​RB Leipzig -Manchester City 1-1
 
Gvardiol 70e pour les Rote Bullen, Mahrez 26e pour les Skyblues
 
 
Que ce duel paraît déséquilibré entre un RB Leipzig sur courant alternatif en Bundesliga et un Manchester City qui fait partie des favoris à la victoire finale. Et pourtant, c’est sans deux cadres en défense, Laporte et Stones ainsi que sans leur meneur de jeu belge Kevin de Bruyne que les Citizens de Pep Guardiola se déplacent à la Red Bull Arena. Les Allemands débutent cependant la partie sans Christopher Nkunku, lui qui est revenu sur les terrains ce weekend, sans compter l’absence de l’éternel Peter Gulacsi dans les cages et d’Abdou Diallo en défense. Les deux effectifs s’étaient rencontrées en phase de groupes de C1 l’an dernier, avec un 6-3 de City à l’aller, et un succès 2-1 de Leipzig au retour). Deux anciens de L1 sont titulaires du côté de City avec Bernardo Silva, ex -Monaco, et Riyad Mahrez passé par le Havre, alors qu’il faut regarder sur le banc pour trouver des têtes passées par l’Hexagone, avec les français Simakan et Nkunku, et l’allemand Henrichs ayant évolué à l’AS Monaco.
 
Comme il fallait s’y attendre, City domine le début de match (82% de possession après 25 minutes), et s’offre des cartouches notamment sur coup-franc par Mahrez, mais l’ex havrais n’a pas encore ajusté la mire sur ses 2 coups de pied arrêtés. Mais c’est à la 27e que la défense de Leipzig manque sa  relance aux 25 mètres dans l’axe, Grealish récupère et sert devant lui Mahrez plein axe à l’entrée de la surface, et l’international algérien ouvre son pied gauche pour tromper Blaswich ! Bernardo Silva va longer la ligne de surface à ka 36e minute, avant de servir sur sa gauche Grealish qui tente une frappe du droit, mais ça passe clairement à côté des cages de Blaswich. Rodri va reprendre un corner de Silva depuis la gauche, mais son coup de casque n’est pas cadré. Il faut attendre la 46e minute pour voir une action de Leipzig, avec un Timo Werner servi sur la gauche de la surface, l’attaquant allemand rentrant dans l’axe avant d’enrouler du droit, mais Ederson s’empare du cuir sur sa gauche. Leipzig rentre mené aux vestiaires sans avoir vu le jour.
 
Leipzig est revenu avec d’autres intentions en seconde période, notamment avec un tir contré de Werner à la 48e, puis Henrichs qui claque une tête qui oblige Ederson à une grosse parade à la 54e, puis à la 55e minute, où il est tout seul sur la droite dans la surface,  mais croise trop son tir ! C’est plus le même Leipzig sur les dix premières minutes, avec Henrichs et Werner qui font énormément de dégâts sur leurs ailes ! André Silva a une occasion en or de centrer à la 63e minute pour un des 3 coéquipiers, mais il tente la solution individuelle, et bute sur Ederson ! Un Emil Forsberg peu en vue sur la première heure de jeu laisse sa place à la 64e à Christopher Nkunku. Et comme Leipzig est remonté comme un coucou, l’égalisation survient à la 70e, quand Josko Gvardiol reprend du crâne au second poteau un corner de la gauche tiré par Halstenberg ! Blaswich sort un arrêt de classe mondiale à la 72e sur une tentative de Gündogan qui l’oblige à se coucher à une vitesse éclair ! City obtiendra une dernière occase dans les arrêts de jeu sur un corner, mais Blaswich capte le cuir.
 
City pensait venir facilement à bout de ce RB Leipzig, mais avec des fondations fragiles, et sans l’influence d’un Kevin De Bruyne toujours aussi indispensable, et après un premier acte à sens unique, dès que les allemands se sont réveillés en seconde période, City a eu beaucoup plus de mal, notamment avec Haaland qui a frappé une seule fois au but ! Il faudra être sérieux à Manchester pour espérer se qualifier, d’un côté comme de l’autre

Eintracht Francfort- Napoli 0-2
 
Osimhen 40e Di Lorenzo 65e pour les Partenopei
 
Le vainqueur de la dernière Ligue Europa, emmené par un Randal Kolo Muani en feu, avec 10 buts et 10 passes décisives reçoit ce mardi soir la meilleure attaque de Ligue des Champions avec 20 buts, notamment le duo Osimhen-Kvaratskhelia qui est bien suppléé par l’italien Giacomo Raspadori et Giovanni Simeone, fils du Cholo Simeone, chacun à 4 buts. Naples a fini 1er du groupe A, à égalité avec Liverpool, mais avec une meilleure différence de buts, alors que l’Eintracht a terminé 2e du groupe D, un point derrière Tottenham. Les hommes de Spalletti devront faire évidemment au vice-champion du monde devant, mais également à des joueurs tels que le danois Lindström ou le japonais Kamada dans la construction du jeu offensif, ou aux montées de Ndicka sur coup de pied arrêté. Francfort fait face à ce qui est peut-être la meilleure équipe d’Europe actuellement, avec 2 défaites ttc cette saison, cavalant en tête de Serie A, alors que les Aigles sont revenus dans le haut du tableau de Bundesliga après un début de saison compliqué.
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Trapp est le premier goal à toucher le ballon dès la 2e minute, quand Kvara tente une timide frappe au lieu de chercher Osimhen. Francfort a une superbe séquence à la 5e, avec Lindström qui fait la musique côté droit avant d’obliger Meret à un arrêt réflexe, le cuir revient sur Kolo Muani sur la droite de la surface qui claque un sombrero sur Rrahmani avant de croiser du droit, mais ça passe à quelques centimètres du poteau opposé ! Lindström est servi par Götze à la 6e, mais Meret est vigilant. Kolo Muani est pris en tenaille par la défense napolitaine dans la surface à la 12e minute, mais rien n’est sifflé. Le Napoli va se plaindre d’une possible main allemande (Ndicka) à la 18e, ça ne donne qu’un corner, où Kvara est à la récupération au second poteau sur le gauche, le géorgien oblige Trapp à une belle parade ! Kolo Muani manque un bon ballon en étant servi dans l’axe à la 24e minute, le français étant un peu trop court pour reprendre le cuir. Naples obtient un coup franc à la 26e minute, c’est repoussé en corner. Lozano servi sur la droite de la surface voit son tir taper le poteau, Tuta veut dégager le cuir, mais trouve la cheville d’Osimhen ! Penalty pour Naples, et Kvaratskhelia se présente face à Trapp. Le portier allemand se détend superbement sur sa droite et détourne la tentative du géorgien ! Mais à la 40e minute, Lozano prend de vitesse Ndicka sur le flanc droit, le mexicain centre au sol au deuxième poteau pour Osimhen qui marque d’une façon peu orthodoxe ! On frôle le bis repetita à la 41e, quand Osimhen fait à nouveau trembler les filets sur un service de Lozano, mais cette fois le nigérian est hors-jeu ! Après 15 premières bonnes minutes pour Francfort, Naples a totalement dominé les débats et mène logiquement au score !
 
Francfort continue d’être la tête sous l’eau en seconde période, comme la frappe de Lozano difficilement repoussée par Trapp à la 54e minute le prouve. Trapp est décidément sur la première heure de jeu le sauveur des Aigles, comme avec son sauvetage à la 55e en sortant dans les pieds de Kvara ! Sur une action anodine, Kolo Muani veut jouer le cuir mais vient écraser le pied de Zambo Anguissa à la 58e minute, et il est directement expulsé ! Götze vient choper son jaune à la 61e également. Ce Napoli est phénoménal, et sur une action de grande classe à la 65e, Zambo Anguissa aux 30 mètres pique son ballon devant lui pour Kvara qui talonne pour Di Lorenzo monté aux avant-postes, qui ajuste Trapp d’un enroulé du gauche ! Borré et Knauff entre à la 69E pour Lindström et Buta. Zambo à la 72e percute sur le côté gauche, il perd l’équilibre mais parvient tout de même à tacler le ballon, qui passe de très peu au ras du poteau ! Francfort obtient enfin de nouveau une occasion à la 74e minute, avec un corner, à la suite d’un centre dévié de Max, mais c’est très mal joué. Mario Götze laisse les dix dernières minutes à Alidou, alors que Lozano et Zambo Anguissa laissent leurs postes à Ndombélé et Elmas. Kamada joue un très bon une-deux sur la droite à la 81e, le japonais hérite du cuir au point de pénalty, mais il veut trop assurer et manque de puissance pour tromper Meret ! Politano et Simeone remplacent Kvara et Osimhen à la 84e minute.
 
Naples a pris une sérieuse option sur la qualification, surtout avec l’expulsion de Kolo Muani, et il faudra un véritable exploit au Diego Maradona pour renverser la valeur.