Juventus –Paris SG 1-2 Bonucci 39e pour la Vecchia Signora, Mbappé 14e Mendes 69e pour les franciliens Aucune équipe française avant cette partie ne s’est jamais imposée en terre turinoise jusqu’à ce soir. Alors que la Vieille Dame est déjà éliminée, un passage par l’Europa League est encore possible pour les hommes de Max Allegri, en balance avec les israéliens du Maccabi Haïfa. Adrien Rabiot et Arek Milik accueillent un Paris SG sans Neymar ni Nuno Mendes, mais avec Kylian Mbappé, l’homme qui avait fait tellement mal à la Juventus au match aller. Paris quant à lui doit assurer une victoire pour éviter une surprise en cas de défaite surprise du Benfica contre Haïfa. La Juve joue crânement sa chance et à la 8e minute, sur un centre de Sandro détourné, Locatelli voit sa frappe du droit à 20 mètres détournée de peu. Mais à la 14e minute, Mbappé sur la gauche prend Gatti de vitesse malgré le défenseur italien qui lui accroche le maillot, avant de revenir sur son pied droit et de planter petit côté opposé pour son 40e but en Coupe d’Europe. Locatelli est tout près de remettre les compteurs à zéro à la 17e d’un tir du droit enroulé, mais ça passe de peu à côté. Fabian Ruiz quitte la pelouse dès la 20e pour Renato Sanches. Cuadrado n’est pas loin de scorer lui aussi sur une frappe du gauche à la 23e minute sur la droite de la surface parisienne, mais ça ne trouve que le petit filet de Donnarumma. Après une demi-heure de jeu, Paris a repris un peu plus le ballon et Mbappé tente une frappe osée des 25 mètres qui passe juste au-dessus des cages de Szczesny. Kostic à la 31e minute depuis l’aile gauche va se jouer de Sanches pour trouver Miretti plein axe mais le jeune milieu voit sa frappe partir de peu à côté. Miretti est trouvé par Rabiot à la 35e minute, mais le milieu offensif est taclé in extremis par Marquinhos qui revient en dernière seconde. Mais comme l’a dit la statistique, aucun club français ne s’est encore imposé à Turin, et sur un centre de Locatelli, excellent en première période à la 39e, Cuadrado remet de la tête au centre pour Bonucci monté aux avant-postes qui se jette pour l’égalisation parisienne !! Milik va écoper d’un jaune dans les dernières secondes sur un vilain tacle, c’est même plus un carton orange pour l’international polonais. Mais à la pause, les 2 clans font match nul, tout comme le Maccabi face au Benfica. En seconde période, Nuno Mendes va faire la différence à la 68e minute, 48 secondes après être entré en jeu, sur une passe de Kylian Mbappé. Fabio Miretti sort à la 74e minute, et c’est un homme qui revient d’un an de blessure qui entre, Federico Chiesa qui effectue son grand retour en bianconero, lui qui appartient désormais totalement à la Vecchia Signora. Locatelli fait trembler les filets pour l’égalisation turinoise à la 78e minute mais le milieu international italien est signalé hors-jeu. Allegri fait pour une fois confiance aux jeunes et remplace Locatelli par Soulé à la 85e. Les jeunes Barrenechea et Barbieri vont goûter à leurs premières minutes en Coupe d’Europe en fin de match prenant les postes de Cuadrado et Fagioli. AuteurCamouf, @CamilFranciosi sur l'oiseau bleu, tifoso bianconero qui se demande quelle aurait été la destinée de cette Juve si elle avait tout le temps joué comme ça
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Juventus - Maccabi Haïfa 3-1 Rabiot 25e 83e, Vlahovic 50e pour la Juve, David 75e pour le Maccabi Après deux défaites consécutives, ce sont deux équipes en mal de réussite qui s’affrontent à Turin. La seule différence entre les deux équipes est la différence de buts, avec -4 par les israéliens et -2 pour la Juve. Les plus anciens se souviendront des deux confrontations en 2009-10 avec deux victoires 1-0, avec des buts de Camoranesi et de Chiellini. Après cinq rencontres sans gagner, la Vieille Dame a retrouvé le goût de la win face à Bologne en s’imposant 3-0. La pression est cependant du côté turinois, car sans victoire ce mercredi soir, la qualification sera déjà quasiment compromise, eux qui se voyaient en deuxième position bien calés derrière l’armada parisienne. Adrien Rabiot est titulaire du côté turinois, tout comme d’autres ex-parisiens comme Paredes et Di Maria, ainsi que l’ex-lyonnais De Sciglio. Les premières alertes sont pour la Juve avec des tentatives de Vlahovic à la 3e et à la 12e, mais sans réussite. A la 14e minute, McKennie joue des coudes dans la surface, mais aucune réaction de la part du corps arbitral, à part un corner donné sur la fin de l’action. Cuadrado se blesse à la 25e minute. Di Maria tente une incursion à la 30e, puis sur une action flipper, Vlahovic depuis la gauche centre, c’est détourné par une jambe israélienne sur le tibia de McKennie qui ne peut reprendre correctement. À la 35e minute, Rabiot sur la gauche du terrain joue le une-deux avec Di Maria qui lui remet, il s’enfonce dans la surface avant de conclure du gauche au premier poteau ! De Sciglio centre à la 43e minute, le ballon est rentrant et Vlahovic est trop court de quelques centimètres pour reprendre et doubler la mise. Un dernier corner sur un centre contré de Vlahovic et une tête dévissée de Danilo envoient tout le monde aux vestiaires. Au retour de la pause, Sandro rentre pour De Sciglio. Kostic centre à la 47e minute mais Vlahovic ne peut pas reprendre. La Juve va doubler la mise à la 50e, quand sur une séquence ou le Maccabi joue très haut, la Juve va contrer et Di Maria va lancer Vlahovic dans l’axe, et le buteur serbe va terminer tranquillement pied gauche ! Vlahovic va tenter le lob à la 58e mais Cohen capte. Le Maccabi va toucher le poteau à la 63e. Mais la Juve va en inscrire un 3e, par Vlahovic trouvé par Di Maria qui élimine Cohen d’un crochet, mais le serbe est hors-jeu de l’ongle de pied gauche. Le Maccabi va réduire le score à la 75e lorsque Szczesny sort aux fraises et que sur une mise en orbite de Chery, c’est Dean David qui va marquer. Depuis la réduction du score, la Vecchia Signora est asphyxiée, et sur un excellent coup franc d’Atzili, le cuir va toucher l’extérieur du poteau à dix minutes de la fin !Mais la Juve va reprendre deux buts d’avance par Adrien Rabiot qui s’offre un doublé à la 83e minute, sur un corner superbement tiré par Di Maria ! Moise Kean fait encore preuve de sa maladresse en loupant un but tout fait à la 90e minute, alors que sur l’action qui suit, le Maccabi va trouver le poteau par Atzili ! Les bianconeri ont enfin une victoire cette saison en Coupe d’Europe et peut encore espérer se qualifier en huitièmes, en se donnant du mal sur la phase retour. C’est déjà fini pour Haïfa, à moins d’un miracle. Auteur@CamilFranciosi, tifoso juventino soulagé après une seconde victoire de suite FC Porto - Bayer Leverkusen 2-0 Sanusi 69e, Galeno 86e pour les Dragons Après la défaite inaugurale à Bruges, Leverkusen avait décroché les trois points à domicile face à l'Atletico Madrid et voulait poursuivre sur cette lancée à l' Estadio Do Dragao face à un FC Porto qui avait perdu ses deux premiers matches. La rencontre bénéficie d'une drôle de situation en fin de première période. À la 43e minute, suite à une attaque conduite par Diaby, et manquée par Schick, Porto va partir en contre et faire trembler les filets de Hradecky par l'iranien Taremi. Mais Mr Taylor est averti par la VAR, et au début de l'action, il y a faute dans la surface portugaise, et il y a donc pénalty pour Leverkusen! Schick s'élance, mais bute sur Diogo Costa! Finalement c'est après un changement effectué par l'ancien coach du FC Nantes Sergio Conceiçao que le match va basculer. Wendell cède sa place à Zaidu Sanusi à la 63e minute, et six minutes plus tard, c'est le nigérian qui ouvre le score sur un belle passe de Taremi. Et l'ancien bourreau de la Juventus va délivrer une deuxième passe décisive à la 86e minute pour Galeno cette fois-ci. Frimpong, déjà averti à la 52e minute va se faire expulser à la 88e minute et manquera la deuxième manche à la BayArena. Les Dragoes ont décroché dans leur grotte leur première victoire face à un Leverkusen beaucoup moins inspiré loin de ses bases. AuteurCamouf, @CamilFranciosi, peu enthousiasmé par un Bayer très penaud et brouillon Ajax Amsterdam 1- SSC Napoli 6 Kudus 9e pour l'Ajax, Raspadori 18e 47e, Zielinski 45e, Kvaratskhelia 63, Simeone 81e pour le Napoli Deux terres de légendes, Maradona contre Cruyff s'affrontaient ce mardi soir pour la première fois en Champions League. Un Napoli qui s'était imposé pour ses deux premiers matches se déplaçait sur la pelouse d'un Ajax moins flamboyant en Ligue des Champions, avec une victoire et une défaite. Avec 7 buts en 2 matches, le secteur offensif italien s'est fait remarquer, alors que l'Ajax a encaissé deux buts en deux matches. Mais comment dire que ce match n'a eu qu'un seul sens? Et pourtant le match débute bien pour les Godenzonen, avec un but dès la 9e minute du ghanéen Kudus. Mais à partir de là, ce fut le déluge par les amstellodamois. Giacomo Raspadori égalise à la 18e minute, avant que Di Lorenzo ne donne l'avantage aux Partenopei à la 33e, Zielinski inscrivant le 3e but juste avant la pause. On aurait pu espérer une réaction des Lanciers en seconde période, mais ce sont les italiens qui continuent à pousser au retour des vestiaires. Raspadori s'offre un doublé après deux minutes dans le second acte, l'international italien laisse sa place au Cholito Simeone à la 64e minute, alors que c'est au tour du nouveau joyau napolitain, celui que le peuple napolitain surnomme "Kvaradona", le géorgien Kvaratskhelia de planter son pion à la 63e minute. L'Ajax boit le calice jusqu'à la lie, avec l'expulsion de Tadic à la 73e minute. Le dernier clou dans le cercueil sera pour le fils du Cholo, Giovanni Simeone à la 81e minute! AuteurCamouf, @CamilFranciosi, abasourdi par la raclée infligée par le Napoli aux ajacides FC Bayern- Viktoria Plzen 5-0 Sané 7e 50e, Gnabry 13e, Mané 21e, Sané 50e, Choupo-Moting 59e pour le FCB Le Bayern accueillait des tchèques en tant que victime expiatoire, les tchèques ayant perdu leurs deux premiers matches et la machine Bayern, toussotant en Bundesliga mais ayant gagné par deux fois dans ce groupe de la mort avec le Barça et l’Inter. Une chose est à noter dans la composition du Bayern, il n’y a qu’un seul français aligné avec Upamecano en charnière centrale, Pavard et Tel étant sur le banc, Lucas Hernandez et Coman étant blessés au tendon. Dès la 7e minute, c’est évidemment le Bayern qui ouvre le score par Leroy Sané d’une frappe du gauche sous la barre sur une galette signée du Wunderkind Jamal Musiala. Six minutes plus tard, c’est Gnabry qui double la mise d’un plat du pied-sécurité sur une passe de Goretzka qui a traversé la défense tchèque. Mais que dire de l’action de Sadio Mané pour le 3e but à la 21e minute ?! L’ex-messin claque un sombrero sur un défenseur adverse, rentre de la gauche dans l’axe, le ballon est contré, et ça lui fait un une-deux avec lui-même, avant de tromper Tvrdon du gauche, et après à peine plus de vingt minutes, le match est déjà plié. A la mi-temps, Stanisic et Choupo-Moting entrent pour Davies et Musiala. À la 50e minute Sadio Mané sur le flanc gauche trouve d’un ballon piqué Leroy Sané. L’ailier allemand se l’emmène d’un contrôle acrobatique avant d’aller tromper Tvrdon sur sa gauche pour son doublé, qui lui permet d’être actuellement le meilleur buteur de C1 avec 4 unités. Mathys Tel fait son entrée à la place de Sané à la 58e minute pour son 2e match de Ligue des Champions à 17 ans seulement. A la 59e minute, c’est Choupo-Moting qui aggrave le score sur une passe plein centre à l’entrée de la surface, le camerounais place un plat du pied qui vient toucher le montant droit du goal tchèque avant de rentrer. Pavard et Sabitzer rentrent à la 72e pour Upamecano et Goretzka. Avec ce succès retentissant, le Bayern garde la tête du groupe C, alors que la qualification semble déjà compromise pour les tchèques AuteurCamouf, @CamilFranciosi sur Twitter, intéressé par la démonstration des bavarois Qui va succéder au Real Madrid au palmarès de la Coupe aux grandes oreilles? La saison pour des équipes comme le PSG ou Cuty? Un des historiques va-t-il agrandir son palmarès, comme le Bayern, Milan ou Liverpool? Qui sera la surprise? Chez les ouailles de la Table Ronde, avec nos sensibilités, nos convictions ainsi qu'évidemment nos clubs favoris différents, nous suivons ceci avec attention. Pour rappel, les 32 équipes sont disposés dans 4 chapeaux de huit, selon différents points (Vainqueur de la C1, de la C3 et des six nations les mieux classées au coefficient UEFA, puis , coefficient UEFA pour les autres). Les équipes d'un même pays ne peuvent pas tomber ensemble, les pays avec plus d'un club voient des "paires" se former, et si l'un club est tiré dans un des 4 premiers l'autre ira automatiquement dans l'autre moitié de tableau, pareil s'il y a quatre clubs (2 d'un côté , deux de l'autre) Pour ma part, je suis supporter de la Juventus, donc j'aimerai voir un groupe avec Francfort, Sporting Portugal et Plzen pour les Bianconeri, pour mon collègue Anthony qui suit Marseille, lui est plus défaitiste et voit un Real Liverpool Salzburg pour accompagner les phocéens. Un trophée d'honneur, la distinction du président est remis à l'iconique Arrigo Sacchi, coach mythique du Milan de Van Basten et de la Squadra Azzurra de 1994 vice-championne du monde. Le Chapeau 1 est tiré en premier avec Le Real Madrid, tenant du titre, 1-0 face à Liverpool, de l'Eintracht Francfort, vainqueur de l'UEFA face aux Glasgow Rangers (qu'ils pourraient retrouver en phase de groupe), du PSG, de Manchester City, de l'AC Milan, du Bayern, de Porto ou de l'Ajax Amsterdam. Chapeau 1: L'Ajax Amsterdam d'Edwin Van Der Sar arrive groupe A, Porto dans le groupe B, le Bayern atterrit dans le groupe C, l'Eintracht Francfort, vainqueur de la Ligue Europa dans le groupe D, le Milan AC dans le groupe E, le groupe F est pour le Real Madrid, Manchester City hérite du groupe G, et donc Paris est dans le groupe H. Marseille évite donc City et Madrid. Chapeau 2: Leipzig est avec Madrid dans le groupe F, la Juventus 2e tirée hérite du Paris Saint Germain dans le groupe H, Tottenham et Harry Kane rejoignent le groupe D et Francfort, Liverpool joue l'Ajax dans le groupe A, le FC Seville fonce dans le groupe G des Citizens de Manchester, Barcelone intègre le groupe C avec le Bayern, Porto jouera l'Atletico Madrid dans le groupe B, et Chelsea bataillera avec le Milan dans le groupe E. Chapeau 3: Le Napoli premier tiré de ce chapeau 3 est pour le groupe A da l'Ajax et Liverpool, les autrichiens de Salzburg intègrent le groupe de Milan et Chelsea, le groupe E, les Aigles du Benfica ont sont attribués au groupe H de PSG et de la Juventus, le BVB qui a perdu Haaland va revoir le norvégien, vu que les Schwarzgelben atterrissent avec City, Leverkusen va dans le groupe avec Atletico et Porto, le Sporting va jouer dans le groupe de Francfort avec Tottenham, l'Inter finit dans le groupe C du Bayern et de Barcelone, alors que le Shaktar finit avec Leipzig et Madrid. Chapeau 4: Le Celtic Glasgow joue en phase de poules dans le groupe F (Real, Leipzig, Shaktar), l'OM va jouer dans le groupe D de Francfort, Copenhague va dans le groupe G de City, Seville et Dortmund, Bruges intègre le groupe B (Porto, Atletico, Leverkusen), les Rangers, l'autre club de Glasgow est envoyé dans le groupe A avec l'Ajax, Liverpool et le Napoli, le Dinamo Zagreb jouera dans le groupe E (Milan Chelsea, Salzburg), Maccabi Haifa, les israéliens disputeront la phase de groupe dans le groupe H du PSG de la Juve et Benfica, Marseille hérite du groupe de l'Eintracht Francfort alors que Plzen dernier tiré intègre celui du Bayern le groupe C. Le résultat final: Groupe A: Ajax Amsterdam, FC Liverpool, Naples, Glasgow Rangers Groupe B: FC Porto, Atletico de Madrid, Bayer Leverkusen, Club Bruges Groupe C: Bayern Munich, FC Barcelone, Inter Milan, Viktoria Plzen Groupe D: Eintracht Francfort, Tottenham, Sporting Portugal, Olympique de Marseille Groupe E: AC Milan, FC Chelsea, RB Salzburg, Dinamo Zagreb Groupe F: Real Madrid, RB Leipzig, Shaktar Donetsk, Celtic Glasgow Groupe G: Manchester City, FC Séville, Borussia Dortmund, FC Copenhague Groupe H: Paris Saint Germain, Juventus Turin, Benfica Lisbonne, Maccabi Haïfa Les avis de l'équipe: La Juventus a tiré un des pires morceaux du chapeau 1 avec le PSG, Benfica ne sera pas un adversaire facile, et il faudra se méfier de l'ambiance en Israël, je les place cependant 2e du groupe derrière Paris, mais devant Lisbonne. Pour les autres groupes, je vois : Liverpool et Amsterdam pour le groupe A, je mets une pièce sur le Bayer Leverkusen et devancer Porto pour accompagner l'Atletico en groupe B (s'ils jouent différemment que ce début de Bundesliga), le groupe C devrait voir sortir le Bayern et le Barça (grosse lutte en vue avec l'Inter), le groupe D verra Tottenham et Francfort se qualifier, Milan devrait suivre Chelsea en 8es de finale pour le groupe E, dans le F, Madrid et Leipzig devraient s'en sortir, et pour finir ManCity devrait s'imposer dans son groupe G, suivi de Dortmund. J'ai demandé au reste de l'équipe leurs avis: Notre community manager Jeff (@jdlvcch), qui suit le Milan a dit "Je" Notre rédacteur Anthony (@C_Under13 sur Twitter)qui suit l'OM a répondu "Tu" ( Oui, le niveau de blague est à un très haut niveau dans l'équipe XD) AuteurCamouf, @CamilFranciosi sur Twitter, suiveur de la Juventus et de la Bundesliga, et quelque peu exaspéré par ses confrères... Dynamo Kiev - Benfica Lisbonne 0-2 #WeAreUkraine Gilberto 9e Ramos 37e pour les Aigles Les choses sérieuses reprennent déjà pour les équipes des championnats hors du Top 5. Benfica affrontait ce soir le Dynamo Kiev pour les play-offs qualificatifs de Ligue des Champions. Les Encarnados ayant remporté leurs deux premières rencontres de Liga Portugal Bwin vont tenter de ramener un succès face à des ukrainiens qui peuvent de nouveau jouer au foot, mais qui sont délocalisés à Lodz, et dont le championnat devrait reprendre après six mois d’interruption le 23 août. Après Fenerbahce et le Sturm Graz, est-ce que Benfica va tomber face aux Tzyganko et Karavayev ? Ou est-ce que les Rafa, les David Neres, les Joao Mario ne feront pas de sentiments ? C’est à lire dans ce débrief. Sydorchuk étant suspendu, c’est Tsygankov qui porte le brassard de onze joueurs portant fièrement le drapeau ukrainien sur leurs épaules, au moment d’entrer sur la pelouse. On notera que Mr Zwayer avait arbitré un BVB-Leverkusen en 2016 ou il avait exclu Roger Schmidt, maintenant au Benfica. L’énorme première occasion est pour Kiev, avec Besedin qui vient à la 8e minute couper un centre venu de la droite, mais Vlachodimos vient se coucher devant l’attaquant ukrainien (un seul étranger dans le 11 du Dynamo, le polonais Kedziora). Mais c’est le Benfica qui va ouvrir le score, sur la phase de jeu suivante. Grimaldo sur le flanc gauche remet sur Rafa qui laisse passer pour Joao Mario qui décale le brésilien Gilberto, l’ancien de la Fiorentina qui va envoyer une chiche du droit dans la lucarne sur la gauche de Bushchan ! Sur l’action de l’engagement, Vlachodimos s’emploie encore une fois pour détourner un enroulé du gauche de Tsygankov qui cherchait le petit filet opposé ! Les ukrainiens sont ceux qui ont eu le plus d’occasions franches, mais c’est Benfica qui mène après un quart d’heure de jeu ! La situation se tend un peu après le quart d’heure avec des fautes de part et d’autre. Sur une belle remontée de balle de Gilberto, Joao Mario va nous claquer un splendide enroulé du droit à 25 mètres à la 24e minute, mais le tir de l’ex-interiste frôle les montants d’un Bushchan scotché sur place. Gilberto se fait sécher par un méchant tacle à la 29e minute, mais Mr Zwayer laisse les cartons bien au chaud. Après 15 bonnes minutes des locaux, les visiteurs dominent à présent la partie. Kiev tente des coups, comme avec Tsygankov qui a déjà scoré 3 fois depuis le début des play-offs, mais son tir à la 34e minute vient lécher l’extérieur du poteau de Vlachodimos ! Mais comme après la grosse occasion de début de match pour Kiev, Benfica plante après s’être fait une frayeur ! Sur une course de Gonçalo Ramos sur le flanc gauche, il s’appuie sur David Neres qui talonne pour remettre à Ramos qui conclut pied droit tranquillement pour le 2-0. Andriyevskyi va choper la jambe de Rafa et le premier carton de la rencontre à la 41e. Neres, bien servi par Rafa sur l’aile droite va rentrer dans l’axe et tenter un extérieur du gauche qui passe devant la ligne de but sans être repris. Les Benfiquistes rentrent tranquillement à la pause avec deux pions d’avance. Le début de seconde période voit Benfica dominer tranquillement, malgré quelques erreurs comme une bousculade possible dans la surface de Popov sur Rafa à la 50e, invalidée par le VAR, ou une semelle de Neres sur Tsygankov à la 55e. Alors que l’on s’active sur les bancs à l’heure de jeu, les ukrainiens tirent la langue, mais c’est Roger Schmidt qui fait le premier changement, avec David Neres, sorti pour Henrique Araujo, ainsi que Ramos est remplacé par le « local » Roman Yaremchuk. Du côté de Lucescu, Dubinchak est remplacé par Vivcharenko pour le Dynamo. Et quel match de Vlachodimos, qui s’impose encore sur un tir de Karavayev sur une énorme transversale et un amorti poitrine à la 67e minute, le jeune milieu offensif du Dynamo entré quelques secondes auparavant pour Tsygankov voyant son tir repoussé ! Gilberto, le premier buteur sort à la 70e minute pour Bah. Shepelev et Besedin sortent à la 73e pour Tsarenko et Vanat. Le Benfica tente d’accroître la marque à la 76e mais cela ne trouve personne. Otamendi va pousser Tsarenko dans le dos à 20 mètres de ses buts à la 77e, mais Mr Zwayer laisse jouer. Syrota vient prendre le poste de Popov pour les dix dernières minutes. Karavayev va tenter à la 82e minute une nouvelle frappe du gauche en venant de son flanc droit, c’est dévié par Otamendi, mais repoussé par Vlachodimos ! Rafa Silva va laisser Chiquinho disputer les sept dernières minutes du temps réglementaire, alors que le Dynamo manque de concéder un but sur un coup de billard qui atterrit dans les pieds de Vanat sur la droite de la surface, mais Otamendi vient tacler en catastrophe ! Et c’est en toute logique que Benfica vient s’imposer à l’extérieur face à des ukrainiens volontaires, mais beaucoup trop justes physiquement. Il reste cependant un match à l’Estadio da Luz la semaine prochaine pour se qualifier. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Juventus Real Madrid- Manchester City 3-1 Rodrygo 90e 91e Benzema 95e pour les Merengue, Mahrez 73e pour les Skyblues Après le match dantesque de la semaine dernière conclu par un 4-3 remporté par City, le Real emporté par un Benzema stratosphérique (14 buts en 10 matches) peut encore renverser la situation. Pour cela il va falloir que les espagnols remportent le match retour par deux buts d’écart. En plus, le Real a récupéré son effectif au complet (à part Gareth Bale, mais fait-il encore vraiment du groupe ?), malgré quelques retours récents (Mendy et Alaba notamment). Du côté de Manchester, un homme est à observer à la loupe, il s’agit évidemment de Kevin De Bruyne, buteur et passeur au match aller, et impliqué sur 13 des 14 derniers buts de City en matches à élimination directe. Kyle Walker fait également son retour, Guardiola n’a plus besoin d’utiliser le vétéran Fernandinho en arrière droit, le seul absent pour les Skyblues étant John Stones, remplacé par Aymeric Laporte. La première faute est pour Walker qui pousse Rodrigo au bout de 50 secondes, ça donne une sorte de corner sur la gauche pour Kroos qui tire au premier poteau, sans succès. Le Real concède un premier corner par Militao qui dévie un centre à la 2e, mais la tentative de De Bruyne ne donne rien. Benzema est présent d’entrée de jeu, avec le français qui reprend de la tête un centre de Carvajal à la 5e mais ça passe au-dessus. Modric va prendre le premier jaune dès la 9e minute sur une faute sur Laporte, qui lui aussi prend une biscotte pour sa réaction inappropriée. La première frappe cadrée est plus un centre de Mahrez capté par Courtois à la 10e. KB9 va tenter une nouvelle fois sa chance sur un décalage dans la surface de Valverde mais son tir du droit en 1ère intention passe encore au-dessus. Les deux équipes se projettent vite vers l’avant dans ce premier quart d’heure mais les attaques sont peu précises. Vinicius fait un gros cadeau pour un supporter dans les tribunes à la 18e minute, quand il reprend du gauche un ballon perdu par Benzema mais mal dégagé par Dias. De Bruyne trouve Silva à la 20e minute, le portugais tire du droit aux abords des six mètres, mais Courtois dévie en corner au prix d’une belle manchette. Bernardo Silva va centrer au second poteau pour De Bruyne, qui remet dans l’axe pour Gabriel Jesus qui va voir sa frappe passer juste à côté des cages madrilènes à la 23e. Le Real respire après quelques minutes de domination mancunienne, et avec un nouveau corner, Kroos va mettre dans le paquet, mais c’est surtout Militao qui l’a mis, le paquet, dans le dos de Walker à la 27e. Casemiro vient tirer le maillot de Foden à la 33e minute, et en taclant, il se blesse au genou gauche, avant de se relever quelques instants plus tard. Sur un très long dégagement d’Ederson, une remise de la tête revient sur Foden aux 30 mètres, et l’anglais reprend du droit pour obliger Courtois à la parade sur sa droite! Benzema tente une nouvelle fois de faire vibrer les filets à la 41e minute, mais d’une, c’est à côté, de deux il est hors-jeu… Madrid pousse une dernière fois avec un centre de Mendy pour Valverde, mais l’uruguayen décroise sa tête alors qu’on est entrés dans le temps additionnel. City se procure une dernière séquence devant les cages espagnoles, mais les corners successifs ne donnent rien, et Mr Orsato renvoie les 22 acteurs reprendre leur souffle. City est à la mi-temps qualifié, face à un Real peu inspiré (0 frappes cadrées contre 4 pour les Skyblues). Les Skyblues ont 1% de possession de balle de plus, peut-être grâce aux sept passes réalisées de plus (119 contre 112). Vinicius manque une occasion en or au bout de dix secondes de jeu alors que Carvajal avait envoyé un superbe centre du flanc droit, le brésilien manque le cadre alors qu’il est seul aux six mètres ! Vinicius manque tout dans les 55 premières minutes, le brésilien s’emmêle encore une fois les pinceaux après un bon travail de Casemiro. Kyle Walker se blesse à la 63e minute, il sort sur le bord de la touche, avant de re-rentrer une minute plus tard. Carvajal prend un jaune pour une faute sur De Bruyne à la 65e. Grosse collision entre Walker et Vinicius à la 68e mais aucune faute n’est sifflée, et Walker se fait sortir en n’arrivant même plus à marcher seul. C’est Zinchenko qui rentre, Cancelo passant à droite, Rodrygo remplace Kroos et Gündogan remplace Kevin De Bruyne à la 73e ! Et sur l’action qui suit, Gündogan porte le ballon, trouve Bernardo Silva dans l’axe, le portugais remonte le ballon jusqu’aux abords de la surface, avant de servir Mahrez sur la droite. L’algérien ajuste du gauche au premier poteau pour son 7e but en Champions League cette saison ! Camavinga et Asensio rentrent pour Casemiro et Modric juste derrière. Asensio va porter le danger une première fois à la 77e minute mais le centre de l’espagnol va directement dans les bras d’Ederson. Jesus sort à la 78e pour Grealish. Benzema est servi par Camavinga à la 82e minute, il crochète Dias avant de tirer du gauche mais Ederson s’interpose! Militao va prendre un jaune à son tour à la 83e, lorsqu’il bouscule Grealish, Mahrez est remplacé par Fernandinho à la 84e. Cancelo oblige Courtois à une nouvelle grosse parade à la 86e minute, sur une frappe que le belge claque des deux mains ! Grealish déborde et pense marquer à la 87e, mais Mendy la sort en taclant sur la ligne ! L’ex d’Aston Villa oblige Courtois à la parade sur l’action suivante, le belge détournant du pied un tir de l’anglais ! Le Real va scorer à la 89e minute, sur un long ballon de Camavinga, Benzema sur la gauche de la surface remet de façon aérienne dans l’axe, et Rodrygo finit de près ! Et c’est le même Rodrygo qui va égaliser de la tête une minute plus tard sur un superbe centre de Carvajal ! Rodrygo bute sur Ederson à la 92e minute, ne s’offrant pas un triplé en quatre minutes ! Foden est à deux doigts de crucifier Madrid à la 94e, quand sur un coup-franc, Fernandinho joue sur l’anglais esseulé dans la surface, mais son tir du gauche ne trouve pas le cadre ! Valverde chope un jaune à la 95e, mais le coup franc qui suit ne donnera rien, on part aux prolongations ! Benzema échauffe Ederson directement dès la reprise, avec un tir du droit sur un centre venu de la gauche, mais le goal mancunien repousse. Et à la 95e minute, Mr Orsato désigne le point de pénalty, sur un tacle de Dias sur Benzema ! Et Karim plante son 15e but en prenant Courtois à contre-pied ! Zinchenko cherche Fernandinho à la 97e mais la frappe du brésilien passe au-dessus, alors que Rodri sort pour Sterling. L’ukrainien est bousculé dans la surface à la 98e minute par Rodrygo, mais Mr Orsato ne siffle rien. Sterling va aller tacler Rodrigo et prendre un jaune à la 101e. Benzema sort après un but et une passe décisive à la 104e, et Dani Ceballos fait son entrée. Joao Cancelo aurait pu concéder un nouveau pénalty en touchant le cuir de la main à la 105e, mais Mr Orsato ne bronche pas. City pousse, et Fernandinho est tout près de reprendre le ballon dans les dernières secondes, après un centre de Cancelo, une tête de Foden et une claquette de Courtois ! Deuxième prolongation et Eder Militao se blesse à la 108e minute, le brésilien n’en peut plus avec les crampes qui arrivent, et le jeune Vallejo s’échauffe, mais le brésilien revient. Gündogan tente un coup franc plein axe à 40 mètres, le ballon ne donnera rien, et City est toujours avec un but de retard. Rodrygo obtient un coup franc à la 113e, alors que Militao est à nouveau au sol, mais cette fois, le corps ne suit plus, et Jesus Vallejo fait son entrée, alors que Vinicius cède sa place à Vasquez. Grealish obtient un corner à la 120e minute, alors qu’on joue 3 minutes de temps additionnel. Manchester essaie de trouver une solution dans les dernières secondes, mais rien n’y fait, et le Real Madrid se qualifie pour sa 17e final de Ligue des Champions ! Le Real qui avait tiré une fois en 90 minutes, City était qualifié à la 90e minute, avant que tout s’écroule en 90 secondes grâce au doublé d’un jeune brésilien de 21 ans, et que Benzema vienne parachever la victoire madrilène ! Et Carlo Ancelotti, l’homme aux titres dans les cinq grands championnats, sera sur un banc de touche pour une potentielle cinquième Ligue des Champions face à Liverpool ! Guardiola reste à nouveau à quai, comme chaque saison depuis son départ du Barça en 2011. Le Football, dans des soirées comme celles-là, c’est beau, mais c’est incompréhensible, et c’est sans doute pour ça qu’on l’aime… Auteur@CamilFranciosi, spectateur abasourdi par la rencontre qu'il vient de voir et amoureux plus que jamais de cette drôle d'histoire qu'est le Football Villarreal – Bayern München 1-0 Danjuma 8e pour les espagnols Le sous-marin jaune, vainqueur de l’Europa League la saison dernière et tombeur d’une Juve qui s’est auto-sabotée au tour précédent reçoit ce soir un des favoris pour la victoire finale. Le FC Bayern München, 6 fois champion d’Europe, nonuple champion d’Allemagne se déplace au Madrigal pour défier les espagnols. Avec 30 buts inscrits en C1 depuis le début de saison, les munichois sont un machine à marquer des buts, au moment de rencontrer un effectif coaché par Unai Emery, qui avait piégé le Bayern 3-0 lorsqu’il entraînait le PSG (dernière défaite du Bayern en Coupe d’Europe depuis 35 matches). Les espagnols devront évidemment se méfier du meilleur buteur de la compétition, le polonais Robert Lewandowski et ses 12 buts en huit matches. Après l’explosion de Gerard Moreno l’an dernier en Europa League, c’est le néerlandais Arnaut Danjuma qui est le joueur décisif cette saison en Coupe d’Europe, avec cinq buts en huit matches. Le Bayern va faire jouer sa colonie française en défense avec Hernandez, Upamecano et Pavard, accompagné de Davies sur le flanc gauche, le canadien qui combinera avec un autre français sur l’aile gauche, Kingsley Coman étant aligné en milieu gauche. Villarreal aligne aussi deux français, Francis Coquelin et Etienne Capoue évoluant dans l’entrejeu ibérique. Villarreal va surprendre le Bayern dans les premières minutes. Dès la 8e minute, Moreno et Lo Celso combinent sur l’aile droite, l’argentin centre au ras du sol pour Parejo, qui décale pour Danjuma qui ajuste Neuer pour son 6e but en 9 matches !Au quart d’heure de jeu, coup franc pour Villarreal, avec Parejo à la manœuvre, et une déviation de la tête plus tard, Neuer s’empare du cuir. Kimmich va trouver les gants de Rulli sur coup de pied arrêté à la 17e. La première banderille bavaroise hors coup de pied arrêté est dégainée par Kimmich à la 22e minute, mais le tir du milieu allemand passe à côté du cadre. Le Bayern est sonné, le Bayern est acculé, et il est impuissant à la 40e quand Coquelin qui veut centrer va lober Neuer du gauche ! Le français est signalé hors-jeu mais le Bayern a eu un énorme coup de chaud ! Etienne Capoue, omniprésent en première période voit sa frappe contrée à l’approche du temps additionnel. Le sous-marin jaune rentre donc aux vestiaires avec un but d’avance. Alphonso Davies sort la charge en début de second acte, avec une frappe du droit à la 48e, mais le tir du droit du canadien passe à côté. Serge Gnabry fait danser la samba à la défense espagnole à la 49e minute, mais son tir frôle les montants de Rulli, tout comme la pointe de chaussure de Müller qui est à deux doigts de reprendre la tentative d l’ex d’Hoffenheim. Moreno est tout près de doubler la mise pour Villarreal à la 52e minute, quand d’un coup de canon du gauche depuis l’aile droite, il va faire vibrer le poteau opposé ! Davies est obligé de venir tacler à la 57e minute quand Moreno est superbement servi par Danjuma, le canadien s’imposant in extremis. Lewandowski est introuvable depuis une heure, et il ne peut qu’apercevoir, comme sur un ballon trop mal donné par Gnabry à la 57e minute. Sané et Goretzka font leur entrée pour Müller et Gnabry à la 62e minute, alors que Kimmich tire un corner qui ne donnera rien. Neuer va récupérer le ballon à 30 mètres de ses cages, et se planter totalement sur sa relance, il sert directement Moreno dont le tir lointain (depuis sa moitié de terrain!) meurt à un mètre du but du portier bavarois ! Coman tente sur une action individuelle à la 64e minute sur le flanc droit de remettre les allemands sur les rails mais sa tentative ne fait que frôler le poteau de Rulli ! Les bavarois enchaînent les corners, et Rulli doit s’employer par deux fois à la 66e, sur un corner direct de Kimmich puis une frappe de Davies ! Danjuma sur l’action qui suit est servi absolument seul au point de penalty, mais le hollandais loupe le ballon, et tire dans le vent ! Benjamin Pavard laisse son poste à Niklas Süle à vingt minutes du terme. Alors qu’Albiol a des crampes, Danjuma laisse Chukwueze disputer les dix dernières minutes, tout comme Juan Foyth qui est remplacé par Serge Aurier. Kimmich tente toujours de trouver Lewandowski sur des longs ballons comme à la 85e, mais Rulli est vigilant. Dani Pedraza a la balle du KO, quand il est servi par Lo Celso à la 87e minute, mais le latéral ibérique dévisse sa frappe à l’entrée de la surface ! Estupiñan enlève le ballon à Coman à la 89e minute, alors que le français avait tenté d’égaliser depuis le côté droit de la surface espagnole ! Coman est le seul à inquiéter l’arrière garde adverse, comme avec cette frappe à la 91e minute servi par Hernandez, mais c’est une fois de plus sur Geronimo Rulli ! Pau Torres vient coller son coude dans sa surface dans la figure d’un Goretzka qui sort avec le visage en sang à la 93e ! Marc Roca joue les dernières secondes pour remplacer l’international allemand. Et 16 ans après, Villarreal s’impose pour sa 2e victoire en phase éliminatoire, après l’Inter en 2005-06 ! Après avoir éliminé la Juventus, Villarreal s’impose dans son Stadio de la Ceramica face au Bayern Munich ! Les bavarois perdent après 22 matches hors de leurs bases sans connaître le goût de la défaite. Ils devront retourner la situation au match retour à l’Allianz Arena. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Juventus City- Atletico 1-0 De Bruyne 70e pour City Deux équipes réputées sur le plan continental, mais qui n’ont jamais été titrées. Mais aussi et surtout deux dogmes, deux approches opposées du jeu. L’Atletico compact, le « Cholismo » de Diego Simeone face au Beau jeu, au Tiki-taka de Pep Guardiola. La dernière fois que les deux coachs se sont rencontrés en C1, le Catalan était sur le banc du Bayern et se faisait sortir par l’argentin en 2015-16. Quelques stats avant le match : Jan Oblak cette année en C1 c’est 3 arrêts / matches, 73% d’arrêts par match il est d’ailleurs le goal à avoir eu le plus de clean sheets depuis ses débuts avec les Colchoneros dans la compétition en 2015 (30 en 67 parties). De l’autre côté, Griezmann, c’est 1 but tous les 3 tirs, il est le meilleur buteur de l’Atlético de Madrid en Ligue des Champions (25 buts en 55 matches). Le français est impliqué sur 6 buts lors de ses 6 dernières rencontres de LDC (4 buts, 2 assists). City c'est une seule défaite lors des 9 derniers matches de C1, Mahrez 6 buts, une passe décisive, homme le plus décisif côté citizen en 2021-22. Manchester City n’a perdu qu’un seul de ses 9 derniers matches à élimination directe de Ligue des Champions (7 victoires, 1 nul), contre Chelsea en finale en 2021. Contre les Matelassiers, Kevin de Bruyne dispute son 50e match de Ligue des Champions avec Manchester City. Depuis sa 1re saison au club en 2015/16, il a délivré plus de passes décisives (17) que tout autre joueur pour un club anglais dans la compétition. On notera que Guardiola attend depuis 2011 de re-goûter à un sacre continental, lui qui a soulevé la coupe aux grandes oreilles en 2009 et 2011 avec le Barça. Les absents du côté Skyblue sont en défense avec le portugais Ruben Dias en charnière et Kyle Walker, l’anglais sur le flanc droit. Pour les espagnols, c’est le roc José Gimenez qui manque dans l’axe de la défense, alors qu’Hector Herrera et l’ex-monégasque Yannick Ferreira Carrasco sont indisponibles dans l’entrejeu. Deux français sont titulaires avec Griezmann et Laporte. Manchester s’installe dès les premières minutes dans le camp madrilène, et pousse directement, comme à la 10e minute, ou les anglais bénéficient d’un bon corner mal exploité. Bernardo Silva est accroché par Koke à la 13e minute dans la surface, mais aucun pénalty n’est accordé. Mahrez est décalé par Cancelo à la 18e, l’algérien va chercher Gündogan mais le capitaine mancunien ne peut pas reprendre le centre qui atterrit derrière lui. L’allemand va allumer une nouvelle mèche à la 22e minute, bien décalé dans l’arc de cercle par Silva, mais c’est largement au-dessus des cages d’Oblak. L’Atletico joue très (trop ?) bas, et à la 28e, Reinildo doit s’employer pour stopper un De Bruyne qui avait mystifié Lodi. Cancelo est omniprésent sur les 35 premières minutes, mais ses différences ne trouvent pas ses coéquipiers dans la surface madrilène. De Bruyne est déséquilibré dans la surface à la 40e, mais le belge perd le ballon sur sa prise de balle, et aucun pénalty n’est donné. Et à la pause, L’Atletico tient la dragée haute à l’ogre mancunien. À la reprise, Sterling est tout près après trois minutes d’ouvrir le score, mais l’anglais ne peut qu’effleurer le ballon de Mahrez. À la 52e minute, un coup franc est accordé à 25 mètres sur la droite, parfait pour un gaucher, mais jouable par De Bruyne aussi. Mahrez tente une combinaison et Renan Lodi va percute l’ex-havrais, pour une nouvelle tentative à 20 mètres, derrière l’arc de cercle. Oblak s’impose en deux fois sur le tir de De Bruyne, des gants puis du pied pour le dégager. Les premiers ajustements tactiques sont faits aux abords de l’heure de jeu, avec les entrées de Koke pour De Paul, Griezmann pour Correa, et Llorente pour l’ex-buteur du Hertha Berlin Matheus Cunha. Aymeric Laporte reprend de la tête au second poteau un corner à la 64e minute, mais le coup de casque de l’international espagnol passe au-dessus. Sterling est à nouveau stoppé par Reinildo dans la surface à la 66e minute, mais l’anglais semble tomber trop facilement. Guardiola fait ses premiers changements à la 68e minute avec Foden, Jesus et Grealish pour Mahrez, Sterling et Gündogan, et à la 70e minute, c’est Foden, le joueur formé à City, qui trouve De Bruyne dans la surface espagnole. Le belge lève la tête avant de croiser son tir du droit qui va mourir dans le petit filet opposé pour son premier but de la saison en C1 ! Foden met une fois de plus à mal l’arrière garde des Colchoneros à dix minutes du terme mais sur son service, De Bruyne voit Savic stopper sa frappe. Thomas Lemar rentre à la 80e, remplaçant un Joao Felix éteint en seconde période. Gabriel Jesus va se faire suspendre pour le match retour, prenant un carton pour une semelle évitable à la 85e. La connexion De Bruyne-Foden est délicieuse et à la 86e l’anglais sert le Belge, qui se fait reprendre, mais ça revient sur Foden qui voit sa frappe contrée par… De Bruyne ! C’est sur une courte victoire anglaise que cette rencontre se termine, rien n’est perdu pour l’Atletico qui n’a qu’un but de retard. L’Atletico devra cependant pour cela tirer au but, eux qui n’ont pas tiré au but une seule fois de la rencontre, ce qui est une première dans un match à élimination sur les dix dernières années. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Juventus |
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