La Table Ronde
  • Accueil
  • By La Table Ronde
    • La Pause Café
    • La Minute Mercato
    • Les Brèves de la Table
    • The Vintage Corner
    • The Voice Podcast
    • New Hope
  • Championnat
    • Espace Debrief' >
      • Serie A >
        • Inter Milan >
          • Championnat
          • Ligue des Champions
        • Juventus FC
        • Milan AC
      • Bundesliga
      • Ligue 1
      • Ligue 2
      • La Liga
      • Premiere League
      • Liga Portugal
      • Archives >
        • Juventus Turin en C1
  • Competitions UEFA
    • Ligue des Champions
    • Ligue Europa
    • Ligue Europa Conference
  • Selections Nationales
    • Euro 2024
    • CAN 2023
    • CDM 2022
  • Contact
    • Retrouvez moi sur..
    • Gestion des Cookies

Lilian Thuram, Mister France

2/1/2022

0 Commentaires

 
Photo
Photo
Salut les footeux ! Nouvelle année, donc nouvel article ! Et c’est sur le recordman des sélections en équipe de France qu’on va se pencher aujourd’hui, il a fêté ses 50 ans ce 1er janvier. De Monaco à Barcelone, en passant par Parme et Turin, retour sur la carrière de Monsieur Lilian Thuram.
 
Lilian Thuram est né le 1er janvier 1972 à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. Elevé seulement par sa mère, il rejoint la métropole en 1981, où sa mère trouve un travail en tant que femme de ménage. Il passe sa jeunesse à Fontainebleau, jouant pour les Portugais puis pour le Racing Club de Fontainebleau, avant d’aller jouer à l’union sportive de Melun ou il croisera un de ses futurs coéquipiers en Bleu, Claude Makélélé. Après une première offre d’intégrer le centre de formation du Stade Rennais, c’est à Monaco qu’il va parfaire ses classes. 

​Les débuts ne sont pas roses en Principauté pour le jeune guadeloupéen. A peine arrivé, il se blesse gravement au genou, et sa possible carrière est quasi-compromise. Il travaille d’arrache-pied pour revenir et parvient à décrocher une première convocation dans le groupe pro sous la houlette d’Arsène Wenger le 24 mai 1991 face à Toulon. Il décroche dès lors son premier titre de vice-champion de France grâce à cette apparition tardive. ​La saison suivante, 1991-1992 est celle de l’installation définitive dans le groupe pro, le jeune défenseur disputant 19 rencontres de Ligue 1, et découvrant la Coupe de France ainsi que la Coupe d’Europe via la Coupe des Coupes, où il disputera 4 matches, l’ASM allant jusqu’en finale mais s’inclinant contre le Werder Brême. 

Photo
​En 1992-93, il est associé à un autre compère en bleu, Emmanuel Petit, avec lequel il formera la charnière centrale en début de saison, avant que celui-ci ne soit remplacé par Franck Dumas aux côtés de Thuthu. Après la Coupe des coupes, c’est celle aux Grandes oreilles, la Ligue des Champions que découvre Lilian en 1993-94, allant jusqu’en demi-finale, et perdant contre le Milan AC. ​Le 17 août 1994, il célèbre sa première sélection en équipe de France contre la Croatie, en même temps qu’un certain Zinédine Z. 

Photo
​Après deux autres saisons sur le Rocher, Thuram a fait le tour de ce qu’il pouvait faire avec les asémistes, et après 193 matches joués avec le maillot à la diagonale et cinq ans de contrat avec le club de la principauté, il traverse les Alpes et s’engage le 1er juillet 1996 avec l’AC Parma. A l’été 96, il dispute également sa première grande compétition avec l’Equipe de France, en jouant l’Euro 96, où la France arrivera jusqu’en demi-finales , s’inclinant face à la République tchèque de Pavel Nedved et de Karel Poborsky aux tirs au but. 
Photo
​A Parme, il profite de l’arrivée l’année d’avant du napolitain Fabio Cannavaro, et de l’éclosion du jeune gardien Gianluigi Buffon pour former un trident défensif absolument imperturbable, et pousser la Juventus, victorieuse en Ligue des Champions l’année d’avant, à se battre pour le titre en Serie A jusqu’à l’antépénultième journée de championnat. Il est sacré fin 1997 par le Guerin Sportivo en Italie, et par France Football dans l’Hexagone. La saison suivante, il est reconnu en Italie par ses pairs en tant que meilleur défenseur, et meilleur joueur étranger dans une série A comportant pourtant des joueurs tels que Ronaldo, Weah, Batistuta, ou encore ses compatriotes Deschamps et Zidane. Mais c’est à la fin de cette saison que Thuthu devint grand

Photo
​La France organise son Mondial à domicile, et après un premier tour conclu avec trois victoires, un huitième face au Paraguay, et un quart contre l’Italie et ses coéquipiers en club, la France se présente face à la surprenante Croatie. Dès la reprise de la seconde période, Thuram ne s’alignera pas avec le reste de la défense sur une passe en profondeur d’ Asanovic pour Suker qui crucifie Barthez. Mais dès la minute suivante, le même Lilian Thuram monte sur le front de l'attaque. Il récupère un ballon dans les pieds de Boban à l'entrée de la surface de réparation croate, sollicite le une-deux dans l'axe, avec Djorkaeff et réussit à marquer le but de l'égalisation. Lilian Thuram se rachète et marque son premier but en sélection, puis effectue une nouvelle montée sur son côté droit à la 70e minute. Il tente un une-deux avec Thierry Henry, mais est gêné par plusieurs défenseurs croates. Il récupère le ballon dans la foulée à l'entrée de la surface de réparation et tente un tir du pied gauche. Le résultat est une somptueuse frappe enroulée au ras du poteau qui ne laisse aucune chance à Ladic. Lilian Thuram inscrit ainsi son deuxième but en équipe de France, un but décisif pour la qualification en finale. Il s'agenouille et met son doigt devant son menton pour signifier son incompréhension devant cet exploit unique dans sa carrière. Ce geste est resté célèbre et deviendra une image symbole de la carrière du joueur. Thuthu est devenu grand

 Une finale contre le Brésil plus tard, la France est championne du monde, et son arrière droit est à l’apogée de sa carrière en bleu, sur le toit du monde, en région parisienne, là où il a grandi à son arrivée en métropole
La saison d’après, 1998-99 voit le néo-champion du monde sacré en club cette fois-ci, les Gialloblù écrivant une des plus belles pages de l'histoire de leur club, si ce n'est pas LA plus belle, s’adjugeant un mémorable doublé Coupe d’Italie (face à la Fiorentina)- Coupe UEFA (contre l’OM) accompagné d’un autre français, Alain Boghossian, la finale de Coupe d'Europe étant soulignée par deux somptueux buts de Crespo et Enrico Chiesa, le père de l'actuel joueur de la Juve.
Photo
L’été 2000 voit Thuram et les Bleus s’offrir un doublé historique CDM-Euro avec les Bleus, malgré une erreur en demi-finale face à l’Espagne, et une faute sur Munitis permettant à Mendieta de scorer pour les ibères. Après une dernière saison en Emilie-Romagne, il quitte l’effectif parmesan à l’été 2001, après 228 parties pour Parme et s’engage avec la Juventus pour 36 millions d’euros. 

​Chez les Bianconeri, il retrouve Gigi Buffon derrière lui, le goal italien étant également transféré à l’été 2001 pour libérer des fonds pour des parmesans en crise financière. Avec la Vieille Dame, il rejoint Trézéguet et Zidane, dont il prendra le numéro 21 suite au départ du maestro quelques semaines plus tard. Dès son arrivée à Turin et son premier match pour la Juve lors du trophée Berlusconi, il remporte son premier trophée en étant homme du match. Il sera d’ailleurs champion d’Italie dès sa première saison dans le Piémont. La saison 2002-03 va permettre à Thuram de re-goûter aux plus hautes sphères européennes, la Juventus se hissant en finale de Ligue des Champions face au Milan AC, ils perdront aux pénaltys, avec l’absence notamment de leur maître à jouer le tchèque Pavel Nedved, Ballon d’Or cette année-là. Après une seconde couronne nationale en 2003, le géant de Guadeloupe comme le surnomment les tifosi transalpins joue ce qui est censé être son dernier tournoi avec la France, l’Euro 2004 (non, je parle pas du mondial 2002, car y a rien à en dire pour Thuram). La France se fera sortir en quarts de finale par des Grecs injouables lors de cette compétition, et Thuram annonce sa retraite. S’en suivent deux saisons titrées puis retirées en 2005 et 2006 suite au Farsopoli… euh Calciopoli, ainsi qu’un retour en équipe de France en août 2005 avec Zidane et Makélélé pour aider des Bleus mal en point pour se qualifier au mondial 2006.
Photo
​Thuram s’offrira lors de la Coupe du Monde allemande un superbe baroud d’honneur au niveau mondial, en allant jusqu’en finale, après un premier tour compliqué contre la Suisse, le Togo et la Corée du sud, dégageant tour à tour l’Espagne, le Brésil et le Portugal, avant de chuter aux tirs au but une fois encore face à l’Italie cette fois. Au sujet du coup de boule de Zidane sur Materazzi, il dira « Je comprends que Zidane ait réagi. Mais pas sur le terrain, pas sur le terrain... (...) Il s'est trompé, et il le sait. Je ne pense pas que son geste ait eu une incidence sur le résultat du match »(ce qui n’est pas mon avis, mais bon…).

Photo
 Avec la descente du club turinois en Serie B, l’international français cherche un autre point de chute et atterrit au FC Barcelone pour 5 millions d’euros. En juillet 2006, Lilian Thuram rejoint le FC Barcelone pour deux ans. Il joue son premier match sous ses nouvelles couleurs le 9 septembre 2006, lors de la deuxième journée de la saison 2006-2007 face à l'Osasuna Pampelune en tant que titulaire. Barré par Carles Puyol et Rafael Márquez et des blessures récurrentes, il joue tout de même une trentaine de matchs en 2006-2007. Lors de la saison 2007-2008, Gabriel Milito est souvent préféré à Márquez et Thuram. Le Français joue 18 matchs en Liga lors de sa deuxième et dernière saison en Catalogne. Le 26 mai 2008, il déclare lors d'une conférence de presse qu'il ne restera pas au FC Barcelone l'année suivante. ​Il dispute son dernier tournoi avec les Bleus à l’été 2008 avec l’Euro en Suisse et en Autriche, au terme duquel les français se font sortir dès le premier tour, et au soir de la défaite face à l’Italie pour le 3e match de poules, il annonce sa retraite internationale après 142 sélections sous le maillot frappé du coq, et deux buts donc, les deux en 98 contre la Croatie.
Le 27 juin 2008, alors qu'il est sur le point de s'engager pour un an avec le Paris Saint-Germain, il annonce au cours d'une conférence de presse que la visite médicale précédant la signature du contrat révèle une malformation cardiaque héréditaire. 
​

Lors d'une nouvelle conférence de presse, tenue au Parc des Princes le 1er août 2008, le recordman des sélections en équipe de France annonce sa décision de mettre un terme à sa carrière, à l'âge de 36 ans, et après 676 matches en professionnel. Que ce soit en Ligue 1, en Serie A, en Coupe d’Europe ou avec les Bleus sur le côté droit ou dans l’axe, il a toujours inspiré le calme et la sérénité, la solidité et la sécurité, faisant de lui l’un des meilleurs défenseurs de sa génération, si ce n’est de l’histoire. Alors, pour tout cela, et alors que ton fils reprend le flambeau en bleu on peut l’affirmer: "Que tu es grand, Thuthu !"
 
Photo

Auteur

​Camille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Juventus

0 Commentaires

Veni, Vidic, vici

27/12/2021

0 Commentaires

 
Photo
​Il y a 16 ans, Nemanja Vidic signait pour un peu plus de 8 millions d’Euros à Manchester United. De l’Etoile Rouge de Belgrade à l’Inter Milan en passant par le Spartak Moscou et évidemment Manchester United, retour sur la carrière d’un des meilleurs défenseurs de ces 15 dernières années
Photo
​​Nemanja Vidic est né le 21 octobre 1981 à Titovo Uzice en Serbie (Yougoslavie à l’époque). Formé à l’étoile Rouge de Belgrade, mais prêté dans un premier temps au Spartak Subotica, il fait sa première apparition le 25 juillet 2001 avec le club de Belgrade lors d’un match de qualification pour la Ligue des Champions face aux chypriotes de l’Omonia Nicosie. Il rentrera également en jeu dans les dernières secondes du match retour. Il devient immédiatement un membre important de l’effectif serbe avec 22 apparitions chez les Crveno-Beli pour sa première saison en professionnel. Le jeune défenseur devient international la saison suivante, le 12 octobre 2002 lorsqu’il affronte la sélection italienne pour les qualifications de l’Euro 2004. C’est également en 2002 qu’il remporte son premier trophée avec la Coupe de Serbie. Après une deuxième saison à 25 matches de championnat, puis une troisième à 20 parties, couronnée par un doublé coupe-championnat, le championnat serbe devient trop petit pour le colosse de la défense, et après 95 matches sous le maillot orné de la Zvezda, dont 67 de championnat serbe, il s’engage pour 4,45 Millions d’euros avec le Spartak Moscou le 1er juillet 2004. 

Photo
En Russie, il se perfectionne aux côtés de joueurs expérimentés comme le Roumain Iencsi ou son compatriote Petkovic qui vient d’une expérience en Bundesliga avec le FC Nuremberg, jouant les seconds rôles avec le jeune Gabriel Tamas, qui évoluera par la suite à l’AJ Auxerre. Après une première saison à treize matches, où le défenseur découvre la Premier Liga Russe, et où le club de l’armée finit à une quelconque 8e place en championnat, la saison suivante voit l’éclosion du jeune Nemanja, qui avec son amour du duel, et son jeu de tête impressionnant, emmène les rouge et blanc moscovites à une titre de vice-champion de Russie sur la saison 2005 accompagné d’un Pavlyuchenko devant et ses 11 buts, ainsi que de l’arrivée d’un futur bordelais, l’argentin Fernando Cavenaghi. L’année 2006 commence à peine qu’après seulement 41 matches, et une saison et demie en Russie, c’est la toute puissante Premier League qui appelle Nemanja à la rejoindre. Et pas n’importe quelle équipe de Premier League, mais l’institution Manchester United qui le débauche pour 8 millions et demi d’euros.

Photo
Photo
Et là, comment dire ? Avec l’international anglais Rio Ferdinand de trois ans son ainé, il va former une charnière centrale incroyable chez les Red Devils . Avec le jeu de passe de l'anglais arrivé de Leeds, et le goût du duel du serbe, la charnière se complète, sous le regard de joueurs plus expérimentés. 

Photo
​Dès sa première saison dans le nord, un nouveau trophée tombe dans son escarcelle avec la coupe de la ligue anglaise en 2006 dans une finale remportée 4-1 face à Wigan, le championnat ayant été raté de peu, United finissant à la seconde place derrière Chelsea. Il est sélectionné l’été même avec la sélection serbe pour partir au Mondial 2006, une sélection où il retrouvera son ancien partenaire du Spartak Dusan Petkovic, mais contrairement à son ancien compère, Vidic ne disputera aucune rencontre de la Coupe du Monde Allemande. 

Photo
​ 2007 est l’année de la confirmation pour le colosse serbe. Après avoir observé les tauliers Rio Ferdinand, John O’Shea ou encore Mickael Silvestre, et avoir pris part à 11 matches la saison précédente, il prend une toute autre ampleur lors de la saison post-mondial en disputant 38 matches sous la tunique rouge, allant jusqu’en demi-finale de Champions League, avant de chuter face au vainqueur de la compétition, l’AC Milan d’un Kakà on fire cette saison, le brésilien remportant le ballon d’or cette saison. Mais c’est aussi la saison où Manchester retrouve la couronne de Roi d’Angleterre, avec une charnière complémentaire Vidic au duel et Ferdinand à la relance. Mais là n’est pas encore le pic de la carrière de Vidic. 

Photo
Le plus beau reste à venir lors de la saison suivante. Vidic dispute 32 des 38 rencontres d’une Premier League 2007-08 à nouveau remportée par les Red Devils qui font une razzia cette saison là, s’offrant un quadruplé ! Un Community shield remporté face à Portsmouth, une Premier League remportée devant Chelsea notamment grâce aux 31 buts d’un CR7 qui a enfin fini de jouer à l’otarie, et une Coupe des Monde des Clubs gagnée contre les équatoriens du LDU Quito. 
​ Mais, attendez… j’avais dit quadruplé, mais je ne compte que trois titres… Hmmm… Ah mais oui, c’est vrai, comment ai-je pu oublier cette historique finale contre les Blues de Chelsea ? Bon ok, j’avais pas oublié ! En effet, Manchester United s’est imposé en finale aux tirs au but face à Chelsea après avoir sorti le FC Barcelone en demies sur un bijou de Paul Scholes. Vidic et son binôme Ferdinand y sont pour beaucoup dans cette réussite, rien qu’en PL, MU n’a encaissé que 22 buts en 38 rencontres, soit 0,57 buts par match.
Photo
Manchester et son colosse planent en 2009 encore une fois sur le championnat domestique, et les Red Devils rêvent de garder leur titre européen, chose qui n’a pas été faite depuis le Milan en 1989 et 1990. Malheureusement, ils échouent face au FC Barcelone de Pep Guardiola qui raflera tout sur son passage, en s’inclinant 2-0 en finale. Le serbe est tout de même, pour la première et seule fois de sa carrière nommé au Ballon d’or, étant classé 16e, à égalité avec le brésilien Luis Fabiano et le légendaire gardien du Real Iker Casillas). 

​Les trois saisons suivantes de Nemanja et du club rouge de Manchester ont été encore couronnées de succès, avec un titre de champion à l'issue de la saison 2010-11, et une nouvelle finale de Ligue des Champions toujours perdue face au Barça. Si on devait retenir 3 faits marquants pour Vidic au cours de ces 3 saisons, ce seraient sa nomination en tant que capitaine dès la saison 2010-11, succédant au légendaire Gary Neville ; son but à Old Trafford face à Chelsea cette même saison, qui préfigure une victoire 2-1 capitale pour la conquête du titre ; et sa rupture des ligaments du genou face à Bâle, lors d'un match cauchemardesque qui verra United sortir prématurément de la Ligue des Champions au cours de la saison 2011-12. 
​Le 20 août 2012, Vidic fait son retour sur les pelouses en étant aligné d'entrée par Alex Ferguson lors du match comptant pour la première journée de Premier League face à Everton. Le défenseur serbe participe à cinq rencontres avant de se blesser de nouveau. Après avoir subi une nouvelle opération au ménisque du genou droit, Manchester United annonce que son capitaine devrait être absent des terrains durant deux mois. Puis peu à peu, Captain Vidic perd de son importance, et dispute moins de matches, 23 matches en 2012-13, puis un regain avec une trentaine de matches, mais les blessures empêchent Vidic de donner sa pleine mesure dans un championnat anglais toujours plus féroce en intensité. 
Photo
​Et pour cela qu’après 300 matches avec les Diables Rouges, il s’engage avec l’Inter Milan le 1er juillet 2014 sans indemnité de transfert son contrat expirant en fin de saison précédente avec le club mancunien. 

​Mais après deux dernières saisons avec le club intériste, et 28 matches joués pour le club lombard ( tous lors de sa première saison) qui concluent une grande carrière pour le natif de Titovo Uzice, qui l’aura vu disputer 379 matches en club, plus 56 en sélection serbe, le corps ne suit plus pour le serbe de fer qui va raccrocher les crampons à la fin de la saison 2015-2016, laissant une trace indélébile, autant dans l’histoire moderne du foot, que celle qu’il laissait sur les tibias et les chevilles de ses adversaires.

Auteur

​​Camille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Juventus

0 Commentaires

Arshavin, le tsar de Londres

19/12/2021

0 Commentaires

 
QUI EST ARSHAVIN
1981, une année important en URSS et en Russie pour deux raison. Premièrement le coup d'état raté en aout et deuxièmement , la naissance d'un prodige, Andrei Arshavin. Mais faisons un petit bon dans le temps, plus précisément dix-huit ans après, en 1999. L'URSS est dissous depuis plus de huit ans et la très jeune Russie développe ses propre clubs de foot professionnel. Le Zenit était une de ses équipe et ses dans ce club que débuta Andrei. A peine dix-huit ans, il rentra a la 28eme minute en prenant la place du numéro dix Kobelev. Durant cet saison, il joua un total de 416 minutes et totalisa une passe décisive et autant de carton jaune, un prémices pour le reste de sa carrière. il passa au total neuf année au St-Petersburg enchainant les coups de folies balle au pied et les performances fulgurants.
En 2007, il se présenta au élection en tant que candidat au élection législative de St-Petersburg. Il réussie en plus a gagner les élection mais fut obliger d'abandonner son mandat pour sa carrière sportive
Photo
Photo
                                                                                       2008
Ses en 2008 que tout s'accélère pour le tsar. il fit de grande performance lors de la coupe UEFA (avant dernière année ou l'appellation coupe UEFA est utiliser) réalisant un  grand tournoi, il se devait de bien le finir et de ramener la coupe en Russie, chez la mère patrie. Cet mission il la remplit avec perfection. jusqu'à la 72eme aucun but mais ses la que Denisov récupéra un ballon a environ 30 mètre du but adverse et passa la balle a Arshavin. un contre et une passe entre les jambes plus tard, Denisov fini devant le gardien et se permit de conclure avec un plat du pied, Sa fait un zéro pour le Zenit et il reste vingt minutes a jouer. Le Zenit ne mis pourtant pas lu bus et passe très proche de mettre un deuxième but sur un excellent service du Tsar. Mais bon un dicton dit mieux vaux tard que jamais et ses exactement se que les joueur russe on appliquer en marquant a la 92eme minute pour sceller la victoire. La coupe UEFA appartiens a St-Petersburg pour cet année 2008 et celui qui l'a ramener est le tsar Arshavin.
Après sa super compétition, il s'envole pour l'Euro et il ne le sais pas encore mais cet compétition va faire prendre a sa carrière une autre dimension.
Il ne put prendre part au deux premier match pour cause de suspension, mais sa ne fait que retarder l'explosion du crack. En trois match, il mis d'accord tout le monde avec deux but et une passe. son premier match contre la Suède lança le tout un match ou il maqua en étant Capitaine (statu qu'il gardera pour le reste de sa carrière international). Mais le match contre les pays bas confirma son talent. Dans se match ou il eu un nombre incalculable de tire de loin (ironie du sort aucun but ne fut marquer de l'extérieur de la surface) ses les russe qui ouvre le score en premier a la 56eme par le biais d'une belle repise de l'attaquant Pavlyuchenok. Mais alors que les russe pensais tenir, en fin de match, Van Nistelrooy arracha l'égalisation et emmena tout ce beau monde en prolongation. En voyant la première mi-temps des prolongation on voyait que les deux équipe était use et se renait coup par coup. Un Arshavin très bon jusque ici mais malchanceux au niveau de la finition décida alors que c'était son moment. Vers la 111eme minute de jeu Andrei poussa le ballon tellement loin qu'on pensai qu'il allait sortir mais avec ces dernière force, Andrei ''Shava'' Arshavin adressa un centre parfait a Torbinski. Il reste 9 minute et la Russie mène de un but. Prenant ses responsabilité, Arshavin délivra les siens a la 116eme minute de jeu célébrant avec un chut symbolisant tellement le joueur. Cet superbe équipe de Russie éliminât donc les grand Oranje. Mais bon chaque bonne chose ayant une fin, Andreï ne pu qu'assister a la désillusion de perdre en demi 3-0 contre l'Espagne. Malgré tout la Russie fut l'équipe la plus enthousiasmante de cet compétition et a  27 ans Arshavin venait de toucher a son prime notamment en allant chercher la 6eme place du ballon d'or 2008, mais pouvais t'il aller plus loin.

Photo
 
Photo
                                                                                 L'​Angleterre
Ses après un titre de champion en 2007, une coupe UEFA en 2008, un super euro avec la Russie, l'amènent en demi, et près de 10 ans au Zenit, Shava décida de prendre l'avion, direction Londres. Ses en effet en janvier de 2009, il signe pour plus de 16 million a arsenal. Un passage mitigée pour certain une légende pour d'autre ce qui est certain ses que le natif de St-Petersburg ne laissa personne indifférant. Au début, l'acclimatation se passait super bien, surtout durant les six premier mois, totalisant 22 match pour 6 but et 11 passe décisive, pour un ailier du début de l'ère Messi/Ronaldo, c'était un très bon départ. Mais on ne peut passer la carrière du tsar sans parler de se fabuleux jour, le 21 avril 2009, une performance hors norme. Liverpool-Arsenal, a Anfield. serrage de main habituel entre les joueur. Pep Reina ne le savait pas encore en serrant la main du russe, mais il allait passer lune des pire soirée de sa carrière. Les Reds on l'avantage durent les premier minute avec trois occasions manqué par Torres (un joueur tout aussi fabuleux que Andrei), ou plutôt super bien jouer de la part de Fabianski. mais ses a la 36eme que Arshavin fusilla Reina pour marquer a contre le court du jeu sur un super service de Fabregas. célébrant avec son fameux chut. Mais bon Torres et Benayoun en décidèrent autrement, avec deux but de la tète. 2-1 Liverpool a la 60eme. Liverpool pousse pour marquer le troisième mais ses sans compter sur la hargne de Arshavin qui chipe un ballon a Arbeola avant de conclure sur une frappe limpide de l'extérieur de la surface. Mais comme ses jamais assez pour lui il décida 3 minute plus tard d'inscrire un autre but sur une mauvais remise de Fabio Aurelio. 3-2 pour Arsenal. Mais a peine le temps de célébré que El Nino Torres (encore lui) conclue une belle action d'une frappe a l'entré de la surface et sa fait déjà trois partout. Après cela les deux équipe se rendirent coup pour coups des corner en veux tu en voila. Mais sur un action légendaire Walcott couru une cinquantaine de mètre avant de la donner a Shava qui conclue froidement l'action aussi bien en terme de finition que en terme de célébration.

Photo
Mais Liverpool batailla et réussit a revenir au score a la toute fin de rencontre sur un but rageur de Benayoun. Score final 4-4 mais le plus n'est pas le résultat mais la performance stratosphérique d'Arshavin auteur de pas moins de quatre but une performance qui restât dans les mémoire.​ Un super touche de balle une vision de jeu hors norme et une belle vitesse de pointe font rapidement de lui le chouchou de l'Emirates Stadium. Après cet bonne saison on se demandait si il allait confirmer et ses se qu'il fit (avec de l'irrégularité mais quand on connais le joueur on est même plus surpris). Malheureusement, ses performance décline et il devient de plus en plus irrégulier. Le feu s'éteint t'il?

​                                                                              The fall of the hero
La saison d'après fut surtout marque par le faite que Shava devin plus un joker de luxe qu'autre chose et ses se qui marquera le début de la fin pour notre feu de paille arroser a la vodka. il restât 4 saison a Londres avant que le club lui disent clairement qu'il ne sera pas prolonger. Ses la triste fin du passage anglais. Il tentera de se relance chez sont club formateur mais ne parvint pas a convaincre les dirigent de le garder.

                                                                         Les cendres du Phoenix
Après un autre passage rater dans un club russe, il changea d'aire et partit pour le Kazakhstan et ses là-bas qu'il rennais de ses centres avec 22 but et 30 passe décisive en 74 match. Ses en 2018 qu'il décida de raccrocher les crampon a l'âge de 37ans.
                      
                                                                                          Alors
Que pouvons nous coulure de sa carrière, un feu de paille un génie incompris par Wenger (avec qui il n'était pas en super terme) ou juste un gamin voulant s'amuser ses a chacun de faire sa propre analyse sur le sujet. je finirai en disant ceci: le foot n'est pas une science qui se calcule et Arshavin était le symbole de ceci. Ses fulgurance on animer une jeunesse russe pleine de rêve, ses hero de 2018 arrivant en quart de coupe du monde, avait surement un poster de Shava dans leur chambre, qu'ils                                                                     supporte le Zenit, ou le le Spartak.
​                                               Donc pour tout cela, merci monsieur Andrei Arshavin
                           
                                                                                        rédacteur
                                               Ayoub éké fan du milan et suiveur du championnat russe

0 Commentaires

Kun Agüero, l'autre King of Manchester

18/12/2021

1 Commentaire

 
Photo
Photo
Suite à sa retraite forcée à cause d’un problème cardiaque, il est temps de faire un retour sur un attaquant monstrueux des années 2000-2010, un de ceux ayant remis les petits gabarits sur le devant de la scène, et ayant semé la zizanie autant sur les champs ibères, que dans les playgrounds britanniques, retour sur la Karrière du Kun, Sergio Agüero.
​
Sergio Leonel Messi  Agüero del Castillo est né le 2 juin 1988 à Buenos Aires en Argentine d’un père argentin et d’une mère  libanaise. Deuxième d’une fratrie de sept enfants, Sergio hérite jeune du surnom de Kun, pour sa ressemblance avec le personnage de manga Kum Kum. Il rejoint le CA Independiente à l’âge de neuf ans, où il fera toutes ses classes. 

Photo
​Son premier match avec les professionnels a lieu le 5 juillet 2003 face à San Lorenzo (le club du pape François 1er et de Viggo Mortensen, aka Aragorn) sous les ordres du champion du monde 1986, Oscar Ruggeri. Cela fera d’Agüerole plus jeune joueur à débuter en première division argentine, à 15 ans et 34 jours. Cependant, son vrai démarrage a lieu le 13 février 2004, lors d’un match de Copa Libertadores remporté 4-2 face aux péruviens de Cienciano, permettant à Agüero de décrocher (pendant 3 ans) un nouveau record de précocité, étant le plus jeune joueur à cette époque à disputer un match de Copa Libertadores à 15 ans, 9 mois et 11 jours. Après un second match en Copa Libertadores en 2004, il dispute la saison 2005-06 (Torneo Apertura, et Clausura, le championnat argentin se jouant en deux phases distinctes) Il jouera pour Los Diablos Rojos 38 matches, pour 18 buts dont 36 pour la seule saison 2005-06, avec un ratio d’un but tous les deux matches. 

Photo
Mais à l’été 2006, alors qu’il était pressenti pour accompagner l’Albiceleste en Allemagne (où il n’ira finalement pas), le Kun s’exporte en Europe, et plus précisément à l’Atletico Madrid pour 21 Millions d’Euros, devenant le transfert d’un joueur argentin le plus cher de l’histoire. Il a comme mission de concurrencer l’enfant du club, El Niño Fernando Torres, qui partira à Liverpool. 

Et c’est peu dire que le Kun s’adapte bien à son nouvel environnement. Dans son nouveau club, le Kun s’amuse. Même si les stats ne sont pas encore gargantuesques, avec seulement 6 buts, il est directement titulaire, ne manquant aucune rencontre de Liga et frôlant les 2500 minutes de jeu en championnat (sur 3420 possibles), formant un duo de jeunes prometteurs avec Fernando Torres.

 Avec un autre ancien d’Independiente, Diego Forlan, qui vient remplacer Torres, parti chez les Reds de Liverpool, Aguëro découvre la coupe D’Europe en 2007 sous le maillot des Matelassiers avec la Coupe de l’UEFA, où ils finiront premiers de leurs groupe, Kun marquant à 5 reprises, mais sortiront en 16es de finale contre les Bolton Wanderers. E
n 2007, Agüero, entre-temps devenu titulaire en équipe d’Argentine décroche le titre de Golden Boy (meilleur jeune joueur), et est le meilleur buteur de la coupe du monde de moins de 20 ans ainsi que de l’Atletico, le 3e au championnat, derrière l’éphémère Dani Guiza et le brésilien Luis Fabiano. ​
. Il va même s’offrir un doublé lors de la 26e journée contre le Barça de Guardiola, claquant un double doublé, buts et passes dé lors de la victoire 4-2 contre les Blaugrana. 
Photo
​Entre temps, sur le plan personnel, Sergio trouve le bonheur au bras de la fille cadette de l’icône nationale Diego Maradona. C’est une saison 2008-09 pleine pour le Kun, où l’Atletico retrouve le parfum de la Ligue des Champions, dix ans après sa dernière participation, et où malgré un beau parcours dans un groupe avec  l’OM, Liverpool et le PSV Eindhoven, l’Atletico sortira en 8es de finale face au FC Porto, sans s’incliner mais avec le but à l’extérieur. Le buteur argentin va dépasser les 20 buts TTC, avec 17 en Liga, et 4 en Coupe d’Europe, mais c’est surtout le rôle de papa qui le fait grandir personnellement avec la naissance du petit Benjamin en février 2009.

​C’est à l’orée de la nouvelle décennie que l’Atletico porté par un duo Kun- Forlan en symbiose va entrer dans une autre dimension. Avec ses 19 buts et ses 13 passes décisives, Agüero est un des hommes forts du doublé Coupe UEFA- Supercoupe de l’UEFA. Le natif de Buenos Aires est décisif lors des deux finales, étant passeur décisif sur les deux buts inscrits en finale de Coupe de l’UEFA face aux londoniens de Fulham, avant d’être passeur, puis buteur sur le match de Supercoupe face à l’Inter Milan de Mourinho. 
C‘est aussi en 2010 que Sergio dispute pour une première fois une Coupe du Monde avec les A, mais le parcours de l’Argentine, sortie par l’Allemagne en huitièmes ne lui permet pas de briller. Et après une dernière saison où il atteint enfin les vingt buts en championnat, le Kun va suivre l’exemple de son ancien coéquipier Fernando Torres, et partir pour la perfide Albion, pour les nouveaux riches de Manchester City précisément, pour un montant de 40 millions d’Euros, après 233 matches, 101 buts (la barre des 100 étant atteinte lors de son dernier match avec les Colchoneros avec un triplé, lors d’une victoire à Majorque 3-4) et 51 passes décisives.
​Peut-on dire que le Kun a des problèmes d’adaptation ? Pas vraiment. Le mec joue 51 rencontres dont 49 titulaires, pour 30 buts et 16 passes décisives, et l’un d’entre eux sera probablement le plus important de sa carrière, puisqu’il est le but du titre dans les arrêts de jeu de la dernière journée face aux Queen Park Rangers, un titre chipé in extremis au voisin rouge de United ! 
Photo
​La saison qui suit sera un peu moins reluisante, suite à des blessures, au genou et au mollet notamment, marquant quand même 17 buts dont un dans le Derby of Manchester. Les pépins physiques le poursuivent toujours en 2013-14 lui faisant manquer 15 des 38 parties d’une Premier League encore remportée par City (plus la FA Cup), cependant il continue à inscrire sa quinzaine de buts et filer sa dizaine de passes dé, et en sélection nationale, il manque de toucher le graal lors du Mondial brésilien, disputant la finale avec l’Argentine, mais s’inclinant face à l’Allemagne en prolongations sur un but de Mario Götze. 

La saison post-Mondial voit le Kun s’imposer comme l’un des cadors au poste d’avant-centre en Angleterre, inscrivant en début de saison son premier quadruplé en carrière, lorsqu’il atomise à lui seul Tottenham lors d’une victoire 4-1 ou plantant ses 99e et 100e but avec les Skyblues lors d’un Derby mancunien perdu 2-4 face aux Red Devils. C’est une saison où il finira meilleur buteur de Premier League devant des pointures comme Kane ou Diego Costa, avec 26 pions pour 11 assists. Il inscrit son 100e but en Premier League la saison d’après, le 19 avril 2016 face à Newcastle, contre qui il avait inscrit le seul quintuplé de sa carrière (le 5e joueur en PL après Shearer, Cole, Berbatov et Defoe) lors du match aller en octobre 2015.
​Il remportera la FA Cup pour la seconde fois lors de cette saison 2015-2016. Il devient le meilleur buteur de l’histoire du club lors d’une partie face au Napoli le 1er novembre 2017, dépassant Eric Brook et ses 177 buts datant de 1939 ! Il inscrit son 200e but pour les Citizens lors d’une victoire en Community Shield face à Chelsea en aout 2018 pour offrir un nouveau titre à son club. Lors de son dernier match de PL en mai 2021, Agüero, va battre le record de buts pour un seul club en Premier League, dépassant les 183 buts de Wayne Rooney pour le rival de Manchester United.
Photo
​Il peut quitter le club sur une apothéose extraordinaire, car pour la première fois de son histoire, Manchester City atteint la finale de la Champions League. Il verra malgré son entrée en jeu encours de match, les Syblues s’incliner en finale de ligue des Champions face à d’autres blues, ceux de Chelsea, qui remportent leur deuxième Ligue des Champions. Il quitte Manchester dix ans après l’avoir rejoint, après 390 matches, 260 buts et 73 passes décisives pour rejoindre son coéquipier en sélection, Leo Messi, qui lui dans le même temps, partira à Paris. 

Il arrive dans un Barcelone en reconstruction à l’été 2021, et surtout sans celui qui a façonné le club depuis plus de 15 ans, et pour qui il avait signé chez les Blaugrana. Il va jouer cinq rencontres, pour un but dans le clasico contre le Rea Madrid, avant de faire un malaise et de tomber sur la pelouse du Camp Nou le 30 octobre 2021 lors d’un match contre Alavès. Il annoncera sa retraite sportive le 15 décembre suite à une arythmie cardiaque. 
Au final, le garçon de Buenos Aires aura joué 664 matches, fait trembler les filets à 380 reprises, et aidé ses partenaires à en faire autant à 118 fois, et redynamisé le poste d’avant-centre, qui était occupé auparavant par des gros gaillards qui campaient dans la surface, lançant la mode des petits attaquants véloces. Il a aussi et surtout ,à l’instar de son ex-coéquipier David Silva surfé sur la vague du joueur hispanophone et technique dans une perfide Albion centrée sur les habitants de son île, et marqué l’histoire du foot des années 2010. Gracias, El Kun !

Auteur

​Camille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Juventus

1 Commentaire

Le diable Xabi en Prada

25/11/2021

0 Commentaires

 
PhotoXabi Alonso et Mikel Arteta (à gauche)
Salut les footeux! Après avoir fait de l’Allemand LV1, et de l’anglais LV2, on part sur les traces d’un espagnol qui fête aujourd’hui ses 40 ans, métronome du milieu et pierre angulaire partout où il est passé. Du pays basque au Bayern, en passant par Liverpool ou le Real Madrid, retour sur la carrière de Xabi Alonso.
Xabier Alonso Olano est né le 25 novembre 1981 à Tolosa, au Pays Basque. Fils d’un ancien international espagnol, Miguel Alonso, le petit Xabi suit partout son grand frère Mikel, d’un an son ainé pour pouvoir taper dans le ballon. Le jeune Xabi fait ses classes dans le club local d’Antiguoko, dans la banlieue de San Sebastian, où il fait la connaissance d’un autre talentueux milieu de terrain, Mikel Arteta. 
​

​C’est dans ce club que le jeune basque va être repéré par la Real Sociedad, avec qui il va finir sa formation avant de débuter en équipe première en Copa del Rey en décembre 1999 contre Logrones. Après un prêt d’une saison à Eibar, il revient fin 2000 à la Real, où il va s’imposer comme un des leaders techniques malgré son jeune âge, grâce à son jeu de passes et sa vista, délivrant ses premières passes décisives lors de la saison 2000-2001, devenant le jeune capitaine d’un navire flirtant avec la zone de relégation et drivée par le Gallois John Toshack. En 2001-2002, Alonso est l’un des tauliers de cette équipe qui finit dans le ventre mou mais qui commence à prendre forme avec des joueurs comme le turc Nihat, du portier hollandais Westerveld, du Serbe Kovacevic, ou de son frère Mikel, en provenance de l’Athletic Bilbao. 
​En 2002-2003, Alonso devient international espagnol lors d’un amical face à l’Equateur en avril 2003, et dans le sillage de la réussite de leur capitaine, les Txuri-Urdin vont même se voir titrés de vice-champions d’Espagne derrière les Galactiques du Real Madrid, leur permettant ainsi de jouer la Ligue des Champions la saison suivante (et de se faire dépecer par l’AS Monaco, mais ça, c’est une autre histoire). Mais après 124 matches disputés sous la tunique blanche et bleue, qu’il rêvait de porter avec son ami Mikel Arteta (qui signera au club juste après son départ), le jeune milieu basque rejoint un Royaume-Uni qu’il avait découvert à 15 ans lors d’un séjour en Irlande, mais c’est en Angleterre qu’il va poser ses valises, chez les Reds de Liverpool pour 16 Millions d’Euros.
​Un jeune milieu de terrain de 23 ans qui quitte son pays basque natal pour la première fois pour l’Angleterre et sa Premier League épuisante, et qui vient jouer aux côtés du jeune héros local Steven Gerrard, la greffe peut être difficile malgré la présence sur le banc d’un compatriote expérimenté, Rafael Benitez. Mais alors que tout commence à se mettre en place, avec le premier but du basque face à Fulham en octobre 2004, puis un face aux Gunners d’Arsenal un mois plus tard, un duel face à Frank Lampard en janvier va l’éloigner des terrains pour trois mois, suite à une fracture de la cheville. Le fait marquant de la première saison d’Alonso sur les bords de la Mersey est évidemment la Finale de Ligue des Champions disputée à Istanbul face au grand Milan AC. Les lombards piétinent totalement des scousers mal en point, et rentrent aux vestiaires avec un avantage de 3-0. Mais la clameur du stade, les paroles de Rafael Benitez et du capitaine Steven Gerrard, et probablement une dose de chance permettent aux Reds de revenir dans la partie, Alonso inscrivant le but de l’égalisation en reprenant un penalty stoppé par Dida. Les Reds s’imposeront aux tirs aux buts dans une des plus mémorables finales de l’histoire de la Coupe aux grandes oreilles. 
​En 2005-06, il remporte ses premiers trophées avec la FA-Cup et le Community Shield, en marquant au passage un superbe but face à Luton depuis sa moitié de terrain. La saison 2006-07 verra Liverpool et Milan s’affronter à nouveau en finale de Ligue des Champions pour une victoire italienne cette fois-ci.
Photo
​Et en 2008, Alonso est moins en vue avec les Reds, les arrivées du brésilien Leiva et de l’argentin Mascherano réduisant son temps de jeu, mais c’est avec l’Espagne que le Basque va décrocher un premier titre, avec l’Euro disputé en Suisse et en Autriche et remporté par la Roja en finale 1-0 face à l’Allemagne de Philipp Lahm.Au retour de l’Euro, il est aligné dans le double pivot en 4-2-3-1 des Reds aux côtés de Mascherano, permettant à Gerrard d’évoluer en meneur de jeu. Mais après cinq saisons en rouge et 210 matches pour 18 buts et 16 passes décisives dans la grisaille du nord de l’Angleterre, Xabi se rhabille et va se vêtir de blanc en août 2009, pour épouser la cause de la Casa Blanca du Real Madrid, où il est transféré pour 34,5 millions d’Euros.

Photo
​Sous la tunique blanche du Real, il va évoluer avec la nouvelle version des Galactiques, Florentino Perez recrutant Kaka, Luka Modric, Karim Benzema, Gareth Bale ou encore Cristiano Ronaldo qui formeront la BBC en attaque. Avec cet effectif pléthorique, le Real compte reprendre les choses en main en Espagne, face au flamboyant rival du FC Barcelone. 

​Mais à l’issue d’une première saison où il est installé en tant que titulaire au centre de jeu madrilène, c’est avec l’équipe nationale qu’il va vivre sa plus grande émotion. En effet, le 11 juillet 2010, Xabi Alonso et la Roja s’imposent en prolongations 1-0 face aux Pays-Bas sur un but d’Andrés Iniesta, au terme d’une finale hachée, avec 13 cartons jaunes, le hollandais Heitinga en prenant deux et laissant ses coéquipiers seuls à la 109e. Alonso s'est d'ailleurs pris un violent coup de pied dans le torse par le rugueux Nigel de Jong dès le début de la partie, l'ancien joueur d'Hambourg n'avait pris qu'un jaune pour ce gros geste d'anti-jeu
Photo
     ​En club, Xabi Alonso continue d’aligner des saisons à 50 voire 60 matches, qu’il soit coaché par Pellegrini ou par le sulfureux José Mourinho, sous la houlette duquel il remportera enfin la Liga en 2012 après deux places de 2e. À l’été 2012, Alonso est dans le groupe espagnol qui garde son titre de champion d’Europe en s’imposant en finale face à l’Italie, étant la première sélection européenne à réussir à aligner trois titres continentaux de suite. La saison suivante verra les Merengue finir à nouveau derrière le FC Barcelone en championnat, et en 2014, Alonso et le Real vont s’imposer en finale de Ligue des Champions face aux voisins de l’Atletico Madrid, Alonso soulevant le trophée pour la deuxième fois, neuf ans après la première, et douze ans après la volée de Zinédine Zidane face au Bayer       Leverkusen pour la Decima, la dixième C1 madrilène. ​L’arrivée du croate Modric en tant que meneur de jeu, ainsi que les présences des futurs champions du monde Özil et Khedira, sans compter les jeunes Isco et Illaramendi commencent à pousser le quaterback basque (un quaterbasque ?) vers la sortie. Et en 2014, après un Mondial brésilien raté, où il tirera sa révérence en sélection après 113 sélections, il quitte un Real Madrid avec lequel il aura joué 236 matches, pour 6 buts et 31 passes décisives, direction le nouveau laboratoire de Pep Guardiola, le FC Bayern München pour neuf millions d’Euros.

​Sous l’égide de Pep Guardiola, le basque apportera son expérience au milieu de terrain en formant un duo de vieux briscards avec l’inoxydable Bastian Schweinsteiger la première saison, avant que le technicien espagnol remplace ce dernier parti à Manchester United par le polyvalent Lahm. Il réussit d’ailleurs à décrocher le nombre de passes réussies dans un match lors d’une rencontre face à Cologne en septembre 2014 avec 196 passes réussies (sur 206 ballons joués !). Trois saisons et trois Meisterschale plus tard, le métronome basque joue son dernier match professionnel en même temps que son capitaine Lahm face à Fribourg en mai 2017, en ayant joué 117 matches, pour 9 buts et 12 services.
Depuis sa retraite de joueur, il a passé ses diplômes d’entraineur, et après avoir coaché les U13 du Real Madrid, il est revenu dans le club de ses débuts, à Anoeta pour diriger l’équipe réserve de la Real Sociedad, qu’il a fait monter l’été dernier en seconde division espagnole. Espérons qu’il ait les mêmes résultats sur le banc que lors de ses plus de 800 matches en tant que joueur dans quelques-uns des plus grands championnats… Muchas Gracias Xabi Alonso
Photo

Auteur

​Camille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Juventus

0 Commentaires

Philipp, Lahm du Bayern

11/11/2021

0 Commentaires

 
Photo
Photo

​Salut les footeux! Après avoir été outre-Manche lors de nos deux premiers épisodes, c’est à l’Est de nos frontières que nous nous dirigeons pour ce 3e épisode du Vintage Corner, et dans le championnat que je débriefe le plus souvent, la Bundesliga pour parler d’un des meilleurs latéraux de sa génération, le joueur que j’aurais aimé être si j’avais été un peu plus talentueux balle au pied, et un monument du Bayern Munich, Monsieur Philipp Lahm.
Philipp Lahm est né le 11 novembre 1983 à Munich. Après avoir pris sa première licence à six ans au FT Gern München, il est repéré à l’âge de onze ans par le recruteur Jan Pienta pour le Bayern Munich. Il fait alors ses classes sous les ordres du légendaire Hermann Gerland, et de l’autre Hermann, Hummels, le père de Mats, son futur coéquipier en club et en sélection. 

Au moment d’intégrer le monde pro cependant, il est barré par les internationaux français Bixente Lizarazu à gauche, et Willy Sagnol à droite. Il est donc prêté au VfB Stuttgart pour une durée de deux ans à l’été 2003, afin de cumuler du temps de jeu chez les Schwaben du terrible Quälix (quälen voulant dire martyriser en VF), Felix Magath qui le lance dans le grand bain le 3 août 2003 contre le Hansa Rostock. Il perce en tant que titulaire sur sa première partie de saison, et s’offre le luxe de devenir international allemand six mois après ses débuts, en février 2004, lors d’un succès 2-1 face à la Croatie. Il est directement embarqué pour l’Euro 2004 par le sélectionneur Rudi Völler, mais la Nationalmannschaft se fera sortir au premier tour et le jeune latéral ne pourra que grappiller les trois premiers matches d’un tournoi international. 
​Après une saison supplémentaire à Stuttgart, et plus de 80 matches joués avec les Schwaben, le jeune Lahm revient en Bavière pour prendre la succession sur le flanc gauche de la défense d’un Lizarazu sur le déclin, qui revient pour une dernière pige au Bayern. Sous l’aile de l’icône française, Lahm prend de l’ampleur, et s’impose comme un des patrons en devenir du Rekordmeister, malgré son air juvénile, et remporte son premier trophée, la Coupe d’Allemagne, suivi du Championnat d’Allemagne quelques jours plus tard. C’est tout naturellement que Jürgen Klinsmann  le sélectionne pour prendre part au Sommermärchen (rêve d’été en VF) de 2006, avec la Nationalmannschaft. Du haut de ses 23 ans, Lahm fait un tournoi extraordinaire, inscrivant un superbe but lors du match d’ouverture de l’Allemagne face au Costa Rica, et se faisant sortir seulement en prolongations lors d’une demi-finale dantesque face aux futurs champions du monde italiens. Il fait d’ailleurs partie de l’équipe-type du tournoi.

Photo
​La saison 2006-2007 marque le premier accroc dans la carrière du latéral allemand, désormais seul latéral gauche après la retraite de Lizarazu, avec un FC Bayern qui finit seulement quatrième du championnat à 10 points du vainqueur, son ancien club de Stuttgart. En 2007-08, le Bayern qui joue donc la Coupe UEFA voit un Philipp Lahm alterner le flanc gauche, le flanc droit quand Marcell Jansen joue à gauche et l’infirmerie. Philipp Lahm va à nouveau chuter en demi-finale d’un tournoi international, quand les munichois se feront démonter 1-5 par le futur vainqueur de la Coupe UEFA, le Zenith Saint-Petersbourg d’Andrei Arshavine, avec notamment une claque 0-4 au match retour. Lahm va tout de même ajouter un second Meisterschale au-dessus de la cheminée, avant de disputer l’Euro 2008, où il ira jusqu’en finale, où l’Allemagne s’incline 1-0 face à la génération dorée espagnole. Avec la retraite de Sagnol, Lahm peut enfin s’imposer sur le côté droit de la défense à partir de la saison 2008-09, saison blanche pour le Bayern qui finit vice-champion derrière Wolfsburg. En 2009, avec l‘arrivée de Van Gaal sur le banc munichois, Lahm est définitivement installé à droite,  démontre ses qualités offensives en délivrant 12 passes décisives toutes compétitions confondues, s’offrir un doublé Coupe-Championnat et va même jouer sa première finale de Ligue des Champions. Malheureusement, le Bayern tombe en finale face à l’Inter ultra-compact de José Mourinho, avec un doublé de Diego Milito et un Eto’o jouant quasiment arrière droit. 
​Et ce n’est pas fini car lors du mondial sud-africain, Lahm va une nouvelle fois aller loin dans le tournoi, mais comme en 2006, l’Allemagne est stoppée en demi-finale par le futur champion du monde, l’Espagne. Après des approches du FC Barcelone, Lahm resigne un contrat en faveur du FCB pour 6 ans. La seule bonne nouvelle en 2010-11 pour Lahm est sur le plan personnel, lui qui récupère le brassard de capitaine après le départ du batave Van Bommel pour les rossoneri de Milan. 2012 est LE Moment pour le Bayern de revenir sur le devant de la scène européenne, la finale de la Ligue des Champions se jouant à l’Allianz Arena cette année-là. Forte d’une base identique autant en NM qu’en club (Neuer-Boateng-Lahm-Schweinsteiger-Kroos-Müller-Gomez) sublimé par les Robbery (la paire Robben-Ribéry) sur les ailes, tout est désigné pour que cette équipe redevienne championne d’Europe onze ans après son dernier sacre. Mais malgré une ouverture du score de Müller à la 83e minute, Chelsea va égaliser par Drogba cinq minutes plus tard, Robben manquer un pénalty dans la prolongation, et Olic et Schweinsteiger voir leurs tentatives échouées, lors d’une finale Dahoam (à la maison en bavarois) qui n’attendait que leur victoire. 

La fin de saison est cauchemardesque puisque Lahm et les siens vont également se faire sortir une nouvelle fois en demi-finale d’un tournoi international avec l’équipe nationale contre l’Italie d’un Balotelli en feu ce jour-là. 
Photo
Lahm est-il un chat noir, accumulant les secondes ou 3e places ? Demi-finaliste en 2006, 2010, 2012 et finaliste en 2008 avec l'Allemagne, finaliste en 2010 et 2012 avec Munich, les places d'honneur s'accumulent pour Lahm.  La saison 2012-13 va remettre la capitaine allemand d’appoint. Vainqueur de la Supercoupe d’Allemane en début de saison face au Borussia Dortmund, le Rekordmeister va décrocher son 23e titre à six journées de la fin, avant de retrouver le BVB en Finale de Ligue des Champions cette fois-ci pour la seule finale entre clubs allemands de l’histoire de la Coupe aux grandes oreilles. Et cette fois-ci, après les échecs de 2010 et 2012, après des buts de Mandzukic pour le Bayern et une égalisation de Gündogan sur pénalty, c’est Arjen Robben sur une passe de Franck Ribéry à la 89e minute qui délivre Munich et permet à Lahm d’enfin soulever le plus beau trophée de sa carrière… jusqu’à présent. 
Photo
​La saison 2014 est une réussite renouvelée pour Lahm et les siens, s’offrant un nouveau triplé Supercoupe d’Allemagne-Bundesliga-DFB Pokal, sous la houlette du nouveau coach Pep Guardiola, ayant tout gagné au Barça, et qui replace Lahm au poste de milieu défensif, le catalan appréciant le jeu de passes du capitaine bavarois. Et malgré une sortie en quarts de finale de C1 face au Real Madrid, futur lauréat, c’est bien à l’été 2014 que le soleil va le plus briller pour Philipp Lahm. Lors du mondial brésilien, Lahm débute au centre du jeu, positionné aux côtés de Schweinsteiger comme en club. Mais en huitièmes de finale, les hommes de Joachim Löw frôlent la sortie de route face à l’Algérie, s’imposant de justesse 2-1 après prolongations et le sélectionneur décide de replacer Lahm à droite de la défense après que Mustafi ait pris le bouillon. Puis suit une victoire contre la France en quarts (et un arrêt surhumain de Neuer face à Benzema en fin de match), la plus grosse raclée du Brésil sur son sol (7-1 avec un DFB menant 5-0 après 29 minutes de jeu), puis la consécration, au soir du 13 juillet sur un but du remplaçant Mario Götze à la 113e minute. Le petit gamin de Munich, passé par Stuttgart, et baladé au gré des saisons sur le terrain  pouvait, lui le capitaine de l’équipe nationale d’Allemagne,  soulever le trophée le plus prestigieux du football, la Coupe du Monde, en étant entouré par des coéquipiers (Neuer-Boateng-Schweini-Götze-Müller) ou ex-coéquipiers (Klose-Podolski-Kroos-Hummels) en club! Il annonce dans la foulée sa retraite internationale après 113 capes sous le maillot frappé de l’aigle.

​Les trois dernières saisons permettent à Lahm de remplir un peu plus l’armoire à trophées, remportant la Bundesliga à 3 reprises de 2015 à 2017, rattrapant en 2017 l’emblématique gardien Oliver Kahn et ses huit titres (il se fera dépasser par Ribéry par la suite) au nombre de championnat remportés, et d’intégrer le top 10 des joueurs les plus capés du Bayern.
Le 20 mai 2017, lors de la dernière journée de championnat, il raccroche les crampons, après 696 rencontres disputées en professionnel, dont 512, sous la tunique rouge du FCB, 24 buts et 96 passes décisives et aucun carton rouge. Exemple de régularité, il a été Membre de l’équipe type de tous les tournois internationaux entre 2006 et 2014, Membre de l'équipe de l'année UEFA en 2006, 2008, 2012, 2013 et 2014, s’offrant même une place dans le top 10 du Ballon d’Or en 2014 (6e) et footballeur allemand de l’année en 2017, Lahm c’était le soldat parfait pour tous les entraîneurs, sans jamais laisser ses coéquipiers en défaut. Lahm aurait pu faire une pub pour Opel si BMW ou Volkswagen n’avaient pas été des sponsors bavarois, car il incarnait la « Deutsche Qualität ».
Photo

Auteur

​Camille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Juventus

0 Commentaires

Joe, le ballon lui Cole aux pieds

8/11/2021

0 Commentaires

 
Photo
Salut les footeux! Aujourd’hui c’est le 8 novembre, et en dehors d’être la saint Joffrey (selon Wikipedia) et l’anniversaire du truculent Guus Hiddink (selon transfermakt cette fois) c’est l’anniversaire du milieu le plus sous-coté du milieu de l’Angleterre des années 2000. De West Ham et la Floride, en passant par Lille ou les sommets de la Premier League, retour sur la carrière de Joe Cole.

Joseph John Rooks est né le 8 novembre 1981 à Islington dans la banlieue londonienne. Son père l’ayant abandonné quelques mois après sa naissance, sa mère s’est mis avec George Cole, qui reconnut le fils de sa nouvelle compagne et l’adoptant à l’âge de 4 ans. Le jeune Joseph ou Joe, comme il se fait régulièrement appeler rentre à l’académie de West Ham United dès son plus jeune âge, où il fit toutes ses classes en équipe de jeunes. En tant que jeune prodige du foot anglais, le jeune milieu offensif attira vite les recruteurs des mastodontes de PL tels que Manchester United qui fit une offre de 10 millions de livres pour s’offrir du jeune homme âgé alors de 16 ans. Dribbleur, fantasque et fin technicien, il rappelait l’icône anglaise Paul Gascoigne à ses formateurs. 
​
Le jeune milieu offensif fit sa première apparition en pro le 2 janvier 1999 lors d’un troisième tour de FA Cup face à Swansea City se terminant sur un match nul 1-1, avant d’apparaître en championnat huit jours plus tard, face au club qui voulut le signer étant encore au centre de formation, Manchester United, lors d’une défaite 4-1. Après avoir remporté la FA-Youth Cup aux côtés de Michael Carrick et être apparu à 9 rencontres lors de sa première saison en pro, Cole devient un titulaire à part entière dans l’effectif des Hammers lors de la saison 1999-2000, jouant 32 matchs, inscrivant son premier but pour les Claret and Blue le 30 novembre 1999 lors d’une rencontre de League Cup contre Birmingham City et faisant partie de l’équipe qui s’imposa 3-1 en Coupe Intertoto 1999 face aux français du FC Metz grâce à un but notamment d’un futur coéquipier en sélection nationale, un certain Frank Lampard. 
Photo
​Après deux autres saisons à 36 et 33 matches, où il devient international (lors d’une victoire contre le Mexique 4-1), et découvre son premier tournoi international avec le mondial asiatique 2002, Joe Cole devient capitaine lors de la saison 2002-2003, quand Glenn Roeder lui confie le brassard. Il devient le « Hammer de la saison », une lumière dans la pluie des marteaux, qui descendent en Championship à la fin de la saison, et qui voient leur jeune capitaine disputer son dernier match face à Birmingham, avant de partir de l’autre côté de Londres, dans le sud-ouest plus précisément pour rejoindre les nouveaux riches de Chelsea pour près de 10 millions d’euros (9,90M).

​La place à prendre chez les Blues était plutôt importante, car Cole était censé prendre la succession de la légende italienne Gianfranco Zola, parti en cours d’année après 311 matches disputés dans le club de l’oligarque Roman Abrahamovich. C’est dans ce nouveau club, au milieu des stars comme les français Emmanuel Petit ou Claude Makélélé tout juste débarqué du Real Madrid, de l’argentin Juan Sabastian Veron, du camerounais Geremi Nijtap, de l’irlandais Damien Duff ou encore de son coéquipier en élection et ex-coéquipier à West Ham Frank Lampard que le jeune milieu doit faire son trou. Et c’est ce qu’il va faire avec brio, disputant pas moins de 50 matches lors de sa première saison, sous les ordres de l’italien Claudio Ranieri, et finissant dauphin des Invincibles d’Arsenal. 
Photo
​L’arrivée sur le banc du Special One José Mourinho ne change pas grand-chose pour l’international anglais, qui sort d’un Euro où il échoue aux pénaltys en quarts face au futur vice-champion, le Portugal. Les saisons 2004-05- et 2005-06 sont des réussites complètes pour Cole et Chelsea, soulevant par deux fois le championnat anglais, s’offrant même un triplé Premier League-League Cup-Community Shield, et disputant 93 matches pour 20 buts et 12 passes décisives en deux saisons. 
​Cole s’envole pour le Mondial 2006 avec les Three Lions, où il mettra un des buts du tournoi face à la Suède mais revient épuisé et se blesse à la reprise, ne revenant qu’en quarts de finale de Champions League face à Valence en avril 2007. La saison suivante voit Cole faire sa meilleure saison avec 55 matches, 10 buts et 8 passes décisives et Chelsea se hisser jusqu’en finale de Ligue des Champions, mais l’anglais est remplacé par Anelka qui manquera son pénalty en fin de rencontre. Les blessures minent de plus en plus l’anglais, et la saison 2008-09 voit Cole être arrêté à 7 reprises, la dernière étant une rupture des ligaments croisés le 14 janvier 2009 lui coûtant le reste de la saison. Après une dernière saison 2009-10 à 39 matches, Cole va faire comme Dany Boon et se faire muter dans le Nooooord, passant du bleu au rouge de Liverpool après 281 matches et 40 goals pour les Blues, les Scousers recrutant un joueur en fin de contrat, mais avec l’expérience du championnat anglais, avant que l’Angleterre ne s’envole pour le Mondial sud-africain.
Photo

​​L’expérience est courte dans le Nord de l’Angleterre, Cole ne disputant que 42 matches pour 5 buts pour les Reds, malgré le fait que le capitaine emblématique Steven Gerrard l’ait décrit comme « aussi bon techniquement que Messi » à son arrivée sur les bords de la Mersey. 

​En août 2011, la Ligue 1 découvre Joe Cole sous le maillot de Lille, les champions de France sortant ayant eu l’international anglais en prêt pour un an. Le championnat de France va assister à un duo délicieux avec les deux techniciens Cole et Hazard, réservant un tiers de ses assists au jeune virtuose belge, et s’offrant un hat-trick contre les amateurs de Chantilly lors s’un match de Coupe de France en janvier 2012. Cette saison dans le nord de la France cette fois-ci est une véritable renaissance pour l’anglais qui termine la saison avec 43 rencontres (soit une de plus qu’à Liverpool en deux fois moins de temps) pour 9 buts et 6 passes décisives avant de retourner sur son île. 
Cole termine l’année civile avec Liverpool avant de revenir dans son club formateur en janvier 2013, où Cole va finir la saison, et de faire la saison 2013-14 avec les Hammers, cumulant un total de 180 parties jouées pour 17 buts et huit passes décisives. Le premier juillet 2014, il part aider les mal classés d’Aston Villa pour qui il disputera 16 matches pour un seul but et deux passes dé.
La dernière pige anglaise est à Coventry City en League One, où il est d’abord prêté jusqu’à la trêve de Noël puis transféré gratuitement, et pour qui il claque 2 pions et 6 services en 22 matches, avant de s’envoler vers une pré-retraite dorée en Floride, chez les Tampa Bay Rowdies. En Floride, il disputera 86 matches pour 20 buts et 14 passes décisives dont ce bijou:
​
​Joe Cole n’était pas la tête d’affiche du football anglais comme l’était David Beckham, il n’était pas la légende d’un club comme Lampard ou Gerrard, Cole, c’était le toucher de balle, c’était des dribbles, c’était le service pour les coéquipiers, c’était un jeu magnifié quand les blessures voulaient bien le laisser tranquille, et un joueur qui a fait l’unanimité pour sa simplicité, en France, comme dans tous les clubs d’Outre-Manche où il est passé. C’était le chaînant manquant pour ne pas déséquilibrer ce milieu magique avec ses trois coéquipiers en sélection d’Angleterre, et en 678 matches, 97 buts et 82 passes décisives c’est un magicien du football qui a enchanté le football. 

Auteur

​​Camille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Juventus

0 Commentaires

Robert Pirès, l'élégance à la française

30/10/2021

0 Commentaires

 
Photo
Photo

Salut les footeux! Pour inaugurer ce nouveau format, on va repartir dans les années 90, à la recherche d’un champion du monde, qui a été accessoirement, le premier joueur dont j’ai été « fan ». Un mec qui a toujours eu la même classe, de Reims à Aston Villa, en passant par le FC Metz, Arsenal ou Villarreal. Retour sur la carrière de celui qui a fêté ce vendredi ses 48 ans, Monsieur Robert Pirès.
 
Robert Pirès, né le 29 octobre 1973 à Reims était un esthète du ballon. Amoureux du beau geste et de la belle passe, il fait partie de la génération dorée de 1998. Formé au Stade de Reims, il ne profite pas beaucoup du temps de jeu en Champagne où il débute en 1991-92, grattant cinq matches et inscrivant deux buts avant que le club ne dépose le bilan. Robert et ses parents regardent vers l’Est et le jeune milieu offensif s’en va direction le FC Metz. 

​Après une saison avec l’équipe réserve, Pirès débute avec les Grenats en avril 1993 face à l’Olympique Lyonnais, lors d’une victoire 2-0. Il faudra cependant attendre cinq mois pour que le jeune prodige inscrive son premier but sous les couleurs messines, lors d’une victoire dans son futur jardin, le Vélodrome, lors d’un succès grenat 3-0 en terre marseillaise, ce sera d’ailleurs son seul but de la saison en 9 matches. En 1994/95, le rémois est pleinement titulaire avec Metz et inscrit 9 buts en 35 rencontres, et l’année suivante, avec l’arrivée du buteur Cyrille Pouget dans le groupe, il forme le duo mythique des PP flingueurs, en inscrivant 11 buts et offrant deux passes décisives.
​ 1995-96 est également l’année du premier titre pour Robert avec une coupe de la Ligue décrochée au détriment de l’Olympique Lyonnais, et où les grenats vont nous gratifier de leur célébration de la chenille

Photo
Non, ce n'est pas un prequel de The Human Centipede
Photo
​. Il découvre aussi la Coupe d’Europe par le biais de la Coupe Intertoto, disputant quatre matches cette saison En août, il devient même international français, lors d’un match au Parc des Princes contre le Mexique, en remplaçant Patrice Loko après la mi-temps. Il marquera son premier de ses 14 buts en bleu un mois plus tard face à la Turquie. Pirès est à présent un des leaders de cette génération dorée grenat, au milieu des Kastendeuch, Letizi et autres Rigobert Song, malgré son jeune âge. Deux saisons plus tard, après un titre de vice-champion de France, au bout d’un exercice 97-98 disputé avec le RC Lens jusqu’à la dernière journée, Pirès quitte la Moselle après 198 matches et 48 buts pour les Grenats, direction le Sud de la France et l’Olympique de Marseille, pour la modique somme de …rien du tout, son contrat avec Metz venant à expiration, juste avant le Mondial organisé en France et remporté par les Bleus. Un mondial où il rentrera deux fois en jeu, contre l’Arabie saoudite et contre le Paraguay, et étant titulaire lors du 3e match de poules contre le Danemark.

Photo
​C’est donc auréolé d’un titre tout frais de champion du monde que Pirès débarque à l’OM en 1998, ou il va s’approcher pour la première fois du double 10, avec 9 buts et 10 passes décisives pour son nouveau club. Mais après une deuxième saison où le chaos règne pour les cent ans du club olympien, le français ne se sent plus à l’aise sur la Canebière où il offre de nouveau 10 caviars pour 5 pions, l’appel de l’étranger se fait sentir, et London is calling plus précisément, donc notre petit Frenchy s’envole pour Londres pour un peu moins de 10 millions d’euros. Au passage, il remporte l’Euro 2000 avec les Bleus, disputant le 3e match de poules, perdu contre les Pays-Bas, puis rentrant en jeu contre le pays de son père, le Portugal, ainsi qu’en finale contre l’Italie où il est passeur décisif pour David Trezeguet.

​En juillet 2000, Robert Pirès rejoint les Gunners d’Arsenal  où il retrouve plusieurs joueurs français, tels que Thierry Henry, Patrick Vieira, Sylvain Wiltord, Gilles Grimandi et l'entraîneur Arsène Wenger. Pirès a pour tâche de remplacer Marc Overmars, parti au FC Barcelone. Il joue son premier match sous ses nouvelles couleurs le 19 août 2000, lors de la première journée 2000-01 de Premier League face à Sunderland en remplaçant Fredrik Ljungberg lors d’une défaite un but à zéro. En Angleterre, Robert muscle son jeu, comme lui avait demandé Aimé Jacquet lors du Mondial 1998 et devient un des meilleurs milieux de Premier League, et en 2001-02, il dépasse enfin la barre du double-double, claquant 13 buts pour 18 passes décisives, ce qui fait de lui le meilleur passeur de la saison alors qu’il finit sa saison le 23 mars dans un match face à Newcastle où il se fait une rupture des ligaments croisés! 

Photo
​Il échappe donc au fiasco asiatique de l’Equipe de France et revient en octobre lors d’une partie contre Auxerre en Ligue des Champions. Il fait partie des Invincibles lors de la saison 2003-04 lors de laquelle il marquera à 19 reprises (record personnel) pour 12 assists. La saison 2005-06 verra Pirès et les Gunners jouer et perdre une finale de Ligue des Champions contre Barcelone, lors de laquelle le natif de Reims devra sortir dès la 18e minute, après l’expulsion du gardien allemand Jens Lehmann. Après cette finale perdue, c’est un Pirès en fin de contrat qui tire sa révérence aux Londoniens après 326 matches, 93 buts et 60 passes décisives, pour se rapprocher des origines de sa mère, l’Espagne, et plus exactement la côté valencienne et le sous-marin jaune de Villarreal. 

​Le sous-marin jaune en 2006 vient d’atteindre les demi-finales de Ligue des champions, contre Arsenal justement, et c’est donc en connaissance de cause pour les avoir affronté quelques mois auparavant que Pirès rejoint les espagnols à l’été 2006, pendant que ses compatriotes jouent une autre finale celle-ci, celle du Mondial, pour lequel il n’a pas été pris, pour des divergences extra-sportives avec le sélectionneur de l’époque Raymond Domenech. Au milieu des sud-américains comme Juan Roman Riquelme, Diego Forlan ou encore Marcos Senna (naturalisé espagnol par la suite). Le français se blesse à nouveau aux ligaments lors de l’intersaison, ce qui lui fait manquer le début de la saison, ne jouant que 11 rencontres pour 3 buts. Les saisons suivantes, Pirès fait partie intégrante du 11 type, disputant tour à tour 39 rencontres en 2007-08, et étant impliqué sur 9 buts, 40 matches en 2008-09, pour 4 buts et 9 passes dé et 2009-2010 où il joue 37 parties pour 7 matches et un but. 


​À l’été 2010, son contrat avec Villarreal se finissant, il retourne en Angleterre, pour prêter main forte à Aston Villa, coachée alors par Gérard Houillier, où il jouera une saison, disputant douze matches, et n’inscrivant qu’un seul but, en FA Cup contre Blackburn. Voilà notre champion au crépuscule de sa carrière et en 2012, il tente une dernière pige, exotique celle-ci, en Inde, au FC Goa. Le championnat n’ayant pas lieu en 2012, ce qui pousse le champion du monde à prendre une première fois sa retraite sportive en juillet 2013, avant de finalement rechausser les crampons pour 8 rencontres en 2014 au lancement de l’Indian Super League. Il annonce officiellement sa retraite sportive définitive en février 2016, à 42 ans.
Robert Pirès, c’est 701 matches en professionnel, pour 165 buts et 100 passes décisives, et au-delà d’avoir été le premier joueur que j’ai admiré, depuis les champs de ma Moselle natale, c’est un milieu de terrain soyeux, portant le jeu de toutes les équipes où il est passé, assurant ses contrats jusqu’au bout, et assurant le spectacle par des gestes simples et efficaces alors qu’il avait la technique et le talent pour en faire beaucoup plus. C’était un phénix qui est souvent tombé, mais a toujours eu la volonté de se relever. C’était tout ça, Robert Pirès.
Photo

Auteur

​Camille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Juventus

0 Commentaires
Page suivante>>

    Auteur

    Écrivez quelque chose à votre sujet. Pas besoin d'être fantaisiste, juste un aperçu.

    Archives

    Janvier 2024
    Juillet 2023
    Mai 2023
    Mars 2023
    Avril 2022
    Mars 2022
    Février 2022
    Janvier 2022
    Décembre 2021
    Novembre 2021
    Octobre 2021

    Catégories

    Tous

    Flux RSS

ACCUEIL

BY LA TABLE RONDE

ESPACE DEBRIEF

LIGUE DES CHAMPIONS

THE VOICE PODCAST

EURO 2024

La Table Ronde, All Rights Reserved © 2018-2024
  • Accueil
  • By La Table Ronde
    • La Pause Café
    • La Minute Mercato
    • Les Brèves de la Table
    • The Vintage Corner
    • The Voice Podcast
    • New Hope
  • Championnat
    • Espace Debrief' >
      • Serie A >
        • Inter Milan >
          • Championnat
          • Ligue des Champions
        • Juventus FC
        • Milan AC
      • Bundesliga
      • Ligue 1
      • Ligue 2
      • La Liga
      • Premiere League
      • Liga Portugal
      • Archives >
        • Juventus Turin en C1
  • Competitions UEFA
    • Ligue des Champions
    • Ligue Europa
    • Ligue Europa Conference
  • Selections Nationales
    • Euro 2024
    • CAN 2023
    • CDM 2022
  • Contact
    • Retrouvez moi sur..
    • Gestion des Cookies