Les deux équipes qui s'affrontaient ce soir étaient sur des trajectoires opposées, Madrid ayant perdu ses trois dernières rencontres de Ligue des Champions (double revers face à Manchester City, et défaite face à Donetsk), tandis que Mönchengladbach reste sur cinq matches sans défaites toutes compétitions confondues ( 2 victoires et 3 matches nuls). Les Merengues ont la mainmise sur le jeu au sortir du premier quart d'heure de cette rencontre, mais n’arrivent pas à être dangereux dans la zone de vérité. On dénotera l’aisance technique du portier suisse Yann Sommer à la 20e minute qui dribble devant Vinicius et Benzema pour se défaire du pressing madrilène. Le portier aussi à l'aise aux pieds qu'aux poings, comme à la 29e, où le gardien des poulains se détend sur sa gauche pour sortir une patate de Toni Kroos. Mais cette équipe de Mönchengladbach a deux Franzosen en forme en attaque, et à la 33e minute, alerté sur le flanc droit, Alassane Plea s'appuie en une-deux sur Hofmann et conclut son débordement par un centre à ras de terre pour son compatriote, et Marcus Thuram (le fils de) place une reprise croisée du plat du pied gauche pour tromper Thibaut Courtois ! Federico Valverde va bien trouver Asensio dans la surface allemande cinq minutes après l’ouverture du score, mais Sommer va s’imposer face à l’international espagnol, et les hommes de Marco Rose vont rejoindre les vestiaires avec un but d’avance. Et les mots de Zidane ont dû être durs à la pause, car les madrilènes attaquent pied au plancher le second acte. Le Borussia repousse mal un corner côté droit tiré par Toni Kroos. Le ballon revient sur Marco Asensio, seul sur la gauche de la surface. Le Madrilène claque une volée du gauche, déviée par Neuhaus, qui vient heurter le montant adverse ! Mais la doublette française des Fohlen est réaliste. À la 57e minute, Stefan Lainer (à ne pas confondre avec Konrad Laimer lui aussi international autrichien ayant porté les couleurs du RB Salzburg) bien décalé sur son couloir droit adresse un excellent centre en retrait au second poteau pour Alassane Pléa. L'ancien niçois reprend mollement de volée, Courtois repousse sur Marcus Thuram qui pousse le cuir au fond des filets. Pléa qui manque même d'inscrire le troisième but deux minutes plus tard, mais Courtois tend cette fois comme il faut la jambe pour stopper le tir du français. Et on commence à croire à l'exploit du côté du Borussia-Park, alors qu'on est dans les cinq dernières minutes. Mais le Real n'abdique pas. Et ce Real réduit le score à la 87e minute, lorsque Casemiro sauve un ballon trop long venu de la droite pour remiser de la tête au centre. Le ballon est repris par Karim Benzema d’un superbe retourné qui marque son 66e but en Ligue des Champions. Et le Real va même décrocher le match nul à la 93e minute lorsque Modric centre dans la boîte. Sergio Ramos monté aux avant-postes dévie de la tête pour Casemiro qui était passeur, et qui est buteur dans les six mètres de Sommer ! Avec ce partage des points, le Borussia est deuxième avec deux points, mais une meilleure attaque que l'Inter Milan. Le Real, décroche pour sa part son premier point de la saison en Champions League. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A
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David ne s'impose pas toujours face à Goliath. Pourtant , ils ont tout fait pour réussir leur exploit. Dès la troisième minute, Smolov se retrouve seul à un mètre du but, mais la tête du Russe ne trouve pas les filets de Neuer. Mais le Bayern, fort de ses quatre français présents au coup d'envoi va vite prendre les devants. C'est à la 13eminute que notre Benji "second poteau" Pavard va adresser un superbe centre pour Leon "Musclor" Goretzka qui fusille Guilherme de près. Pavard va de nouveau adresser une nouvelle balle de but à la24e minute, mais la tentative de Coman va trouver le poteau des Russes. Le Lokomotiv va avoir une grosse occasion par Kulikov, mais c'est bien stoppé par Neuer. Après un pénalty annulé de façon incompréhensible sur Lewandowski à la 63e, Zé Luis qui jouait sa première titularisation depuis son arrivée de Porto lance Miranchuk à la 69e minute. L'international russe vint fusiller le portier bavarois au premier poteau. Mais à la 79e minute, sur un ballon plein axe à une vingtaine de mètres des cages moscovites, Joshua Kimmich enchaîne contrôle poitrine-volée du droit en pivot pour tromper Guilherme. Après un match nul face à Salzburg la semaine dernière, Moscou est troisième après deux rencontres, tandis que le champion d'Europe en titre est solide premier avec deux victoires en autant de parties. Auteur Camille Franciosi, #Camouf, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Ce 245e Clasico va départager les deux équipes qui sont à 96 victoires chacune. Mais qui va prendre l’avantage ? Le FC Barcelone, qui n’a pas marqué un but lors des deux Clasico de la saison dernière (0-0, et 0-2), ou le Real Madrid qui s’est incliné face à Cadix en championnat et au Shaktar Donetsk ? Le poste de Zinédine Zidane est-il menacé ? La surprise côté Barça est l’absence de Griezmann remplacé par le jeune Rodri, 17 ans, qui joue son premier Clasico, tout comme l’américain Sergiño Dest, et la titularisation d’Asensio à la place de Luka Modric côté Real. Et le Clasico démarre fort. Dès la 5e minute, Nacho récupère le cuir à hauteur du milieu de terrain sur le côté droit, il trouve Benzema devant lui qui lance Valverde à la limite du hors-jeu. L’uruguayen trompe la vigilance de Piqué et Lenglet pour tromper Neto. Mais à la 8e minute, Leo Messi redescendu à hauteur de ses milieux va trouver Jordi Alba dans la profondeur sur l’aile gauche. Le latéral espagnol centre à ras de terre pour Ansu Fati qui coupe au premier poteau pour inscrire son 5e but en 6 rencontres ! Le premier carton du match est pour Casemiro à la 19e minute, le brésilien taclant Messi par derrière. Sur un corner à la 22e minute, Nacho est bloqué par De Jong et déséquilibré par Neto, mais l’arbitre ne siffle rien. Et on ne s’ennuie pas, sur l’action qui suit, Messi est trouvé sur le côté droit de la surface de réparation. D’un amorti de la poitrine il contrôle le ballon, avant de feinter Sergio Ramos d’un crochet pied droit et de frapper mais Courtois veille au grain. Sur la relance, le ballon arrive à Kroos, qui trouve Benzema qui manque son face à face avec le goal brésilien ! À la 28e minute, nouvelle incursion de Messi à coup de feintes et crochets, l’argentin se fait bousculer par Casemiro dans la surface, mais l’international brésilien touche le ballon avant de percuter le capitaine catalan. Le premier remplacement se passe à la 42e minute, lorsque Nacho, blessé sort pour céder sa place à Lucas Vasquez. Et tout ce petit monde va prendre 15 minutes de pause bien méritées. La seconde période démarre sur un rythme moins soutenu que la première, mais le Barça a quelques occasions, notamment Fati qui manque le doublé à la 52e minute, et Coutinho qui ne cadre pas sa tête à la 54e , Benzema étant le seul à essayer quelque chose, mais sa tentative à la 57e passe au-dessus des cages barcelonaises. À l’heure de jeu, Clément Lenglet touche le maillot de Sergio Ramos dans sa propre surface, et l’andalou plonge. C’est pénalty pour les Merengue, et c’est Sergio Ramos qui vient transformer la sentence en plaçant la balle au ras du sol sur la droite de Neto et donner l’avantage aux visiteurs. Federico Valverde sort à la 68e minute, laissant sa place au Ballon d’Or 2018 Luka Modric. A la 69eminute, sur un dégagement manqué de la défense madrilène, la balle rebondit sur le bras de Raphael Varane, mais monsieur Munuera ne siffle cette fois pas pénalty, car la balle vient involontairement sur le coude du défenseur français, qui est dos à la balle lors du contact. À dix minutes de la fin, Ronald Koeman fait 3 changements en même temps, avec les entrées de Trincao, Griezmann, et Dembélé, remplaçant Fati, Busquets, et Pedri. Zidane fait aussi son dernier changement avec la sortie d’Asensio pour Rodrygo. À la 85e minute, Vasquez adresse un centre millimétré pour Kroos, qui bute par deux fois sur Neto. Sur l’action qui suit, le latéral espagnol trouve un Sergio Ramos monté aux avant-postes, mais le capitaine des visiteurs est repoussé par une grosse parade de Neto, jouant un rôle crucial sur la fin de match. Braithwaite fera son apparition en toute fin du match, substituant Jordi Alba. Mais à la 90e minute, c’est le Cruyff des Balkans Luka Modric, qui délivre le Real Madrid. Sur une balle en profondeur, Neto s’interpose dans les pieds de Rodrygo, mais la balle lui échappe, et atterrit dans les pieds de Modric. Neto se relève et essaye de barrer le chemin du but au croate, mais ce dernier l’élimine d’un superbe crochet, avant de finir d’un extérieur pied droit non moins sublime ! Avec cette 97e victoire madrilène, Zidane souffle et est toujours invaincu face au Barça, et le Real reprend du poil de la bête après une semaine compliquée, et garde sa place de solide leader, tandis que le Barça s’incline et replonge avec une honteuse 10e place au classement. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A On avait le gros match de la soirée entre le champion en titre, et une équipe plusieurs fois finaliste sur ces 10 dernières années. On a le gang des frenchies notamment côté FCB, avec Hernandez, Pavard, Tolisso et Coman, alors que l'Atletico aligne Luis Suarez pour son premier match post-Barcelone. Les bavarois se montrent les premiers dangereux. À la 14e minute, sur le premier corner de la partie, Goretzka trouve le poteau d’Oblak. Mais à la 28e minute, sur une ouverture lumineuse de Kimmich, Coman crucifie Oblak d'un magnifique contrôle extérieur du pied-frappe. Et après Coman buteur, c’est un Coman passeur qui s’illustre à la 41e. L’international français fait un festival sur le flanc gauche avant de servir Goretzka. Le musclor allemand allume une grosse frappe qui laisse Oblak pantois. A la reprise, le prodige portugais Joao Felix pense remettre ses coéquipiers dans le sens de la marche à la 47e minute en ajustant une belle frappe, mais Suarez est en position de hors-jeu. Mais comme les français sont bons au Bayern en ce moment, c'est Tolisso qui s'illustre à la 66e minute en reprenant un coup-franc de Kimmich repoussé par le mur pour fracasser les cages d'Oblak. Et il était écrit qu’un homme ferait tout (mais pas n’importe quoi) dans ce match. Et cet homme, c’est Kingsley Coman. À la 72e minute, il se transforme en Comaninho, dribble deux joueurs, droite gauche droite, feinte de frappe carré-croix avant d’ajuster une frappe du droit croisée qui mange Oblak. On notera également sur les entrées en jeu de Bouna Starr et Eric Maxim Choupo Machine remplaçant un Robert Lewandowski (qui n’aura pas réussi à être le premier joueur à marquer lors de 10 matches de poules consécutifs) et Benjamin Pavard, Thomas Lemar entrera également en jeu 10 minutes en fin de rencontre. Les hommes de Hansi Flick alignent une douzième victoire consécutive en Ligue des Champions, tandis que les Colchoneros du Cholo Simeone commencent par une rouste plutôt salée. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Après deux éliminations en huitièmes de finale lors des deux dernières saisons européennes, le recordman de victoires en C1 recevait les Ukrainiens du Shaktar pour débuter sa campagne 2020-21, sans Benzema ménagé en vue du Clasico de ce weekend, ni Sergio Ramos, blessé le weekend dernier. Ils sont remplacés par Jovic et Militao. Les visiteurs étaient privés de 8 joueurs, blessés ou positifs au Covid, dont Alan Patrick ou Taison. Mais c'est cette équipe remodelée des Orange d'Ukraine qui renverse les Merengue. À la 29e minute, Tête conclut un excellent travail de Korniienko. Tête qui sera encore une fois décisif trois minutes plus tard, lorsque sa frappe relâchée par Courtois oblige Raphaël Varane à tromper son propre gardien. Les ukrainiens rentrant même avec trois buts d'avance à a mi-temps, avec l'israélien Salomon concluant un une-deux avec Tête à la 41e avant d'ajuster Courtois. Les hommes de Zidane sonnés reviennent avec d'autres intentions en seconde période, et c'est lle Ballon d'or 2018 Luka Modric qui redonne du baume au coeur à la 53e minute d’une frappe du droit splendide, imité par l’entrant Vinicius à la 59e minute, remplaçant un pâle Jovic et profitant d'un cafouillage de la défense adverse pour donner de l'espoir aux madrilènes.. Valverde croit même offrir le point du match nul à la 91e minute, mais Vinicius étant coupable d’un hors-jeu passif annule le pion de l’uruguayen. Le Real démarre donc sa saison européenne par une défaite surprise face à des joueurs de Donetsk accrocheurs et réalistes malgré une pléiade d’absents. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Bulgarie-Hongrie 1-3 Les hongrois ont ouvert le score par Willi Orban à la 17e, le défenseur de Leipzig étant à la retombée d'un corner de Szalai. Le chef d'ouvre du soir est à mettre sur le compte de Zsolt Kalmar, le milieu de terrain prêté par Leipzig aux slovaques du DAC Dunajská Streda qui inscrit un superbe coup franc à la 47e, avant que Nikolic profite d'un service d'Hangya pour marquer le 3e but hongrois. Yomov sauvera l'honneur pour la Bulgarie cependant à la 89e , mais la messe était déjà dite. Islande-Roumanie 2-1 Gylfi Sigurdsson se rappelle aux bons souvenirs des amateurs de foot en première période. L'ancien de Tottenham signe un doublé du gauche, à la 16e minute en embarquant deux défenseurs et frappant au premier poteau venant de la droite, puis à la 34e minute d'une balle enroulée frôlant le poteau droit de Tatarusanu. En seconde mi-temps, Ragnar Sigurdsson vient concéder un pénalty , que l'ancien de Stuttgart Alexandru Maxim transforme à la 63e minute. Bosnie- Irlande du Nord 1-1 (3-4 t.a.b) Les coéquipiers de Dzeko et Pjanic ont ouvert le score sur un joli but de Krunic à la 13e minute, sur une belle frappe du droit, mais Niall McGinn a égalisé à la 53e minute. Pjanic trouve la barre sur coup franc en seconde période, avant que la séance de pénaltys départage les deux formations. Hajradinovic voit son pénalty arrêté, Visca trouve la barre pour la Bosnie, tout comme Saville pour l'Irlande, et la Bosnie manque une troisième fois de se qualifier en barrages, après 2012 et 2016. Georgie-Belarus 1-0 La seule occasion de ce match aura été le but à la 7e minute, lorsque Zolotov concède un pénalty, que transformera Tornike Okriashvili du droit au ras du poteau droit. Norvège-Serbie 1-2 Les coéquipiers d'Haaland se font malmener en première période, mais ni Tadic , ni la doublette Duricic-Mitrovic n'arrivent à tromper la vigilance de Rune Jarstein. Et étonnamment, les deux équipes se rendent coup pour coup en seconde période , les norvégiens trouvant plus facilement Haaland et Sorloth sur des longs ballons mais sans succès, les serbes étant toujours plus pressants dans le jeu mais peu réalistes, à l'instar d'un Mitrovic volontaire mais inefficace. Mais sur l'entrée de Milinkovic-Savic, le milieu de la Lazio profite d'une remise de Mitrovic à la limite de la ligne de but pour ouvrir le score. Mais Mathias Normann va faire un exploit à la 86e minute en égalisant à l'issue d'un superbe rush conclu d'une frappe croisée du droit. Et sur une contre attaque, SMS le sauveur encore lui va planter Jarstein d'un amour de balle piquée à la 103e minute. Et Haaland ne verra pas l'Euro en 2021, la Norvège étant é-li-mi-née. Macédoine du Nord-Kosovo 2-1 LE match foire à la saucisse de la soirée. Ca commence par un but contre son camp de Kololli à la 15e minute, une égalisation d'Hadergjonaj à la 29e sur une sortie mal négociée par Dimitrievski, avant qu'un coup franc de Bardhi trouve la tête de Velkovski à la 33e minute. Les macédoniens éliminent le Kosovo et n'a jamais été aussi proche de se qualifier pour une compétition internationale. Slovaquie - Irlande 0-0 (4-2 t.a.b) Tout se sera joué aux pénaltys dans cette rencontre, où Alan Browne voit son pénalty repoussé et la frappe de Matt Doherty (aucun lien avec Pete) qui se fracasse sur la barre de Rodak. Ecosse - Israël 0-0 ( 5-3 t.a.b) Les écossais ont failli faire un hold-up en marquant sur un corner tiré par Andy Robertson, mais le centre du latéral gauche de Liverpool bien repris de la tête atterrit sur le poteau. Et c'est aux pénaltys que cela se jouera. Et Eran Zahavi sera le seul à manquer sa tentative, envoyant la Tartan Army en finales de barrages AuteurCamille Franciosi, #Camouf, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A |
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