouse avec une histoire souvent brillante, mais rarement gagnante, de Cruyff à Depay en passant par Johnny Rep, Marco Van Basten, Wesley Sneijder ou encore Arjen Robben. Sur l’histoire du Mondial, on parle sans doute du plus gros chat noir de l’histoire du tournoi. Etre 3 fois finaliste du tournoi, et 2 fois demi-finaliste en 11 participations, et ne jamais soulever le trophée, il s’agit limite d’une injustice au vu de ce que le foot néerlandais nous a apporté, au moins depuis les 70’s ! ​La seule récompense fut continentale, en 1988 d’une volée magistrale du cygne d’Utrecht Marco Van Basten. 
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En 1974, avec une colonne vertébrale ajacide triple championne d’Europe, avec le génie et maestro du Totaalvoetbal Johan Cruyff, Johan Neeskens ou Ruud Krol, les Hollandais se font avoir sur le score de 2-1 par une Allemagne de l’Est réaliste, emmenée elle par l’escouade bavaroise qui prendra la suite de l’Ajax en ce qui concerne les succès européens, la bande des Maier, Beckenbauer et autres Müller claquant aussi un triplé en C1 de 1974 à 76. ​Quatre ans après, au Mexique, sans son gourou portant le numéro 14, qui avait subi une tentative d’enlèvement en 1977 dans son domicile de Barcelone, et ne voulait pas laisser sa femme et ses enfants seuls pendant plusieurs semaines, les Oranje seront cette fois pressés par l’Argentine de Kempes et Passarella en prolongations cette fois-ci. La génération des années 80- début 90 avec les Van Basten-Gullit-Rijkaard ne fera pas mieux qu’un huitième de finales en 1990 ne se qualifiant pas pour les éditions 1982 et 1986. Il faudra attendre 1998, et une équipe Oranje autour du virtuose offensif Dennis Bergkamp, auteur d'un des plus beaux buts de l'histoire du Mondial pour voir les Pays-Bas reflirter avec les sommets, n’étant stoppés que par les brésiliens vice-champions du monde (La, lala, la la… <3). 

​Douze ans plus tard au Mondial sud-africain, la sélection néerlandaise est portée par un Wesley Sneijder en mode Roberto Baggio 94, avec 5 buts en 7 matches, mais la dernière marche est glissante, et après un face à face de Robben manqué par Robben face à Casillas, et un but d’Iniesta encore une fois en prolongations, la Hollande se retrouve une fois de plus avec l’argent autour du cou. Pour le tournoi brésilien de 2014, avec un trio Robin Van Persie- Wesley Sneijder- Arjen Robben au sommet de son art, éclatant l’Espagne championne du monde et double championne d’Europe en titre 5-1 avec ce but iconique de Van Persie de la tête, et avec Van Gaal faisant rentrer Tim Krul pour Cillessen à la 121e pour les tirs au but en quarts de finale, c’est l’Argentine comme en 1978 qui crucifie les rêves bataves en demi-finale aux pénaltys cette fois. 
Après une absence en Russie en 2018, ils reviennent en 2022 en tant qu’outsiders.
​Qualification :
 
Les Pays-Bas de Louis Van Gaal ont fini premiers de leur groupe, ne concédant qu’une défaite 4-2 face à la Turquie lors de la première journée, et s’imposant à 7 reprises sur les 9autres rencontres d’un groupe G les mettant aux prises avec les Turcs, La Norvège, le Monténégro, la Lettonie et Gibraltar. Ils finissent 3e meilleure attaque des leaders de groupe avec 33 buts derrière l’Angleterre à 39 réalisations, et l’Allemagne et ses 36 pions. Attention à la défense cependant, qui est la deuxième moins bonne des premiers de poule (8 buts encaissés) devant la Serbie et ses 9 buts. 
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Composition :
 
                               Cillessen

                 Timber- Van Dijk- Aké

Dumfries- Koopmeiners- De Jong- Blind
                       
                               Gakpo

                      Bergwijn- Depay
 
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Joueur à suivre :
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Le joueur à suivre, qui est connu des suiveurs assidus de foot mais pas forcément du grand public, c’est Cody Gakpo. Le capitaine du PSV Eindhoven, âgé de 23 ans, est principalement aligné sur l’aile gauche d’un 4-3-3 en club, mais peut aussi être aligné en milieu offensif en sélection (4 sélections en tant qu’ailier et 3 en tant que milieu offensif en 7 sélections). L’Eredivisie est lentement trop petite pour le grand ailier (1m89 !) qui explose encore les compteurs depuis le début de saison, avec 10 buts en 9 passes décisives toutes compétitions confondues, dont 8 buts et 6 assists en 7 matches de championnat.


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Camouf, @CamilFranciosi sur l'oiseau bleu, pressé de débriefer les prochains groupes

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Go-Gone Gorilla

18/5/2022

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PhotoOui, Chiello avait des cheveux avant
Salut les footeux! Après une soirée forte en émotions ce lundi soir du côté de Turin, voyant les départs de Bernardeschi, Dybala et Chiellini, il est temps de faire un focus sur la carrière du capitaine de la Juventus, l’iconique numéro 3 (et accessoirement le sosie de Carlo Tentacule dans Bob l’éponge) Giorgio Chiellini.

Né à Pise le 14 août 1984, avec son jumeau Claudio (qui deviendra son agent), il grandit à Livourne. Il commence le football à l'âge de six ans dans l'équipe de jeunes de l'AS Livourne en tant que milieu de terrain. En grandissant, il passe ailier gauche puis trouve finalement sa place en tant qu'arrière gauche à l'âge de treize ans. Chiellini effectue toute sa formation de jeunes à Livourne, de 1990 à 2000.
​Giorgio Chiellini fait ses débuts en professionnel au sein de l'AS Livourne en Serie C1 à l'âge seize 16 ans lors de la saison 2000-2001. Il dispute son premier match le 14 janvier 2001 contre l'Alexandrie Calcio lors de la 18e journée de championnat, puis y effectue deux autres apparitions. La saison suivante, Chiellini joue cinq matchs avec l'équipe amaranta et participe à la remontée de l'équipe en Serie B, terminant à la première place du groupe A de Serie C1. Il découvre la Serie B le 30 mars 2003 lors de la 28e journée contre le Venezia (1-1). Chiellini joue cinq autres matchs de championnat. Le club toscan termine à la 10e place. Lors de la saison 2003-2004, Chiellini devient titulaire et inscrit son premier but professionnel contre Messine (3-0) durant la 2e journée de Serie B. Il joue 41 rencontres de championnat et marque trois autres buts à son poste d'arrière gauche. Le jeune défenseur est l'un des grands protagonistes de la promotion de Livourne en Serie A après plus d'un demi-siècle d'absence. 


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Mais malgré la ferveur des ultras du stade Armando Picchi, Livourne devient alors trop petit, et il part s’aguerrir à la Fiorentina en juillet 2004, sur la base d’un prêt de la Juventus qui l’achète pour 6,5 millions d’euros. En Toscane, Chiellini devient international A, disputant son premier match avec la Squadra Azzurra en novembre 2004, lors d’une victoire 1-0 face à la Finlande. Le 31 octobre 2004, Chiellini marque son premier but sous ses nouvelles couleurs à domicile face à Lecce (4-0). Il marque deux autres fois en 37 apparitions en championnat lors de l'exercice de la saison 2004-05 : contre Parme (2-1) à la 24e journée et contre la Juventus (3-3) à la 30e journée. Chiellini joue au total 42 matchs toutes compétitions confondues, la Fiorentina se sauve in-extremis et termine à la 17e place.

À 1.37 pour pour le golazo de Chiellini
À 1.20 pour le coup de boule de Giorgio
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​Suite à son prêt d’un an réussi, Chiellini rentre dans le Piémont pour débuter sa longue carrière turinoise. À l'été 2005, à 21 ans, Chiellini retourne à Turin après sa première saison réussie en Serie A. Chiellini doit porter un masque de protection pendant plusieurs mois à la suite d'une fracture du nez survenue lors d'un match amical contre le Benfica Lisbonne en août 2005. Il joue moins en raison de la forte concurrence de Zambrotta et Balzaretti. Chiellini prend part à 17 rencontres de Serie A, aidant ainsi la Juve à remporter son 29e Scudetto. Ce titre est ensuite révoqué à la suite de l'affaire Calciopoli. Chiellini régulièrement appelé par Lippi, ne fera par contre pas partie des 23 joueurs appelés pour le Mondial 2006, le sélectionneur préférant l’émergence du palermitain Fabio Grosso. Le club relégué, Chiellini reste au club malgré le départ de nombreux joueurs.

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​Après une première saison à la Juventus où il n'est que partiellement utilisé par l'entraîneur Fabio Capello, il devient titulaire sous les ordres de Didier Deschamps en Serie B. Il inscrit son premier but sous le maillot bianconero le 27 août 2006 contre Naples (3-3) en Coupe d'Italie. À la suite des blessures de Nicola Legrottaglie, Jean-Alain Boumsong et Robert Kovac, il est repositionné en tant que défenseur central par son entraîneur pour quelques matchs. Chiellini signe le premier doublé de sa carrière le 19 mai 2007 sur la pelouse de l'AC Arezzo (1-5) lors de la 39e journée de Serie B. La Juventus remporte le championnat et retrouve l'élite.

2.12 pour voir Chiellini scorer
​Avec le retour de la Juve en Serie A, Chiellini redevient le latéral gauche de l'équipe devant Cristian Molinaro. À la suite de la blessure de Jorge Andrade, il est repositionné dans l'axe de la défense turinoise par l’entraîneur Claudio Ranieri. 
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​La saison 2007-2008 est l'année de sa révélation, passant définitivement du poste d'arrière gauche au poste de défenseur central et contribuant pleinement à la renaissance du club. Le 27 avril 2008, Giorgio Chiellini marque deux buts lors de la victoire 5-2 de la Juventus sur la Lazio, ce qui permet aux bianconeri d'assurer mathématiquement une place dans les quatre premiers de la Serie A. Il termine la saison avec un total de 32 apparitions et 3 buts. C’est dans la peau d’un joueur désormais confirmé que Chiellini part pour son premier tournoi avec l'Italie, l’Euro 2008, lui qui a ouvert son compteur buts avec la Nazionale lors d’un succès face aux Iles Féroé en novembre 2007. Après être sorti d’un groupe avec la Roumanie, les Pays-Bas et la France, l’Italie s’incline aux pénaltys face à l’Espagne (un pays que Chiellini retrouvera beaucoup dans sa carrière)

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​Pour la saison 2009-2010, Chiellini est associé à l'expérimenté Fabio Cannavaro, de retour de son flop au Real en défense centrale. Giorgio marque son premier but de la saison de la tête sur une passe de Diego, à domicile en Ligue des champions contre le Maccabi Haïfa (1-0). Son premier but en championnat arrive le 28 octobre 2009, à domicile face à la Sampdoria (5-1) avec une passe décisive d'Amauri. Il doit porter une troisième fois un masque de protection en décembre 2009 après son opération au niveau du nez à la suite d'un heurt avec Nenê. Alors qu'il était un des joueurs les plus réguliers et performants de son équipe, Chiellini se blesse au mollet et rate la dernière journée décisive de phase de groupe de la Ligue des champions contre le Bayern Munich. La Juve perd le match 4-1 et termine à la troisième place. La Juventus finit à la 7e place du championnat et ne joue donc que la Ligue Europa la saison suivante (où la Juve se fera sortir en huitièmes par Fulham). Chiellini termine sa cinquième saison à Turin avec quatre buts en 32 matchs de Serie A, cinq buts en quarante matchs toutes compétitions confondues. Il fait partie du Suicide Squad italien qui va se planter en beauté au Mondial sud-africain, faisant match nul face au Paraguay et la Nouvelle-Zélande avant de perdre le dernier match contre la Slovaquie 3-2.

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​La saison 2010-2011 marque le début d’une époque, l’association Chiellini-Bonucci, lancée par Del Neri (au moins un truc qu’il aura fait de bien celui-là…). Courtisé par le Real Madrid, il prolonge de deux ans son contrat le 23 novembre 2010 et se retrouve donc lié à la Juve jusqu'en 2015. En championnat, il marque son premier but le 12 décembre 2010 dans le match à domicile contre la Lazio de Rome (2-1). Chiellini fête sa 200e apparition sous le maillot de la Juventus à domicile contre l'Inter Milan, remporté 1-0. Chiellini dispute 43 rencontres au total (32 en championnat) pour quatre buts. La Juventus termine la saison une nouvelle fois à la septième place, sans se qualifier pour les Coupes d'Europe cette fois-ci. C’est la dernière fois que ça arrivera à Chiellini et à la Juve pendant dix ans, de terminer une saison sans trophée.

​En 2012, avec l’arrivée du 3e membre de la BBC , Andrea Barzagli, Giorgio remporte son premier Scudetto (si on enlève les titres remportés pré-Farsopoli), faisant le doublé avec la Supercoupe, pour ce qui est la dernière saison du capitaine de l’époque, un certain Alessandro Del Piero… 
Il termine la saison avec 50 matches et deux buts, dont six lors de l’Euro Ukrainien-polonais. Porté par le fantasque duo Cassano-Balotelli, la Nazionale va se hisser jusqu’en finale, tannant l'Allemagne au passage grâce à un Super Mario en état de grâce, se faisant cependant gifler par l’Espagne 4-0 (encore eux…). 
Après une saison 2012-13 avec une place de vice-capitaine derrière l’inépuisable Gigi Buffon, et un second Scudetto de suite, avec 40 matches pour deux buts, la saison 2013-14 voit Chiellini et la Juve regoûter à une demi-finale européenne. Après avoir terminé 3e de son groupe de Ligue des Champions derrière le Real Madrid et Galatasaray (avec un 6e match joué sur une pelouse que même des amateurs auraient renié), les bianconeri éliminent Trabzonspor, la Fiorentina et Lyon tour à tour, avant de chuter juste avant la finale face au Benfica Lisbonne, alors que la finale d’Europa League se disputait à Turin. 
​Chiellini n’est malheureusement pas au bout de ses désillusions pour cette saison, car s’il part bien pour le mondial brésilien (qui sera son dernier !), ce n’est que pour rentrer deux semaines plus tard, suite à des défaites contre le Costa Rica et l’Uruguay, suivant une victoire face à l’Angleterre.
​En 2015, Chiellini, auréolé de trois titres consécutifs, remporte à nouveau le Scudetto, ainsi que la Coupe d’Italie (et ensuite la Supercoupe), mais pour parachever cette superbe saison, il y a un match qu’il reste à gagner : la finale de Ligue des Champions face au Barça de la MSN, Messi, Suarez et Neymar. Après avoir fini 2e d’un groupe avec l’Atletico Madrid, l’Olympiakos et Malmö, la Vecchia Signora a sorti Dortmund, puis Monaco, et enfin le Real Madrid. Mais les Blaugrana sont au-dessus dans cette finale, et s’imposent 3-1.
​En 2016, on refait un doublé Coupe-Championnat avant de jouer l’Euro français, où l’Italie sort première de son groupe, matant la Belgique et la Suède, et perdant contre l’Irlande le dernier match. Après une victoire (ENFIN !) contre l’Espagne 2-0 grâce à l’ouverture du score de Chiellini, sur une passe de Giaccherini, Chiellini voit le tournoi s’arrêter en quarts contre l’Allemagne aux pénaltys sur un tir ubuesque de Zaza. 
En 2017, la Juve, dominante en championnat grâce à sa BBC, se permet à nouveau de rêver à un titre européen, 21 ans après le dernier. C’est le Real Madrid, champion en titre qui se présente comme boss final du jeu. Le Real ouvre le score par Ronaldo, mais Mandzukic nous claque le plus beau but de sa carrière d’un enchaînement amorti poitrine-retourné acrobatique sept minutes plus tard. Malheureusement, après des embrouilles dans le vestiaire à la mi-temps notamment, le Real reprend le dessus pour s’imposer largement 4-1 au final. 
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​Chiellini est le leader incontesté de cette Juve guerrière, et un des leaders en équipe nationale, mais il ne peut empêcher le naufrage de 2017, avec une Italie allant en barrages de qualification pour le mondial russe d’abord contre la Suède, puis loupant la qualification face aux scandinaves, une première depuis les années 1960 ! Gogo Gorilla continue d’amasser les récompenses locales, entre les Scudetti, et les (Super) coupes nationales, mais le succès en équipe nationale va intervenir l’année où la Juve perd sa couronne. 

​C’est en 2021, après presque vingt ans au plus haut niveau que Chiello va remporter son premier (et seul) titre avec la Squadra Azzurra. Après avoir roulé sur le Groupe A avec trois victoires en autant de matches, Giorgio et ses coéquipiers s’offrent les scalps de l’Autriche en prolongations, de la Belgique, de l’Espagne aux pénaltys, avant d’aller aux pénaltys contre l’Angleterre. Séance de tirs au but permise par une faute de Chiellini sur Saka, le jeune anglais se faisant faire le maillot par ce bon vieux Gogo Gorilla en toute fin de prolongations. Les anglais loupent à trois reprises, Belotti et Jorginho (pourtant un spécialiste en la matière) sont les seuls à se manquer, et Chiellini peut soulever le trophée Henri-Delaunay dans le ciel de Wembley 
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​Ce lundi 16 mai 2022, Chiellini a disputé son 560e et dernier match sous le maillot blanc et noir de la Juventus, 17 ans après son arrivée, il laisse Bonucci comme seul vestige de l’imposante BBC après le départ d’Andrea Barzagli en 2019. Sa carrière semble le porter selon les dernières rumeurs vers une dernière saison en MLS, mais le souvenir de Giorgio Chiellini à Turin reste gravé à jamais, lui qui est sur le podium des joueurs les plus capés de la Vieille Dame derrière deux de ses anciens coéquipiers, Gigi Buffon avec 684 matches et le légendaire Alessandro Del Piero et ses 703 rencontres. Pour ta hargne, ta combattivité, ton leadership, tu as été l’exemple parfait du « non mollare mai » inscrit dans l’ADN bianconero, et pour cela, tu vas nous manquer, et j’ai juste envie de dire : « GRAZIE GIORGIO ! »

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PS: un échange de bandeaux de l'engagé Chiellini ;)

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@CamilFranciosi, adorateur du numéro 3 turinois et triste de voir son seigneur de guerre quitter Turin...

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GrandissiModric

4/5/2022

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Salut les footeux!  Alors que le Real Madrid et Manchester City s’affrontent ce soir pour une place en finale de Ligue des Champions, j’avais envie de me pencher sur un des joueurs majeurs du Real Madrid sur cette dernière décennie (que j'avais découvert sur TPS Foot à l'époque, les anciens se souviendront), pas le plus fort, ni le plus rapide, mais peut-être celui qui avec son compère allemand Kroos incarne le football à l’état pur, comme l’a été avant eux le duo Xavi-Iniesta. Aujourd’hui je veux jeter un rapide coup d’œil sur la carrière du faux sosie de Bob Sinclar,  Luka Modric.

Luka Modrić grandit dans la ville de Zadar pendant les guerres de Yougoslavie. Pendant la guerre de Croatie, son grand-père est tué et la maison de sa famille est détruite par un bombardement. Cela n’empêche pas le petit prodige d’intégrer le club de sa ville, le NK Zadar, puis d’être repéré par le Dinamo Zagreb qui l’enrôle pour jouer dans les u17 du club de la capitale. 


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​Modric est engagé par le Dinamo Zagreb et commence sa carrière professionnelle en 2003 en prêt auprès du Zrinjski Mostar, en première division du championnat de Bosnie-Herzégovine, où il fait déjà preuve d'un style de jeu inspiré et polyvalent. À 18 ans seulement, il devient l'un des meilleurs joueurs du championnat et est élu joueur de l'année en 2004 dans un championnat plus connu pour sa dureté physique que pour son niveau technique. À la suite de cette expérience à Mostar, il déclare que « qui peut jouer dans la ligue bosniaque peut jouer n'importe où », faisant référence au jeu physique de ce championnat.

Il reçoit de nombreuses propositions et est alors prêté à l'Inter Zapresic où il joue une pleine saison, offrant à cette petite équipe la deuxième place du championnat, avant de retrouver le Dinamo Zagreb en 2005. Il devient international croate en mars 2006 face à l'Argentine, puis prend part au mondial allemand l'été suivant. Il découvre la Ligue des champions avec le Dinamo Zagreb, jouant son premier match le 25 juillet 2006 contre les lituaniens de l'Ekranas Panevezys. Mais le talent du jeune milieu de terrain se fait voir par certains recruteurs européens, et après avoir été approché par Arsenal, c'est le voisin et ennemi juré de Tottenham qui achète le meilleur joueur du championnat 2007 et 2008 à l'été 2008 pour 22,5 millions, après avoir disputé 73 matches pour les Modri (les Bleus en VF), pour 22 buts et 21 passes décisives.
Il joue son premier match sous ses nouvelles couleurs en revenant de l'Euro austro-suisse le 16 août 2008, lors de la première journée de la saison 2008-2009 face à Middlesbrough, que les Spurs perdent 2-1.​. Son premier but sous les couleurs londoniennes intervient lors d’un nul en Coupe de l’UEFA (actuelle Europa League) face au Spartak Moscou en décembre 2008.
Dans un effectif extrêmement bien fourni pour un Tottenham n'étant pas encore un habitué du Big Four anglais au milieu des Bentley, Jenas, Lennon, Bale, Huddlestone ou encore Zokora, le croate s'impose tout de même dès sa première saison comme un pilier de l'entrejeu comme l'attestent ses 44 matches, dont 34 de PL. En 2009, il disputera sa seule finale avec Tottenham, en s'inclinant aux pénaltys en finale de Coupe de la Ligue face à Manchester United.  En 2010, il est, après deux saisons pleines, prolongé pour six années par le board anglais. D'autres éléments viennent se greffer aux présents comme le sud-africain Pienaar, le brésilien Sandro ou encore le néerlandais Van der Vaart ​ alors que les Spurs débarquent en Ligue des Champions. En rentrant du Mondial 2010, Modric brille dans cette équipe, et profite de l'explosion d'un Gareth Bale lors de la saison 2010-11 pour apprécier un premier passage réussi en C1, Tottenham allant jusqu'en quart de finale, après avoir fini premier du groupe devant l'Inter, Twente et le Werder, et en sortant le Milan AC.
Une année de plus en tant que quaterback des Lillywhites permet au croate d'attirer les convoitises des plus grandes écuries européennes, et après 160 matches, 17 buts et 20 passes décisives pour les Spurs, c'est le grand Real Madrid qui va recruter le milieu croate en août 2012 pour 35 millions.
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 Entouré de noms comme Özil, Khedira ou Xabi Alonso , le métronome prend direct les clés du camion, confiées par José Mourinho et sera même le joueur le plus utilisé par le coach lusitanien après Cristiano Ronaldo. C'est une année quasi- blanche pour la Casa Blanca et pour le néo-madrilène pour la première année en Espagne, malgré une Supercoupe d'Espagne et une demi-finale de Ligue des Champions, perdue contre Dortmund et un Lewandowski hors du commun. Mais 2014 va voir Modric et Madrid revenir au sommet du foot européen, s'offrant un doublé Coupe d'Espagne-C1, qui deviendra un quadruplé avec la Supercoupe d'Espagne et le Mondial des Clubs, Modric rayonnant  et étant élu Meilleur milieu de Liga, et intégré dans le 11 type de la Ligue des Champions. En sélection, Luka fait toujours chou-blanc, la Croatie ne passant jamais le premier tour d'un tournoi depuis son arrivée, excepté le quart de finale en 2008 perdu contre la Turquie. L'été 2014 va lui apporter celui qui est son binôme depuis huit ans maintenant, Toni Kroos arrivant en Castille, mais Modric voit l'ennemi blaugrana tout rafler sur son passage. Animé d'un sentiment de revanche, et désormais drivée par Rafael Benitez (remplacé par Zinédine Zidane en janvier), l'armada blanche débute une série de trois ans de succès en Ligue des Champions. Les Merengue vont décrocher la Coupe aux Grandes oreilles en 2016, 2017 et 2018 contre l'Atletico Madrid aux pénaltys ( coucou Griezmann), contre la Juventus en 2017 malgré un retourné incroyable de Mandzukic (réalisant un quintuplé, avec la Liga, les Supercoupes d'Espagne et de l'UEFA, et le Mondial des Clubs) et en 2018 contre Liverpool, dans un match où plusieurs éléments sont notables: Karius souffre d'une commotion cérébrale, Salah se fait blesser à l'épaule par Ramos, et Bale prouve qu'il est (à ce moment-là) un excellent joueur en claquant un but énorme d'un splendide retourné.

Ci-dessous les buts de Mandzukic et de Bale:
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Mais le plus beau est encore à venir pour Luka Modric, et cette fois sous le maillot à damiers des Vatreni (les enflammés). Après avoir soulevé la C1 pour la troisième fois de suite ( une première depuis le Bayern Munich de 1974 à 1976), Modric, désormais capitaine des croates depuis la retraite de Srna en 2016, va porter la Croatie lors du Mondial russe.
Après être passé par les barrages en se débarrassant de la Grèce (avec un but de Modric à l'aller), Modric marque le premier but inscrit par un Croate dans le tournoi lors du 1er match contre le Nigéria, score une nouvelle fois face à l'Argentine avant de voir ses coéquipiers s'imposer une 3 fois contre l'Islande, derrière qui ils avaient fini en qualifications. Dans les matches à qualification directe, la Croatie fait durer le suspense à chaque fois, allant aux pénaltys contre le Danemark, puis en prolongations face à la Russie et l'Angleterre. Malheureusement pour lui, Luka ne sera pas assez décisif lors de la finale, et c'est la France qui est championne du monde, malgré le titre de meilleur joueur du tournoi décerné au natif de Zadar. Modric est partout en cette année 2018: meilleur joueur du Mondial, meilleur joueur d'Europe UEFA, meilleur milieu de la Ligue des Champions, meilleur joueur FIFA, et surtout en décembre, il est celui qui arrête l'hégémonie CR7/Messi au Ballon d'Or après une suprématie de 10 ans, en étant le premier croate à remporter le Ballon d'Or. En 2019, une seule distinction pour Modric avec le Golden Foot. La Liga et la Supercoupe d'Espagne sont décrochées en 2020 ainsi qu'en 2022 par un Modric moins vif mais toujours aussi technique et étant le cerveau de son équipe.

Il ne fait pas partie des joueurs qui impressionnent par des stats impressionnantes mais Modric c'est autre chose, c'est le cerveau, le gouvernail de l'équipe, l'homme de l'avant-dernière passe. Modric, c'est Le Football, alors profitons de celui qui est parfois raillé pour son physique, mais jamais pour son talent.

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@CamilFranciosi, amoureux des amoureux du ballon rond, et suiveur de Modric depuis ses débuts

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L'Italie loupe le Mondial face à une Macédoine valeureuse

24/3/2022

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Italie-Macédoine du Nord 0-1

Trajkovski 92e pour la Macédoine du Nord


La Squadra Azzurra absente une deuxième fois de suite d’un Mondial ?  Cela n’est jamais arrivé depuis la création de la Coupe du Monde, et les hommes de Roberto Mancini n’ont pas l’intention de réitérer le cataclysme de 2018. Les azzurri sont d’ailleurs presque invaincus à Palerme, avec une seule défaite, dans les 90s en 15 matches. Aucun juventino n’est à déclarer dans le onze de départ (première depuis plus d’un an), un seul rossonero, avec Florenzi, et deux nerazzurri avec Bastoni et Barella. Trois « français » sont à noter dans le onze azzurro, avec les parisiens Verratti et Donnaruma et le lyonnais Emerson, alors que le reste de l’effectif de départ est romain (Mancini pour la Roma, Immobile pour la Lazio), napolitain (Insigne), blue (Jorginho) et neroverde (Berardi). Les macédoniens ont disputé leur premier tournoi international avec l’Euro 2021, que la Nazionale a remporté face à l’Angleterre en finale, on notera qu’ils ont joué un sale tour à l’Allemagne, en s’imposant face à l’Allemagne en mars 2021.

L’Italie domine en début de match, avec un premier corner à la 10e minute, que les azzurri ont complétement loupés, voulant jouer le coup à deux, et rendant le cuir directement à l’adversaire. Un nouveau coup de pied de coin est à jouer au quart d’heure de jeu, mais sans être dangereux non plus. Gianluca Mancini est à la retombée du 3e corner italien à la 21e minute, mais c’est contré au premier poteau. Berardi voit à la 29e minute Dimitrievski lui relancer droit dessus dans la surface dans le but vide, mais le joueur de Sassuolo ne marque pas dans le but vide !! Verratti tente une frappe de loin à la 32e minute, mais Dimitrievski repousse en corner. À la 37e minute, 8e corner pour l’Italie, et ça ne donne toujours rien…Ni Immobile ni Bastoni ne parviennent à cinq minutes de la fin à débloquer le score. Immobile servi à la 44e minute voit sa frappe contrée par Musliu, sur la contre-attaque Trajovski s’offre la première occasion macédonienne d’un tir croisé du droit, mais Donnarumma se couche sur sa droite pour capter le cuir. À la pause, rien n’est fait malgré une nette domination transalpine.

Berardi s’offre le premier frisson à la 53e minute, quand d’un enroulé du gauche, l’ailier de Sassuolo fait passer des frissons dans le Stadio Barbera, sans cadrer malheureusement. Berardi loupe une nouvelle fois le cadre à la 58e minute, en manquant sa frappe du droit. Berardi fait un superbe enchaînement contrôle poitrine frappe du gauche à la 62e minute, mais Alioski dévie du bout du pied ! Raspadori rentre à la 63e minute pour un Insigne peu en verve. Bastoni reprend un ballon de Verratti à la 66e minute, mais le goal adverse est serein, et capte la tête de l’intériste. L’Italie pousse, mais ne règle pas la mire, à l’instar d’un Mancini qui place sa tête au-dessus à la 72e. Pellegrini entre à un quart de la fin, Immobile a affiché encore une fois un autre visage qu’avec le maillot de la Lazio, alors que Raspadori voit Dimitrievski détourner sa tentative à la 78e ! Sandro Tonali fait son entrée dans les dix dernières minutes pour Barella, pendant que Pellegrini va être servi dans la surface par Emerson à la 85e, mais le capitaine de la Roma à l’angle des six mètres ne cadre même pas son tir ! Giorgio Chiellini entre à la 89e minute, en même temps que Joao Pedro qui honore sa première sélection, le joueur de Cagliari, pour Mancini et Berardi. Et à la 91e, c’est Trajkovski, qui a évolué quatre ans à Palerme qui vient crucifier les italiens d’une belle frappe croisée du droit qui vient mourir dans le petit filet adverse. Joao Pedro voit sa reprise sur une demi-volée du droit de Florenzi passer à côté.

​L’Italie, qui a tiré 32 fois pour 5 tirs cadrés, quatre titres mondiaux, championne d’Europe en titre, ne jouera pas la Coupe du Monde pour la deuxième fois consécutive, sept mois après avoir remporté l’Euro, la Macédoine jouera son deuxième tournoi international de suite, s’ils s’imposent face au Portugal en finale des barrages.

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Camille, @CamilFranciosi sur l'oiseau bleu, tifoso incrédule de ce qu'il reste de la Squadra Azzurra

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Kroos roads

4/1/2022

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Salut les footeux ! Si je vous ai beaucoup parlé d’anciens joueurs ces derniers temps, notamment dans le Vintage Corner, j’ai envie de souhaiter aujourd’hui un bon anniversaire à un joueur encore en activité, un de mes joueurs préférés de cette dernière décennie. Si je vous dis milieu de terrain, allemand , né en RDA, qui a fait ses griffes au Bayer Leverkusen, avant d’être la plaque tournante du Bayern Munich, avant de rejoindre un des plus gros clubs du monde, il s’agit de qui ? Mais non, pas de Michael Ballack, bande d'éplucheurs de patates, j’ai dit joueur AC-TU-EL ! Je parle évidemment de l’élégant Toni Kroos, qui fête en ce 4 janvier ses 32 ans. Donc tous en chœur on souhaite au métronome du Real Madrid : Alles Gute zum Geburtstag ! Mais trêve de bavardages, regardons un peu la carrière du meneur madrilène. 
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Toni Kroos est donc né le 4 janvier 1990 à Greifswald dans une RDA qui vit ses derniers mois. Il est directement inscrit dès l’âge de six ans au Greifswalder SC, club de la commune où son père est entraîneur des jeunes. Mais rapidement, le talent du petit Toni est trop grand pour le petit club de commune, et il rejoint dès l’âge de 12 ans le centre de formation du renommé club est-allemand le Hansa Rostock, alors encore en Bundesliga. Il faut noter que son frère Felix, également joueur pro y a aussi fait ses classes. Il gravit les échelons un à un, se retrouvant sélectionné dans les équipes de jeunes de la Nationalmannschaft et jouant les championnat de jeunes nationaux. Avec les Hanseaten, il finit vice-champion avec les moins de 17 ans derrière le Bayern, qui le recrute pour leurs équipes de jeunes à l’été 2006.

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 Il dispute le mondial des U17 en 2007 avec les jeunes de la Nationalmannschaft où il côtoie des joueurs comme le futur parisien Kevin Trapp ou l’éphémère Schalker Sebastian Rudy, ils finiront 3e et Toni Kroos finira meilleur joueur du tournoi, ainsi que meilleur passeur avec 4 passes et 3e meilleur buteur avec 5 réalisations. 

​Le jeune Toni fait ses débuts avec le Rekordmeister le 26 septembre 2007, face à un autre club d’Allemagne de l’Est, l’Energie Cottbus, lors d’une victoire 5-0. Il rentre à la 72e minute pour remplacer le brésilien Zé Roberto, et est passeur décisif sur les deux buts de Klose en fin de rencontre. Il marque aussi à 17 ans de son empreinte le match de coupe d’Europe face à l’Etoile Rouge de Belgrade en octobre 2007. Alors que le FCB était mené 2-1, Kroos rentre à la 81e à la place de l’expérimenté Van Bommel, et renverse la situation de deux coups de pied arrêtés, l’un sur la tête de Klose à la 86e, et un qu’il score lui lui-même dans les arrêts de jeu ! 
Oui, à l'époque on pouvait encore voir de la Coupe d'Europe gratuite en France!
Mais malgré ses 20 parties disputées avec les pros, dont 12 en Bundesliga lors de sa première saison, et une première Bundesliga remportée en 2008, le jeune milieu de terrain est barré par des joueurs plus expérimentés comme Van Bommel , Zé roberto ou encore Hamit Altintop, et se voit prêté au Bayer Leverkusen à l’hiver 2009, où il part un premier temps blessé aux ligaments qui le tient éloigné des terrains pendant près de deux mois. Il débute avec le Werkself le 28 février 2010 lors d’une défaite 1-0 à Hanovre. ​Il faut attendre la 27e journée face au Werder Brême pour voir un Toni Kroos décisif pour Leverkusen, en étant passeur décisif sur l’ouverture du score. Le premier but en Bundesliga viendra la semaine suivante face au VfL Wolfsburg, qui ne suffira malheureusement pas à éviter la défaite 2-1 chez les Loups. 
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​Il finit avec un petit total de 23 matches TTC à l’été 2009. Il reçoit les clés du camion la saison d’après, et dispute 33 des 34 parties de la saison 2009-2010, ne manquant que la réception de Hambourg à la 26e journée pour une accumulation de cartons jaunes. Et surtout, il se fait de vraies stats, avec 9 buts et 12 passes décisives, terminant dans le top 4 des passeurs décisifs derrière les Werderaner Özil et Marin, et le bosnien de Wolfsburg Misimovic. Il n’est d’ailleurs pas étranger à l’excellente saison du buteur de Leverkusen Stefan Kiessling, qui finit avec 21 buts au compteur, à une unité du Torschützenkönig, Edin Dzeko et ses 22 caramels. Il fait également ses débuts en sélection lors d’un amical perdu contre l’Argentine le 3 mars 2010, puis découvrira son premier tournoi avec le Mondial sud-africain, où il jouera 4 rencontres dont le quart de finale contre l’Argentine et la petite finale face à l’Uruguay, l’Allemagne tombant en demi-finales face au futur vainqueur espagnol. 

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Et étant donné qu’il marche sur le championnat allemand, le Bayern le rapatrie en fin de saison illico pesto… euh presto, le pesto c’était pour Luca Toni ! Dans une Bundesliga qui lutte plus que jamais avec plusieurs concurrents pour le titre, avec le Werder en 2004, Stuttgart en 2007, et Wolfsburg en 2009, le Bayern en reconstruction s’appuie sur une base allemande, avec une défense contenant des Holger Badstuber et des Philipp Lahm, un milieu où Bastian Schweinsteiger et Thomas Müller accompagnent l’Ossi, tout ce beau monde étant en soutien de Miro Klose et Mario Gomez. Sa première saison en Bavière n’est pas un grand succès malgré ses huit passes décisives en 37 matches. Il est blessé à deux reprises et ne trouve le chemin des filets qu’une seule fois, lors de la 10e journée face à Hanovre. Et pour couronner le tout, le Bayern se fait chiper le titre par un Borussia Dortmund, qui était au bord de la faillite quelques années auparavant, et auquel les bavarois avaient prêté des sous pour qu’ils se refassent ! Et si le niveau était trop haut pour Kroos ? S’il n’avait pas les épaules pour jouer pour le Bayern ? Ce n’est en attendant pas ce que pensent les dirigeants du FCB, qui prolonge leur milieu jusqu’en 2015. 

​Replacé dans l’axe, et plus utilisé par Jupp Heynckes en 2011-12 arrivé pour succéder au fantasque Louis Van Gaal, le métronome joue de nouveau juste, comme le démontrent ses 10 assists et ses 4 buts en 31 matches. Malheureusement, en face, il y a une troupe de fous furieux jouant en jaune et noir et managé par un mec pas moins fou que ses ouailles, un certain Jürgen Klopp, qui conserve le Meisterschale du côté de Dortmund. Et en équipe nationale, il se fait éjecter de l’Euro 2012 en demi-finales par un Mario Balotelli au top de sa forme
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 Mais, là, ça va plus dans les installations de la Säbenerstrasse, là il faut relever la tête au FCB. Javi Martinez arrive de l’Atletic Bilbao pour 40M d’euros, on recrute également le buteur croate Mario Mandzukic de Wolfsburg pour 13M, l’ailier suisse Xherdan Shaqiri à Bâle pour 11,8M, ainsi que le défenseur brésilien de Gladbach Dante pour un peu moins de 5M. 
​Et là, le Bayern voit rouge, et Toni Kroos se retrouve à la baguette d’une machine, avec Neuer arrivé de Schalke la saison passée dans les cages, une défense Alaba-Dante- Boateng- Lahm, une première lame au milieu avec au choix Kroos, Martinez ou Schweinteiger, une ligne offensive avec Ribéry et Robben sur les ailes, et soit Müller soit Kroos derrière l’attaquant qui est soit Mandzukic, soit Müller ! Et notre Toni Kroos se voit remporter un triplé Championnat- DFB Pokal- Champions League ! La Ligue des Champions est de retour à Munich, douze ans après, au terme d’une finale 100 % allemande ! 
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​Malheureusement il ne pourra pas fêter ces titres sur le terrain, une déchirure musculaire l’obligeant à finir sa saison le 1er avril. Après une nouvelle saison en Bavière, ornée d’un 3e titre de Champion, et d’une coupe d’Allemagne où le meneur de jeu joue 51 matches pour 4 buts et 9 passes décisives, Kroos part au Brésil pour son 2e Mondial. Il est titulaire à tous les matches, nous met 3 passes décisives et deux buts , les deux buts étant marqués lors de la raclée 7-1 infligée au Brésil en demi-finales ! Après une finale âprement disputée face à l’argentine, et remportée en prolongations grâce à un but de Götze sur un centre de Schürrle, Toni Kroos est sur le toit du monde ! 

​Et quand on est champion du monde, on attire forcément les convoitises de tous les clubs, et à un an de la fin de son contrat, c’est pour le Real Madrid que l’allemand s’engage pour 25M d’€, après avoir disputé 205 parties pour le Bayern, agrémentés de 24 buts et 49 passes décisives.
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​Le 17 juillet 2014, Toni Kroos s'engage pour six ans avec le Real Madrid pour 25 millions d'euros, hors bonus. Toni Kroos joue son premier match sous ses nouvelles couleurs lors de la Supercoupe d'Europe que le Real Madrid remporte 2-0 face au FC Séville. Toni Kroos remporte ainsi son premier trophée avec la Casa Blanca (et non pas Blanka, de Street Fighter). Le 8 novembre 2014, il marque son premier but à l'occasion d'une victoire 5-1 contre le Rayo Vallecano. Il ne sera cependant pas champion dès sa première saison, les Merengue finissant à deux points du champion blaugrana, malgré ses 8 passes en Liga, 14 au total. 
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En 2015-16, c’est un autre esthète qui arrive sur le devant de la scène, même s’il est à chercher près de la ligne de touche. C’est Zinédine Zidane qui remplace Rafael Benitez sur le banc madrilène, et qui fait de la paire Kroos-Modric ce que Guardiola avait fait du duo Xavi-Iniesta : le cœur de son jeu. Sous la houlette du maestro français, Kroos rayonne et avec son compère croate, il dirige le tempo pour donner les meilleurs ballons possibles à la BBC de devant, Bale-Benzema-CR7. C’est d’ailleurs avec cet ensemble que Zidane gagne sa première Ligue des Champions aux pénaltys contre l'Atletico Madrid en tant qu’entraîneur principal en 2016, avec un Kroos titulaire à chaque rencontre. La Liga est manquée d’un point, restant une année de plus du côté de la Catalogne. L’Euro français disputé avec la Mannschaft ne sera pas couronnée non plus, l’Allemagne sortant face à la France en demi-finales.

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​La saison d’après voit cependant un Kroos toujours aussi prépondérant dans le jeu du Real grâce à son jeu de passes léché, en attestent les 16 passes décisives, dont 12 en Liga. Et après deux ans à attendre, Kroos redevient champion, avec Madrid cette fois, et s’offre même un quintuplé avec la Supercoupe d’Espagne, une deuxième C1 remportée de suite, la Supercoupe d’Europe et le Mondial des Clubs ! Et comme l’appétit vient en mangeant, Kroos qui se fait une saison à 10 assists et le Real vont s’offrir une 3e Champions League de suite en 2018, chose qui n’avait pas été depuis 1976 et …l’ancien club de Kroos, le Bayern ! Il devient aussi le seul joueur allemand à avoir soulevé 4 fois la Coupe aux grandes oreilles. Par contre, le Barça est de nouveau passé devant en Liga, très significativement cette fois, avec 14 points d’avance sur les madrilènes. 

Toni Kroos s’avance donc vers son 3e Mondial avec 3 C1 dans les valises. Mais le hic, c’est que les valises allemandes ne resteront pas longtemps en Russie. L’escouade de Joachim Löw se fera sortir dès le 1er tour. Après une défaite contre le Mexique, un succès arraché in extremis contre la Suède permet aux allemands de croire en une possible qualification en huitièmes de finale, Kroos leur donnant la victoire sur coup-franc dans les arrêts de jeu, mais une dernière défaite face à la Corée du Sud finissent les maigres espoirs germaniques. 
​Les saisons suivantes donnent encore beaucoup de temps de jeu, au milieu allemand, mais son impact sur le jeu merengue s’étiole un peu sur la saison post-mondial russe notamment, où il ne marque qu’un but et 6 passes décisives en 41 parties. En 2020 Kroos remporte sa 5e couronne nationale, la 2e avec le Real, 2021 voit l’Atletico Madrid être sacré devant le voisin blanc.
Nous sommes à la mi- saison 2021-2022, Kroos a raccroché les crampons avec la Mannschaft après l'Euro 2021 et cela fait 8 ans maintenant que Toni Kroos est à Madrid, et 15 ans qu’il est dans le circuit professionnel. Son contrat le liant avec la Maison Blanche court jusqu’à l’été 2023, il aura alors 33 ans. Restera-t-il à Madrid ? Retournera-t-il en Allemagne, ou tentera-t-il une destination plus exotique comme le Japon de Podolski ou les Etats-Unis de Schweinsteiger ? En attendant, profitons de voir encore sur les pelouses européennes celui que la légende de Manchester United Paul Scholes a cité un jour comme «  le meilleur à son poste ».

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​Camille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Juventus

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Bonne route à toi, Christian Eriksen!

19/12/2021

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POUR TOUJOURS NERAZZURRO : BONNE CHANCE CHRIS

On le sent encore, cette excitation mêlée d'attente. Lorsque vous attendez quelque chose de beau, dont vous savez déjà qu'il sera si beau, vous avez presque envie d'attendre un peu plus longtemps, pour en profiter encore plus.
28 janvier 2020 : le rideau se lève, à La Scala . Là, où les « premières » sont toujours spéciales.
Où la classe rencontre l'élégance. Christian Eriksen et l'Inter Milan ne pouvaient en être autrement. Le maestro, avec sa magie, au milieu de notre milieu de terrain. 
Le bruit du ballon sur la barre transversale mêlé au "ohh" d'étonnement et d'émerveillement, dans le premier derby, avec un coup franc tiré de loin : à ce moment-là tous les supporters de l'Inter se sentaient en paix, sachant que Christian portait les couleurs des Nerazzurri, C'était assez. Le reste, le football, coulerait naturellement, comme une musique écrite par un compositeur. 
Des éclairs de classe et des batailles, des buts soudains - comme celui directement d'un corner à Naples - et aussi les déceptions, en ce très long été 2020, après une bonne chevauchée tous ensemble, avant l'amertume. Un point à partir duquel repartir, ensemble.
 Toujours trouver les réponses dans la classe, dans la qualité, dans la magie : le coup franc à la croisée des chemins dans le derby de la Coppa Italia , un moment emblématique de l'histoire récente des Nerazzurri. Un but aussi beau qu'important, non seulement pour le passage du tour, mais aussi pour redonner de la vigueur à une histoire, celle de Christian et de l'Inter, qui s'est progressivement renforcée, match après match. 
Central, dans cette belle course vers le Scudetto . A partir de ce moment, Christian et l'Inter se sont pris par la main et ont continué ensemble, match après match, dans la construction du chef-d'œuvre tricolore. Un travail d'équipe, auquel Eriksen contribue avec des géométries, des intuitions, des jeux qui facilitent la manœuvre, des aides. Et des buts lourds : à Naples, encore. Et à Crotone, dans ce qui sera en fait le but du Scudetto , alors célébré à San Siro avec une autre perle sur coup franc. Une idylle qui a eu sa période de bas et de hauts, mais qui n'attendait qu'a se renforcer et se solidifier au cours de la saison suivante. Jusqu'a ce fameux jour lors de l'Euro 2020 ou la planète foot retient son souffle lorsqu'il te voit inanimé sur le terrain.. 

Foutu problème cardiaque. 

Les buts et les victoires, l'étreinte des supporters à l'extérieur de San Siro pour célébrer le Scudetto : tout restera toujours figé dans la mémoire des Nerazzurri.

​Bonne route Chris. #24
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Rangnick a United, du point de vue russe.

5/12/2021

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L'arrivée de Rangick à United est actée et il sera sur le banc contre Palace. Tout le monde connaît son histoire à Leipzig ou Schalke mais son histoire au Lokomotiv est tout aussi passionnante. Depuis Juillet 2021 Ralf est à Moscou et plus précisément au Lokomotiv. Dès qu'il arrive, il chamboule tout. Il pousse à la sortie le capitaine Krychowiak et l'entraîneur en place pour mettre son poulain Markus Gisdol le 10 octobre. Par exemple, il dépensa pas moins de 30 millions ce mercato d'été 2021. Recrutant par la même occasion Kerk et Jedvaj. Mais bon, 4 mois, et des résultats en dent de scie (une pauvre 5ème place), après, coup de tonnerre Manchester annonce le recrutement de Rangnick d'abord comme manager (directeur sportif et entraîneur) pour 6 mois et ensuite juste directeur sportif pour le reste de ses deux années et en plus, tout ça sans indemnité de transfert pour le Loko. Avec ces informations, on pourrait se dire que le club de Moscou est dépouillé de A à Z. Mais prenons un peu de recul sur la situation. Premièrement Rangnick a certes signé avec Manchester United donc ne gérera plus le club lui même mais le Lokomotiv sera toujours dans son agence de conseil ce qui fait que son bras droit Lars Kornetka devrait s'occuper du dossier Moscovites tandis que Rangnick celui Mancuniens se qui fait que à Moscou la situation ne change pas trop. Surtout que, à la fin de la saison, Manchester United doit rejoindre cette agence aussi (clause dans le contrat de Rangnick). En prenant en compte cela, le Lokomotiv s'ouvre de nouvelle porte et pourra se permettre de signer de bons jeunes grâce leur contact direct à Manchester. Le club pourra passer un cap pour passer de bon petit club a club tremplin ce qui est bon pour le club mais aussi ses finances.
En conclusion le Loko a tout à gagner avec le départ de Rangnick a Manchester, un nouvel allié, un argument de taille pour signer de jeunes prospects etc. L'avenir semble donc radieux à Moscou dans une ville ou l'on a bien besoin d'un peu de soleil.
AUTEUR
Ayoub éké fan du milan et suiveur du championnat russe
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Italia, des hauts et débats

15/11/2021

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​Salut les footeux! L’Italie joue ce soir contre l’Irlande du Nord son dernier match de qualifications pour le Mondial 2022. Après la non-qualification pour le Mondial russe de 2018 (qui était une première depuis 60 ans), l’Italie a son destin en main pour partir au Qatar à l‘automne prochain. Mais d’une qualification manquée face à la Suède en 2017 à la possible de ce soir, quel parcours ont fait les hommes de Roberto Mancini depuis l’arrivée de l’ancien coach intériste ?
Au lendemain des barrages manqués par les Azzurri, le sélectionneur Ventura st demis de ses fonctions et remplacé par l’ancien international Luigi Di Biagio en tant qu’intérimaire début 2018. Une défaite 2-0 le 23 mars face à l’Argentine, et un nul quatre jours plus tard face à l’Argentine suffisent à remplacer l’ancien milieu de terrain par Roberto Mancini, qui arrive du Zenit Saint-Petersbourg, où l’ancien de la Samp a vécu une expérience mitigée.
Les débuts sont quelque peu aléatoires avec une première victoire 2-1 face à une modeste équipe d’Arabie Saoudite en mai, suivi d’une défaite 1-3 face aux futurs champions du monde français et d’un nul 1-1 contre les Pays-Bas dans les premiers jours de juin. Les matches à enjeu reprennent avec les débuts de la nouvelle Ligue des Nations, où l’Italie démarre mal, avec un nul contre la Pologne et une défaite face au Portugal en Septembre 2018. Après un nul en amical face à l’Ukraine 1-1, ils ne remporteront que le match retour de Ligue des Nations en Pologne, en octobre sur un but de Biraghi à la 92e minute, faisant un match nul et vierge pour le 4e et dernier match de qualification face au Portugal, ne se qualifiant pas pour le Final Four de la nouvelle compétition, mais à partir du match face à l’Ukraine, ils vont surtout se lancer dans un sans-faute de 36 matches sans défaite, avec 29 victoires et 7 matches nuls ! 
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​Des garçons font leur apparition, et prennent de l’importance dans le groupe comme le jeune milieu de Cagliari Nicolò Barella, le jeune buteur de la Juventus Moise Kean, l’ailier de la Fiorentina Federico Chiesa ou l’installation en tant que numéro un dans les cages de Gianluigi Donnarumma, succédant à un autre Gigi, l’iconique Buffon. Un fade 0-0 face aux Etats-Unis termine l’année 2018, avant que l’Italie ne passe en mode rouleau compresseur en 2019.
La Nazionale s’impose sur ses dix rencontres de l’année, faisant un 30 points sur 30 dans la course à la qualification pour l’Euro 2020, étant la seule équipe avec la Belgique à faire un sans-faute ! La Squadra Azzurra se permettra même de finir sa campagne de qualification sur un feu d’artifice 9-1 contre l’Arménie en novembre 2019 avec sept buteurs différents (Immobile x2, Zaniolo x2, Barella, Romagnoli, Jorginho, Orsolini et Chiesa) ! L’Italie finit avec une différence de buts digne d’une partie de Playstation, avec 37 buts inscrits pour seulement 4 encaissés, donnant une différence de buts de +33, loin des références catenaccio qui collent à la peau de l’équipe italienne depuis des décennies. La pandémie mondiale de Covid-19 empêchera cependant l’Italie de disputer un Euro 2020 qui sera repoussé un an plus tard. 
​Forte de sa qualification acquise pour l’Euro, et une fois le déclin relatif du Virus ayant enfermé le mode entier chez soi, l’Italie peut ressortir et disputer son premier match depuis 10 mois lors d’une réception de la Bosnie en septembre 2020 et un match nul un partout. Trois victoires et deux nuls plus tard, les italiens s’imposent en étant toujours invaincus dans un groupe composé de la Bosnie donc, mais aussi des Pays-Bas et de la Pologne. Les matches amicaux passant par-là ne sont que des formalités, permettant à certains joueurs de prendre des capes ou de marquer sous le maillot bleu  (comme Francesco Caputo ou Bryan Cristante face à une Moldavie giflée 6-0), ou permettre à des Oriundi ou des joueurs fraîchement naturalisés de revêtir le maillot transalpin, comme Grifo du SC Freiburg ou Emerson de Chelsea contre l’Estonie en novembre 2020. 
​Le tournoi international de 2020 étant reporté, les qualifications pour le mondial qatari débutent en mars 2021 avec trois victoires 2-0, contre l’Irlande du Nord, en Bulgarie et en Lituanie, avant de jouer l’Euro 2020.
La phase de groupes est épatante, avec 3 succès en 3 parties, claquant 3-0 à la Turquie et aux suisses avant de s’imposer 1-0 face à de rugueux gallois. La première place du groupe leur permet d’affronter un adversaire réputé moins fort, et ayant fini 2e de son groupe, en l’occurrence l’Autriche. Mais les Autrichiens vendent chèrement leur peau, après être sortis second d’un groupe avec les Pays-Bas, l’Ukraine et la Macédoine du Nord. La Wunderteam va pousser l’Italie jusqu’en prolongations, les azzurri scorant par Chiesa à la 95e et Pessina à la 105, et l’Autriche réduisant le score par Kalajdzic à la 114e. En quarts, l’Italie retrouve un des favoris de la compétition la Belgique,  qu’elle va également sortir sur le score de 2-1, sur des réalisations de Barella puis sur un joli but d’Insigne, avant que Lukaku ne trouve le chemin des filets sur pénalty.
Les tirs au but, c’est le menu de la demi-finale contre l’Espagne, qui a énormément fait mal dans le jeu à l’Italie, une Italie qui ouvre le score à l’heure de jeu par Chiesa (25 ans après son père Enrico à l’Euro 1996), avant que l’Espagne n’égalise à la 80e minute par Morata, l’attaquant de la Juventus étant un des deux seuls espagnols à évoluer en Serie A avec le napolitain Fabian Ruiz. Locatelli manque le premier pénalty pour l’Italie, mais il sera le seul, contrairement aux ibères qui loupent par deux fois, Olmo tirant à côté, et Morata voyant sa tentative stoppée par Donnarumma.
​La finale se joue donc contre l’Angleterre à Wembley, et qui pense que « football is coming home », les sujets de Sa Majesté retrouvant une finale intercontinentale, chez eux après leur succès en 1966. La finale commence très mal pour l’Italie, Luke Shaw scorant dès la 2e minute, mais Leonardo Bonucci égalise à la 67e. Plus rien ne sera inscrit ni dans le temps additionnel, ni en prolongations, les tirs au but doivent donc désigner les champions d’Europe. Berardi et Kane transforment leur sentence, mais Belotti se manque sur le 2e. Maguire et Bonucci réussissent aussi, mais Rashford manque le 3e. Bernardeschi marque, et Sancho manque son pénalty, ce qui donne l’occasion à Jorginho, tireur décisif face à l’Espagne et habitué de l’exercice à Chelsea de donner le titre à l’Italie. Mais Pickford se détend et dévie le tir du milieu de terrain sur le poteau ! Le jeune Bukayo Saka, dernier tireur peut continuer à l’Angleterre d’espérer s’il bat Donnarumma, mais la frappe du joueur d’Arsenal n’est pas appuyée, et le goal italien détourne le tir anglais ! Après le traumatisme de 2017, la Squadra Azzurra peut de nouveau jubiler quatre ans après, Giorgio Chiellini soulevant le trophée en tant que capitaine victorieux !
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​Que peut-il arriver à cette Italie invaincue, et championne d’Europe ? Bin, l’excès de confiance peut-être, la fatigue, beaucoup, les joueurs n’ayant que peu de récupération avant d’entamer la nouvelle saison. Ils vont trébucher deux fois dans les qualifications au Mondial et perdre 4 points en route, faisant match nul à domicile contre la Bulgarie le 2 septembre avant de ne ramener qu’un point de Suisse trois jours plus tard. Une victoire 5-0 contre la Lituanie en octobre rassure tout le monde avant de refaire match nul contre la Suisse vendredi dernier. À l’heure où j’écris, ce lundi 15 novembre, l’Italie a encore son destin (partiellement) entre ses mains, pour se qualifier directement pour le Mondial 2022. Pour cela, il faut faire un meilleur résultat contre l’Irlande du Nord que les Suisses face à la Bulgarie. Si les helvètes ne s’imposent pas face à leurs adversaires du soir, une victoire sur n’importe quel score suffira à la Nazionale pour renouer avec la Coupe du Monde. Si les Suisses l’emportent, les deux équipes ayant le même nombre de points et ayant fait match nul lors des deux confrontations dans les qualifs, la différence de buts sera primordiale, la Nati étant à +9 alors que la Nazionale est à +11. Est-ce la qualification directe qui attend l’Italie, qui pourra dès demain matin prendre ses billets d’avion pour Doha, ou les barrages ? Réponse ce lundi 15 novembre 2021, aux alentours de 23h…

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​Camille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Juventus

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Koeman viré du Barça!

28/10/2021

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Ce fut la goutte qui fit déborder le verre de sangria. Après une nouvelle déconvenue sur la pelouse du Rayo Vallecano (défaite 1-0 sur un but de Radamel Falcao), Ronald Koeman s'est vu demis de ses fonctions de coach du club catalan, qu'il entraînait depuis son retour en août 2020 après avoir quitté son poste de sélectionneur des Pays-Bas. L'homme qui d'un coup-franc magistral contre la Sampdoria de Gênes offrit le premier titre de Champion d'Europe au Barça en 1992 s'en va avec un bilan mitigé de 39 victoires, 12 nuls et 16 défaites sur le banc des Culés, l'un des autres grands reproches qui a été fait au technicien batave était de ne pas produire le fond de jeu que l'on connaît du côté du Camp Nou. Il sera remplacé provisoirement par son ancien coéquipier, l'ancien latéral du Barça Sergi Barjuan, qui coachait la réserve blaugrana jusqu'à présent. Le futur entraîneur pourrait bien s'appeler Xavi Hernandez, le métronome du milieu du Barça de l'époque Rijkaard/Guardiola état de plus en plus pressenti pour s'installer sur le banc du FC Barcelone.

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​Camille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Juventus

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