Lundi 27 Mars 2023 Qualifications Euro 2024
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Italie- Espagne 1-1 (4-2 t-à-b) Chiesa 60e pour l’Italie, Morata 80e pour l’Espagne Daaaaaans le coin bleuuuuuu, cinq matches pour cinq victoires, dont quatre dans le temps imparti, 32 matches sans défaites, vainqueur de la dernière confrontation entre les deux teams, la terreur transalpiiiiiiiine, la Squadraaaaa azzurrraaaa !! Dans le coin rouge, le dominateur de la fin des années 2000, le roi du tiki-taka, le spécialiste de la passe à dix, la Rooooojaaaaaa !!! L’Italie voit sa défense incomplète, l’Espagne se voit priver de plusieurs éléments de son attaque (Sarabia forfait et Morata finalement trop juste pour être titulaire côté Espagne, Spinazzola blessé jusqu’en fin d’année 2021 pour l’Italie) et doit faire appel aux remplaçants, Oyarzabal et Olmo sur la ligne d’attaque des rouges et Emerson prenant le poste du latéral de la Roma. C’est devenu une habitude, un classique de l’Euro ces dernières années cet Italie-Espagne. Est-ce que les Espagnols vont réussir à imiter Romelu Lukaku et Sasa Kalajdzic, les seuls à avoir réussi à faire trembler les filets de Gigio Donnarumma ? Ou est-ce que les Italiens vont remporter un titre, quinze ans après le Mondial 2006? Quel finaliste de 2012 va retrouver ce statut neuf ans après? C’est ce qu’on va voir dans ce débrief ! L’Italie se projette tout de suite très haut, et dès la 3e minute, les azzurri s’offrent une énorme occasion, avec Nicolò Barella qui va trouver le poteau d’Unai Simon !! Mais après cinq premières minutes plus que compliquées, la Roja met le pied sur le ballon. À la 14e minute, Barella perd le ballon pour une fois, et Ferran Torres peut enchaîner contrôle-frappe pied droit, mais le tir du mancunien passe à côté des cages de Donnarumma. Le premier corner est pour l’Espagne à la 18e minute, mais ça ne donne rien. Emerson est trouvé à la 20e minute, il va trouver Immobille aux 20 mètres, l’attaquant de la Lazio va crocheter Simon, il se retrouve près d’un but déserté par son goal mais ne peut pas frapper, bloqué par Busquets, il décale pour Barella à droite, mais l’intériste se fera chiper le cuir! Olmo, décidément sur les bons coups va chauffer les gants de Donnarumma à la 25e sur une frappe du droit en pivot au point de pénalty suite à une bonne remise de la droite d’Oyarzabal! La première demi-heure est étouffante pour les italiens, tant la mainmise de l’Espagne est pesante sur le jeu, et la possession du ballon. Oyarzabal est trouvé sur la droite de la surface transalpine, et l’attaquant d la Real Sociedad frappe en une touche, mais sa tentative s’envole dans les travées de Wembley. Insigne à quelques secondes de la mi-temps va percuter sur le flanc gauche et servir Emerson. Le latéral de Chelsea voit sa frappe effleurée par Simon puis la barre, mais Mr Brych siffle dégagement pour l’Espagne. L’arbitre allemand sifflera la pause quasiment dans la foulée. Pas de changement à la pause, on reprend les mêmes et on recommence pour 45 minutes minimum. Après trois minutes, Simon manque son dégagement, et l’Italie bénéficie de son premier corner, qui ne donnera rien. Immobile est trouvé sur un long ballon dans l’axe à la 49e minute, mais la frappe du gauche part à côté du cadre. Busquets est tout près d’ouvrir le score sur un bon décalage d’Oyarzabal, mais le tir du barcelonais frôle la barre italienne ! Sur la contre-attaque, le ballon arrive à Barella aux vingt mètres dans l’axe, il va trouver Chiesa sur la droite, l’ailier juventino percute dans la surface, avant de frapper, mais sa tentative part droit sur Simon qui va vite au sol ! Oyarzabal va retrouver les gants de Donnarumma à la 58e minute, mais c’est sans problème pour le futur gardien parisien. À la 60e minute, contre-attaque italienne avec Insigne, qui lance Immobile, Laporte reprend le laziale d’un tacle, le cuir revient sur Federico Chiesa qui contrôle et frappe d’un enroulé du droit SPLEN-DIDE qui crucifie Unai Simon petit filet opposé !! Morata rentre finalement en jeu pour Torres, et Berardi remplace Immobile, Insigne passant dans l’axe. Koke va trouver Oyarzabal d’une balle piquée laser, mais l’ailier espagnol ne parvient pas à reprendre le cuir. Chiesa va trouver Berardi à la 68e minute sur la gauche des cages de Simon, mais le joueur de Sassuolo bute sur le goal espagnol vigilant au premier poteau. Gerard Moreno rentre pour le malchanceux Oyarzabal à vingt minutes du terme, ainsi que le polyvalent Rodri pour le colchonero Koke. Mancini fait aussi son coaching à la 73e minute, avec Toloï et Pessina pour Verratti et Emerson. Morata est trouvé par Moreno à 15 minutes de la fin, mais il est repoussé par son coéquipier de club, Bonucci, le corner suivant est infructueux pour la Roja. Berardi a une belle occase à la 80e minute mais c’est trop faible pour tromper Simon. Mais à dix minutes de la fin, l’Espagne revient au score. Sur un bon une-deux plein axe, Morata s’appuie sur Olmo, le joueur du RB Leipzig remet à l’attaquant de la Juve qui conclut de près du droit. Locatelli et Belotti entrent en jeu à cinq minutes de la fin du temps additionnel, le turinois pour Insigne et le neroverde pour Barella, Azpilicueta cède lui sa place à Llorente. Jorginho fait une grosse faute sur Pedri, mais le milieu de Chelsea n’est averti que verbalement. Plus aucune différence n’est faite, place aux prolongations ! Quatre minutes sont jouées quand Belotti subit une faute d’antijeu par Garcia, le défenseur espagnol n’allant pas au duel avec le buteur du Torino. La prolongation se fait hachée, et à la 97e minute, c’est Toloï qui ceinture Olmo. Sur le coup franc d’Olmo venant de la gauche au second poteau Donnarumma se couche vite, puis c’est Morata qui est tout près de s’offrir un doublé mais Donnarumma nous offre un double arrêt de grande classe ! Moreno et Llorente offrent une nouvelle fois la cape de sauveur à Gigio à la 101e minute, sur un duel aérien avec le portier italien pour le buteur de Villareal, puis sur une frappe du joueur de l’Atletico. Et c’est sur cette panique à bord et un Federico Chiesa qui se tient l’arrière de la cuisse droite que les équipes vont faire une dernière pige de 15 minutes. Et Luis Enrique va faire prendre le poste de Busquets à Thiago Alcantara. Bernardeschi va faire les 13 dernières minutes en prenant le poste de l’autre Federico, Chiesa. Pau Torres va jouer les dix minutes restantes, pour un Garcia perclus de crampes. Berardi va faire trembler les filets à la 110e minute en taclant du gauche et prenant Unai Simon de vitesse, mais il est hors-jeu. Bonucci va à son tour écoper d’une biscotte à la 118e sur un pied trop haut sur son collègue en club Morata. Et vu que personne n’a su décanter la situation, ce sont les tirs au but qui vont départager les deux effectifs, l’Italie ayant perdu face à l’Allemagne aux 11 mètres en quarts de finale. Et les images entre Chiellini et Alba, Donnarumma et Simon et les sourires des uns et des autres (à part pour le latéral du Barça) qui font plaisir à voir. Et Locatelli manque le premier pénalty, Simon sortant le ballon sur sa droite. Olmo tire au-dessus, Belotti le 2e tireur italien réussit son tir, Moreno le 2e espagnol transforme également. Bonucci 3e tireur azzurro prend Simon à contrepied, Thiago est le 3e espagnol, il le frappe en tout relâchement, c’est Bernardeschi le 4e pour la squadra azzurra et il le met en pleine lucarne, et c’est Morata, le juventino,le seul espagnol de la sélection à jour en Serie A qui va manquer sa frappe, Donnarumma se détendant sur sa gauche, Jorginho dernier tireur, et il le place doucement sur la gauche d’Unai Simon !! L’Italie est en finale à nouveau, neuf ans après 2012 !!! Ils affronteront soit l’Angleterre, soit le Danemark ! Luis Enrique aura du mal à trouver le sommeil, il est maudit à Wembley, lui qui avait déjà perdu aux tirs au but en 1996 dans l’enceinte anglaise. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Italie-Espagne L’Italie, quadruple championne du monde, face à l’équipe qui a dominé le foot entre 2008 et 2014, l’Espagne. Des images marquantes comme ce coup de coude de Tassotti sur Luis Enrique lors du mondial 1994, ou la raclée infligée à la Nazionale par la Roja en finale en 2012. Mais aussi deux sœurs ennemies, mais inséparables avec quatre rencontres lors des trois précédentes compétitions (victoire espagnole aux tirs de but en 2008, et match nul en phases en 2012 sur le score avant de voir la Roja s’imposer 4-0 en finale pour le doublé, les Italiens prenant leur revanche en 2016 avec un succès 2-0) Entre la Squadra Azzurra qui visera un 33e match sans défaite, et qui affiche un jeu plutôt séduisant, loin de l’archétype genre catenaccio, avec son milieu soyeux Barella -Verratti-Jorginho, et une Espagne qui galérait à scorer en début de compétition, mais qui a retrouvé un Morata de nouveau efficace, et qui affiche un gros mental, la preuve avec les deux victoires en prolongations, le choc risque d’être rude. Attention à la fatigue cependant pour les hommes de Luis Enrique. On peut noter que sur toutes les rencontres en compétitions internationales depuis 2008, Giorgio Chiellini est présent quand il s’agit de jouer contre l’Espagne. Les absents : Du côté transalpin, Leonardo Spinazzola touché au tendon d’Achille est forfait pour le reste de la compétition, et du côté ibérique, seul le parisien Pablo Sarabia, touché à la cuisse, est dans l’incapacité de jouer la rencontre. Les compos probables : Italie : Donnarumma; Di Lorenzo, Bonucci, Chiellini, Emerson; Barella, Jorginho, Verratti; Chiesa, Immobile, Insigne Espagne : Unai Simón; Azpilicueta, Eric García, Laporte, Jordi Alba; Koke/Llorente, Busquets, Pedri; Ferran Torres, Morata, Olmo Mon ressenti : Je vois l’Espagne poser beaucoup de problèmes à l’Italie dans le jeu, mais je vois l’Italie se qualifier, peut-être en prolongations, une troisième qui serait fatale pour les forces d’Espagnols épuisés par les deux séances précédentes. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Italie-Belgique 2-1 Barella 31e, Insigne 44e pour la Squadra Azzurra, Lukaku 45e pour les diables rouges Voilà une des plus grosses affiches des quarts de finale, entre deux des trois équipes ayant fait le trois sur trois en phase de groupe. Deux équipes diamétralement opposées, entre la force collective des italiens et les individualités belges comme De Bruyne, finaliste malheureux de la finale de Ligue des Champions avec Manchester City et qui a un niveau extraordinaire cette saison, qui était incertain avant le match ou Romelu Lukaku incroyable de réalisme et de puissance avec l'Inter Milan ou sa sélection. La dernière fois que les deux équipes s'étaient rencontrées, c'était en phase de groupes de l'Euro 2016, où les Italiens alors coachés par Antonio Conte s'étaient imposés 2-0 avec des buts de Giaccherini et Pellé. La première chaude alerte est à mettre au profit des italiens, quand Leonardo Bonucci croit ouvrir le score à la 14e minute, en étant à la réception d'un corner d'Insigne, mais il y a un hors-jeu italien sur l'action, et le but est donc refusé. Les belges réagissent à la 22e minute quand De Bruyne venant de la droite porte le ballon jusqu'aux 20 mètres des buts transalpins avec une grosse frappe du gauche du plus rouge des Skyblues, que Donnarumma détourne d'une belle horizontale sur sa droite au ras du poteau. Trois minutes plus tard, ce sont encore les diables rouges qui mènent l'offensive, avec De Bruyne qui récupère le cuir à 30 mètres de ses buts, nous fait une percée plein axe sur une autre trentaine de mètres, avant de trouver Lukaku sur la droite. L'intériste rentre vers l'intérieur du jeu, tente un passement de jambes qui semble plus le surprendre lui que son vis-à-vis Chiellini, mais il parvient tout de même à enrouler du gauche dans la surface italienne, mais Donnarumma se couche pour détourner la tentative du buteur belge. Et à la 31e minute, sur une récupération de Verratti à environ 25 mètres des cages belges, le parisien trouve Barella sur la droite de la surface. Le milieu de terrain de l'Inter se débarrasse du marquage pour claquer une frappe croisée du droit clinique qui va se loger dans le petit filet opposé! Mais c'est à la 44e minute que le temps va se figer. Sur un déboulé depuis le flanc gauche, Insigne va nous faire une Del Piero (ou une Henry en VF): il rentre dans l'axe pour frapper du droit depuis l'arc de cercle et nettoyer le petit filet sur la gauche d'un Courtois fusillé et impuissant malgré ses deux mètres! La Belgique va cependant se relancer très vite. Dans le temps additionnel de la première période, Doku va se faire bousculer par Di Lorenzo dans la surface, et Lukaku va transformer le pénalty du gauche d'une frappe croisée, prenant le futur gardien parisien à contrepied. La très grosse occasion pour les belges de revenir au score est à la 61e minute, sur un bon contre mené par Doku, le rennais décale De Bruyne sur sa gauche, le Citizen dans la surface va remettre en une touche de balle au centre pour Lukaku, qui arrive seul face au but au second poteau, mais le tir du tank belge est contré in extremis par le mollet de Spinazzola!! L'Italie a une belle occasion à la 65e avec un nouveau bon travail sur le flanc gauche, Insigne qui sert Spinazzola monté aux avant-postes, mais le tir du romain ne trouve que l'extérieur du petit filet de Courtois. L'Italie s'offre une nouvelle grosse sueur froide à la 70e, quand les deux entrants Mertens et Chadli déjouent la défense italienne, le centre de ce dernier passe devant le but italien, et il manque quelques centimètres, voire quelques millimètres seulement à Lukaku pour vraiment reprendre ce ballon de la tête, lui qui avait pris pour une fois le dessus dans le jeu aérien sur la charnière Chiellini-Bonucci! À dix minutes de la fin, Leonardo Spinazzola, un des meilleurs joueurs de l'Euro à mon avis depuis le début du tournoi se blesse sur une accélération, il sortira sur civière, et finalement c'est une rupture du tendon d'Achille pour le latéral italien. Malgré cette (très) mauvaise nouvelle en fin de match, l'Italie retrouve une demi-finale de l'Euro, après l'avoir été en 2012, ils affronteront l'Espagne qu'ils avaient joué en finale de l'Euro 2012, et qui a sorti la Suisse aux tirs au but. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Angleterre- Allemagne 2-0 Sterling 75e, Kane 86e pour les Three Lions Les deux équipes se retrouvent dans un tournoi international pour la première fois, et le match à rebondissements de 2010 s’étant fini sur un 4-1 pur une Mannschaft coaché déjà alors par Joachim Löw. La première occasion est une bonne percée de Goretzka à la 7e minute, qui est rattrapé irrégulièrement par Rice, le joueur de West Ham écopant très tôt dans la partie d’un jaune. Le coup franc d’Havertz ne donnera rien. La première grosse alerte anglais est pour Sterling à la 15e qui va claquer une superbe frappe du droit aux abords de la surface allemande, qui oblige Neuer à se détendre sur sa droite. Le corner qui suit est repris par Maguire, mais la tête du défenseur de Manchester United part droit sur Neuer. La première partie est hachée, et c’est Mathias Ginter qui se prend un jaune à la 25e minute, le défenseur allemand étant en retard sur Luke Shaw et tirant le maillot du latéral mancunien. Si l’Allemagne se qualifie, le joueur de Mönchengladbach sera suspendu. Les anglais ont une nouvelle occasion avec un Maguire monté aux avant-postes, mais le coup de casque de ce dernier passe au-dessus, gêné par Gosens venu au contact aérien. Gosens manque de reprendre un très bon centre de Kimmich à la 31e minute, et l’Allemagne est dans un temps fort, quand Havertz lance son coéquipier de Chelsea Werner, mais la frappe du gauche de l’attaquant londonien bute sur Pickford !! Un Timo Werner encore une fois en grande difficulté sur ce match, avec 50% de ballons perdus sur ses 40 premières minutes (3 sur 6). Et malgré une énorme occasion de Kane taclé par Hummels dans les derniers instants de la première période, la mi-temps arrive sur un score nul et vierge. On prend les mêmes et on recommence après la pause. Et à la 48e minute, sur un centre de Gosens, légèrement détourné par Müller, Havertz va claquer une magnifique volée du gauche que Pickford détourne au-dessus de la barre d’un arrêt réflexe à la Gordon Banks ! Les allemands sont dans un temps fort en début de seconde mi-temps avec un centre de Kimmich repris difficilement de la tête au point de pénalty par Gosens, et Pickford qui dégage des deux poings. La Chelsea-connection est encore effective à la 57e, quand Havertz venant de la droite vers le centre du terrain décale Werner sur la gauche à 30 mètres des buts de Pickford, l’attaquant allemand est repris par Stones. Les premiers changements sont à une vingtaine de minutes de la fin. Werner cède sa place à Gnabry à la 69e minute, et Bukayo va s’assoir sur le banc, et le Villain Jack Grealish entre en jeu. Kieran Trippier se blesse musculairement à la 73e minute, se tenant derrière la cuisse gauche. Et l’Angleterre va finalement marquer à la 75e minute, et devinez qui marque ? Le seul qui a marqué depuis le début du tournoi, Sterling ! Il est au début de l’action, s’appuie sur Kane en pivot, le buteur de Tottenham remet pour Grealish qui trouve Shaw à hauteur du poteau de corner, qui centre pour Sterling qui vient dévier dans les six mètres pour son 3e but du tournoi ! Sur l’engagement, Maguire va déséquilibrer Kimmich à la limite de la surface mais le coup franc de Müller s’écrase dans le mur. Et Thomas Müller envoyé dans la profondeur à la 80e minute par Havertz a la possibilité de marquer son premier but dans un euro après 35 occasions, mais le Raumdeuter du Bayern tire inexplicablement à côté !! Et à quatre minutes de la fin du temps réglementaire, Shaw dans chaque bon coup aujourd’hui, va trouver Grealish à gauche de la surface teutonne, il trouve Kane aux six mètres qui se jette et score de la tête pour son 35e but en sélection, mais surtout son premier du tournoi ! Les prochains changements arrivent à la 88e minute avec Leroy Sané et Can qui remplacent par Gosens et Ginter pour côté allemand et Declan Rice, auteur d’un énorme match remplacé par le capitaine de Liverpool, Jordan Henderson pour les anglais. Goretzka ne cadre pas sa frappe à la 91e minute. Musiala, formé et ayant évolué dans les équipes de jeunes anglaises, va jouer les dernières minutes en prenant le poste de Müller. Et c’est sur cette défaite 2-0 que s’achève le 197e et dernier match de Löw, et ainsi que s’achèvent 15 ans en tant que coach principal de l’équipe nationale, 17 en tant que membre de la DFB, lui qui était invaincu à Wembley. Son homologue anglais Gareth Southgate exorcise lui des démons qui le poursuivaient depuis un pénalty manqué lors de l’Euro 1996. Le 29 juin est décidément une date qui porte la poisse pour l’Allemagne avec une défaite contre l’Argentine en Coupe du Monde en 86, puis une défaite à Euro 2008 face à l’Espagne. Les Three Lions joueront en quarts soit contre l’Ukraine soit la Suède. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Angleterre-Allemagne Voilà l’autre grosse affiche de ces huitièmes de finale, la perfide Albion contre la deutsche Qualität. Il y a de la qualité d’ailleurs des deux côtés, surtout si on exempte le secteur défensif. Côté anglais, on a Grealish, Sancho, Mount, Foden, Saka, Bellingham, Kane, Sterling, Rashford. Du côté teuton, on dispose de Kroos, Gosens, Gnabry, Musiala, Neuhaus, Goretzka, Sané, Gündogan, Havertz, Volland, Müller et Werner. La balance entre les deux équipes en matches officiels est parfaite, 13 victoires partout, et 6 nuls en 32 rencontres, ceci dit en tournoi majeur, les sujets de sa Majesté ne se sont imposés que deux fois : une fois lors de l’Euro 2000, avec une victoire en phase de groupe 1-0, but d’Alan Shearer, et évidemment LA victoire anglaise, lors de la Coupe du Monde 1966 4-2 avec ce but mythique de Geoff Hurst. La dernière rencontre en compétition internationale remonte au Mondial 2010, avec… tiens tiens, encore un but (pas) rentré de Lampard, et une raclée pour les anglais 4-1 Pour les compositions, on a deux 3-4-3 : Pickford, une défense à 3 avec Walker Stones et Maguire, Trippier et Shaw sur les ailes entourant les jeunes Phillips et Rice, et la triplette Saka Kane Sterling devant côté rosbeef. Pour la Nationalmannschaft, Neuer est protégé par le trio Ginter Hummels Rüdiger, avec le duo Kroos Goretzka qui enverra les polyvalents Kimmich et Gosens, l’un des belles révélations de l’Euro, et ce beau monde devra apporter le ballon à Havertz, Müller et Werner en pointe. Les allemands ont encaissé un but sur leurs 8 derniers matches, 5 en 3 matches de poule, alors que Pickford est le seul goal à n’avoir encaissé aucun but du tournoi. Mon point de vue : si l’Allemagne arrive à gagner la bataille du milieu, ils peuvent s’imposer, mais pour cela il faudra tenir derrière, avec cette expérience de l’Euro, de Hummels , de Boateng, l'Allemagne demi-finaliste minimum à chaque fois depuis l’Euro 2008. Si l’arrière garde germanique se laisse dépasser par la fougue anglaise, et/ou que Harry Kane trouve enfin le chemin des filets, ça risque de devenir très vite très compliqué pour les champions du monde 2018. Je vois l’Angleterre s’imposer dans leur stade de Wembley 2-1 AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Italie-Autriche 2-1 Chiesa 95e, Pessina 105e pour la Nazionale, Kalajdzic 114e pour l’Autriche Après avoir réussi un 3 sur 3 en phase de poules, marqué sept buts et en encaissant aucun, l’Italie trouvait pour son premier match à élimination directe depuis le dernier Euro une Autriche qui est sortie deuxième de sa poule, ne s’inclinant que contre les Pays-Bas. On ne peut pas dire que le spectacle fut au rendez-vous sur le début du match. On peut noter une belle frappe de l’extérieur du droit de Barella sur un bon débordement de Spinazzola, l’Itlaie aurait pu ouvrir le score sur la frappe d’Immobile à 25 mètres qui trouve l’équerre de Bachmann à la 32e, mais c’est tout ce qu’il y a à tirer comme moments forts en première période. La première grosse occasion des Rot-weiss-roten (rouge-blanc-rouge en VF) est à la 51e minute, lorsque David Alaba fait passer un frisson sur un coup franc plein axe situé à une vingtaine de mètres des buts de Donnarumma. Les autrichiens sont plus incisifs dans le second acte, et ils croient même ouvrir le score à la 65e minute, lorsque sur une longue ouverture venue du flanc droit signée Lainer, Alaba saute plus haut que Di Lorenzo, et remet au second poteau pour Arnautovic esseulé, mais l’attaquant évoluant en Chine, au Shanghai Port est hors-jeu. On en reste à 0-0 après 90 minutes, et c’est donc les prolongations qui attendent les deux effectifs. Et c’est dans les 30 minutes de rab que tout va se jouer. À la 95e minute, Spinazzola va servir Chiesa sur l’aile droite, le contrôle de la poitrine de l’ailier de la Juventus est un peu long, mais il arrive à se rabattre le ballon du pied droit pour pouvoir enchaîner une demi-volée du gauche qui va se ficher dans le petit filet opposé ! 25 ans après son père Enrico, c’est le fils Federico Chiesa qui marque dans un match de l’Euro, et qui donne pour l’instant la qualification à la Squadra Azzurra ! Insigne va obliger Bachmann à une superbe parade à la 103e en détournant un magnifique coup-franc en lucarne du napolitain, mais il ne pourra rien deux minutes plus tard, quand sur une action de Spinazzola, le latéral de la Roma trouve Acerbi monté aux avant-postes, qui résiste aux défenseurs dos au but pour remettre sur la gauche pour Pessina. Le milieu de Bergame enchaîne rapidement contrôle et frappe croisée du gauche à hauteur des six mètres pour le deuxième but transalpin. Mais les descendants de la Wunderteam d’Ernst Happel ne vont rien lâcher jusqu’au bout. C’est d’abord Schaub qui va obliger d’une grosse frappe du gauche dans l’axe à une vingtaine de mètres Donnarumma à une énorme parade sur sa gauche, puis à six minutes du terme de la prolongation, sur un corner tiré côté droit parle même Schaub, c’est Kalajdzic qui va se jeter pour reprendre de la tête au premier poteau, mettant fin à dix matches sans but, encaissé par Donnarumma et l’Italie ! Chiesa est même à deux doigts de s’offrir un doublé sur un lob sur Bachmann à la 119e, mais c’est sauvé in extremis par le défenseur de l’Union Berlin Christopher Trimmel. Et l’Italie se qualifie donc en quarts de finale, où les hommes de Mancini retrouveront la Belgique qu’ils avaient battu 0-2 en phase de groupes lors du dernier Euro sur des buts de Giaccherini et Pellé AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Belgique-Portugal 1-0 T.Hazard 41e pour les diables rouges Deux des favoris s’affrontent lors des huitièmes de finale, le champion d’Europe contre les demi-finalistes du dernier Mondial, Cristiano Ronaldo contre son « successeur » au Real Madrid Eden Hazard. Le Portugal est doté d’une des plus armadas offensives avec CR7 et ses cinq buts en trois matches (et qui pourrait devenir ce soir le meilleur buteur en sélection avec 109 buts actuellement à égalité avec l’iranien Ali Daei), Bernardo et André Silva, Diogo Jota, mais certains des cadres ne sont pas au niveau de cette saison, comme les mancuniens, Bruno Fernandes chez les Red Devils, et Ruben Dias chez les Skyblues, le milieu de MU ne trouvant pas sa place dans l’entrejeu de Fernando Santos, éjecté du 11 de départ par Palhinha, ou un Ruben Dias qui ne colle pas à ses défenseurs comme il a pu le faire sous les ordres de Pep Guardiola. La défense lusitanienne est d’ailleurs fébrile avec six buts encaissés en trois matchs de phase de groupe (sachant qu’ils n’en ont encaissé aucun face à la Hongrie) ! Les Belges sont eux une des trois nations à avoir réussi le 3/3 en phase de poules avec l’Italie et les Pays-Bas (ce qui n’est pas une garantie d’aller loin dans le tournoi comme l’a prouvé ce dimanche la Hollande s’inclinant 2-0 contre les tchèques). Le numéro un mondial au classement FIFA comptera sur ses deux joueurs en feu. D’abord le meilleur buteur de l’histoire de la sélection, Romelu Lukaku qui a fait une saison stratosphérique avec l’Inter, et qui a déjà scoré à trois reprises depuis le début de la compétition. Ensuite, l’homme dont le visage est aussi rouge que son maillot lorsqu’il s’énerve, Kevin De Bruyne avec un but, deux passes décisives et un corner obligeant le Finlandais Hradecky à concéder un but contre son camp, et qui rayonne avec l’équipe nationale comme il l’a fait avec Manchester City. La défense est vieillissante, (Vermaelen, Alderweireld et Vertonghen alignant 101 ans à eux trois !) mais elle n’a encaissé qu’un seul but en phase de poules, contre le Danemark, et elle est bien protégée par l’activité du duo Tielemans-Witsel. La première belle situation se trouve à la 5e minute. Sur une bonne récupération de Renato Sanches qui avance le cuir sur 25 mètres de la droite vers l’axe avant de décaler Jota sur la gauche. L’attaquant de Liverpool contrôle, puis frappe du gauche, mais le tir du liverpuldien est trop croisé et passe à côté des cages de Rui Patricio. À la 16e minute, Moutinho va tacler Witsel, il joue le ballon mais fauche le milieu de Dortmund qui lui tombe dessus, les deux restent au sol pendant environ une minute, mais le jeu repart du coté portugais. Renato Sanches essaie encore une fois de faire bouger les choses avec une frappe à une trentaine de mètres à la 20e minute, mais la tentative du lillois n’est pas cadrée et passe à un bon mètre des cages de Patricio. Vermaelen va contrer une offensive portugaise menée par Jota du bras en taclant et ça donne à la 24e minute un excellent coup-franc de Ronaldo excentré côté droit, le tir du turinois est cadré, mais Courtois se couche sur sa droite pour arrêter le missile de CR7 d’une énorme parade ! À dix minutes de la fin, Lukaku est lancé plein axe, il est retenu par le maillot par Palhinha, mais ce n’est pas sifflé ! Sur l’action qui suit, une combinaison Alderweireld- De Bruyne- Meunier est conclu par une superbe frappe extérieur du droit de l’ex-latéral du PSG, mais ça frôle le but de Patricio. Et on attendait un Hazard, mais si ce n’est lui, c’est donc son frère qui plante ! À la 42e minute, la Belgique ouvre le score sur leur première occasion cadrée, une frappe exceptionnelle enroulée du droit de Thorgan Hazard, sur un bon décalage venu de la droite de Meunier !! Et c’est sur ce GO-LA-ZO incroyable, le 7e du tournoi encaissé par la Selecçao que la mi-temps arrive. En seconde période, De Bruyne blessé à la cheville après un choc avec Palhinha joue trois minutes avant de laisser sa place à Mertens. Dalot écope d’un jaune à la 52e minute pour un mauvais geste pour le premier fait de jeu du second acte. Après dix minutes, Bruno Fernandes et Joao Felix font leur entrée, succédant sur le pré à Moutinho et Bernardo Silva, l’attaquant de l’Atletico effectuant ses premières minutes dans un grand tournoi avec la sélection A. À la 57e minute, Ronaldo déboule côté droit, il s’appuie sur Fernandes qui redonne au quintuple ballon d’or, le turinois va trouver Diogo Jota à l’entrée de la surface. L’attaquant de Liverpool enchaîne contrôle et frappe du droit en un éclair, mais son tir est à quelques centimètres de la barre de Courtois. Joao Felix va reprendre à la60 minute un centre venu de la gauche de l’omniprésent Renato Sanches, mais la tête de l’ex-benfiquiste n’est pas assez appuyée pour tromper un Courtois qui se saisit du cuir d’une belle horizontale sur sa gauche. Les belges essaient de doubler la mise avec une frappe de Lukaku à la 62e, mais le tir de l’intériste à plus de 30 mètres est beaucoup trop élevée et s’enfuit dans les travées de la Cartuja sévillane. André Silva, deuxième meilleur buteur de Bundesliga cette saison avec 28 buts pour Francfort, remplace le remuant Jota pour les vingt dernières minutes. Et les portugais ont à nouveau un bon coup franc à la 72e minute à25 mètres plein axe, mais Ronaldo trouve le flanc de Dries Mertens. À un quart d’heure de la fin, Lukaku se prend la semelle de Palhinha sur le crâne, puis Hazard sur Dalot, Witsel qui pousse Felix, mais surtout Pepe qui vient mettre une énorme boite sur Thorgan Hazard, qui aurait pu prendre un carton rouge, mais qui aura un jaune orange foncé. Fernando Santos et Roberto Martinez en profitent pour faire des changements avec Sergio Oliveira et Danilo qui remplacent Palhinha et Renato Sanches à la 78e minute. Et quand ce n’est pas Courtois c’est le poteau qui sauve les belges ! À la 82e minute, Joao Felix centre depuis la gauche, c’est repoussé par la charnière centrale sur Guerreiro, l’ancien lorientais reprend de volée mais l’aluminium prive le franco-portugais de l’égalisation ! À cinq minutes de la fin, Eden Hazard se tient la cuisse sur une course dans son couloir et est directement remplacé par Yannick Carrasco. Sur un énième centre venu de la gauche, Ronaldo dévie de la tête pour André Silva mais le buteur de l’Eintracht Francfort ne peut qu’effleurer la balle, et ça arrive dans la niche d’un Courtois vigilant. Les portugais poussent dans les dernières minutes, ils auront même une dernière cartouche à la 95e minute par Joao Felix, mais la frappe du madrilène passe à côté. Dendoncker rentre pour les dernières secondes, prenant la place du buteur Thorgan Hazard. Et Cristiano Ronaldo dit au revoir à l’Euro avec cinq buts au compteur, la faute à un manque criant de réalisme de son équipe nationale sur ce huitième de finale face à une Belgique ultra réaliste qui aura marqué sur sa seule frappe cadrée de la rencontre !Les portugais ont tenté beaucoup plus que leurs adversaires ( 23 tirs, 4 cadrés pour les lusitaniens contre 6 tirs et un seul cadré pour les belges), et peut-être que les coéquipiers d’Eden Hazard auront appris de leurs échecs précédents, acceptant plus ou moins volontairement de ne pas avoir la possession, mais étant plus clinique. Il faudra avoir ces diables à l’œil pour le reste du tournoi, même s'ils sont potentiellement privés de De Bruyne et E.Hazard. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Italie-Autriche : l’avant-match Est-ce que les hommes de Roberto Mancini vont aligner un 30e match sans défaite ? Est-ce que les descendants de la Wunderteam vont enfin rejoindre les quarts de finale d’une compétition internationale (le plus grand succès étant un huitième lors de l’Euro 2008 à domicile) ? Essayons de jeter un coup d’œil à cette rencontre. L’Italie d’abord qui se présente l’une des seules à avoir réussi le 3/3 en phase de poule, avec la Belgique et les Pays-Bas, qui reste sur onze matches sans prendre de but, et une différence de +7 depuis le début de la compétition. Il y a aussi le retour de Marco Verratti en tant que titulaire aux côtésde Jorginho et Barella. Va-t-il vraiment supplanter son remplaçant Manuel Locatelli, le milieu de Sassuolo qui est pourtant impeccable depuis le début du tournoi (2 buts pour le neroverde et une passe décisive pour le parisien, revenu pour le 3e match) ? La Squadra Azzurra bénéficie également du retour d’Alessandro Florenzi, blessé lors de la première partie face à la Turquie. L’autre question est de savoir qui des deux Federico, Chiesa ou Bernardeschi sera aligné sur l’aile droite de l’attaque, Insigne et Immobile semblant intouchables. Mais, attention ! L’Autriche et sa colonie de Bundesligisten (ou ex-joueurs de Bundesliga) et son coach d’origine…italienne, ne vient pas en victime expiatoire dans cette rencontre. Avec ses 21 joueurs de Bundesliga (si on compte encore David Alaba en tant que joueur du Bayern Munich), les autrichiens ont fini deuxièmes de leur groupe, avec deux victoires contre la Macédoine du Nord 3-1 et contre l’Ukraine 0-1, ne s’inclinant que contre les Pays-Bas, qui ont fini premiers du groupe. La marche sera donc haute, mais pas improbable pour les coéquipiers de l’imprévisible Marko Arnautovic, maintenant en Chine, mais passé par l’Inter, le Werder ou encore West Ham. Les points forts de l’Autriche sont le milieu de terrain avec le lipsien Sabitzer, le Wolfsburger Schlager ou le Borusse Lainer, ou la tour de contrôle Sasa Kalajdzic, son double mètre, et ses 16 buts et 6 passes dé en Bundesliga cette saison. L’axe défensif n’est pas des plus rapides, entre Grillitsch, Baumgartlinger et Ilsanker en milieu défensif, et Hinteregger, Posch ou Lienhart en charnière centrale, Lainer et Alaba compensant la lenteur relative de leurs centraux. Enfin, le bilan des rencontres entre les deux équipes est de 12 victoires, 8 nuls et 17 défaites, soit un bilan au premier abord assez équilibré, mais beaucoup plus flatteur pour les Italiens dans l’ère « moderne » du football, la dernière défaite des Azzurri remontant à un match amical le 10 décembre 1960 et un score de 2-1 favorable aux autrichiens à Naples, avec des buts de Hof et Kaltenbrunner pour l’Autriche contre un but de la légende turinoise Giampiero Boniperti, qui évoluait dans ce match avec le coach mythique Giovanni Trapattoni ou encore le grand-oncle de Gigi Buffon, Lorenzo qui évoluait dans le cages lui aussi. Le dernier match en compétition officielle étant une victoire italienne 2-1 au mondial 1998 avec des buts de Vieri et Roberto Baggio contre une réalisation de Herzog. Mon pronostic, c’est une victoire 2-0 pour l’Italie, après avoir eu du mal en début de partie à gagner le combat au milieu de terrain. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A Angleterre-République tchèque 1-0 Sterling 12e pour les Three Lions L’Angleterre veut assurer sa place de leader sur ce dernier match de poule, tandis que les Tchèques des Hammers Coufal et Soucek doivent décrocher au moins un match nul, pour ne pas devoir espérer passer en tant que l’un des meilleurs 3e. L’Angleterre est dès le départ très dangereuse, avec une énorme occasion dès la deuxième minute, avec Shaw qui trouve Sterling dans la profondeur, et le citizen lobe Vaclik, mais le piqué de l’ailier anglais retombe sur le poteau gauche du goal du FC Séville! La perfide Albion ouvre cependant le score dix minutes plus tard, mais ce n’est TOUJOURS pas Harry Kane qui trouve le chemin des filets ! Saka perfore plein axe, il trouve Kane dos au but dans la surface, le capitaine anglais décale Grealish qui déboule côté gauche et centre au second poteau pour Raheem Sterling esseulé qui conclut de la tête pour son deuxième but de la compétition, il est pour l’instant le seul anglais à avoir fait trembler les filets depuis le début du tournoi ! Les anglais manquent de doubler la mise à la 25e sur une ouverture lumineuse de Grealish qui traverse le camp tchèque pour trouver son capitaine Harry Kane, le joueur des Spurs crochète pour revenir sur sa droite, avant de tenter d’enrouler, mais Vaclik détourne de la main gauche ! Les tchèques ont une belle opportunité de remettre les compteurs à zéro sur une superbe frappe de Holes, mais Pickford se détend de tout son long sur sa droite pour sortir la frappe du numéro 9 tchèque, mais qui évolue numéro 6 au Slavia Prague ! À dix minutes de la fin, Jankto veut reprendre un centre venu de la droite du gauche, mais Luke Shaw se sacrifie en mettant son corps en travers, le cuir revient sur Soucek dont la frappe du droit aux abords des 18 mètres frôle les cages de Pickford ! Vaclik sort une nouvelle fois un arrêt réflexe à la 42e minute sur une belle frappe du gauche de Kane légèrement déviée par Kalas, que Sterling ne peut reprendre, étant en position de hors-jeu. Et les anglais retournent à la pause avec sept points en solide leader. Les tchèques restent seconds pour le moment, suite au match nul à la mi-temps entre l’Ecosse et la Croatie. La seconde période sera une histoire de changements, faute d’avoir vu beaucoup d’occasions. Petr Sevcik rentre pour la République tchèque à la place de Jankto, changement également à la pause avec Declan Rice qui cède son poste au milieu pour le capitaine de Liverpool Jordan Henderson, qui débute son Euro. Alex Kral pour Darida et Hlosek pour Masopust sont les changements pour les 25 dernières minutes, Raheem Sterling remplacé par Marcus Rashford, et Bellingham qui prend la place de Grealish à la 67e minute. Sur le coup franc qui suit, Maguire est bousculé dans la surface par Boril mais le corps arbitral ne bronche pas. Le Leverkusener Patrik Schick va également céder sa place à Tomas Pekhart, l’ancien de Nuremberg, John Stones est lui substitué par Tyrone Mings d’Aton Villa à 12 minutes de la fin. Et c’est ce dernier qui nous offre la première frappe de la deuxième période… à la 83e minute !! Holes sort à la 84e minute et cède sa place à Vydra, qui évolue à Burnley, pendant que Wembley offre une standing ovation à Saka qui cède sa place à Sancho. Henderson fait trembler les filets à cinq minutes du terme pour son premier but en sélection, mais la frappe du gauche du milieu de Liverpool sera vaine car il est hors-jeu sur le service de Bellingham suite à un bon rush de Rashford sur l’aile droite. Les anglais finissent premiers du groupe D avec sept points, la Reprezentace peut avec quatre points espérer être dans les meilleurs 3e. Il faudra cependant être plus incisif, et décisif devant pour les hommes de Southgate s’ils veulent aller plus loin dans la compét, avec seulement deux buts en trois matches signés tous deux par Sterling. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A |