Atalanta Bergame- Juventus Turin 0-1 Vlahovic 5e pour les bianconeri Avant de jouer la finale de l’Europa League, l’Atalanta Bergame de Gasperini a une autre finale à jouer : la Coppa Italia, face à l’équipe qui en a pris le plus dans l’histoire de la compétition, 14 fois vainqueur, la Juventus de Turin, alors que la Dea attend depuis 61 ans. Les derniers matches entre les 2 équipes ont accouché de 3 nuls, avec deux 0-0, et un 2-2. L’Atalanta a un absent notable avec Gianluca Scamacca, suspendu. La Juventus a elle aussi un absent de marque avec Locatelli, lui aussi suspendu ! Il est remplacé par le jeune Nicolussi Caviglia. La Juventus va vite ouvrir le score. Dès la 5e minute, Dusan Vlahovic est lancé sur le demi-espace droit dans la profondeur, il fausse compagnie à De Roon avant de fusiller Carnesecchi du pied droit ! Sur un corner à la 8e, McKennie est à la retombée du corner pour reprendre de la tête mais ça passe au-dessus ! Hien chope le premier jaune dès la 16e pour une semelle sur Chiesa. Chiesa cherche depuis la gauche Iling, c’est Rabiot qui obtient le cuir, mais l’international français ne peut tirer correctement. Sur ces 20 premières minutes, cette Juve est enthousiasmante, et bon sang, que ça fait du bien ! L’Atalanta tente par moments de revenir, mais il y a toujours une jambe turinoise, ou les gants de Mattia Perin ! Nicolussi Caviglia tente une nouvelle frappe à la 33e minute, mais c’est contré et capté par Carnesecchi. De Ketelaere dans les 18 mètres à la 35e va frapper du gauche, mais ça passe au-dessus. Dusan depuis son flanc droit tente un centre-tir du gauche à la 38e, mais c’est direct sur Carnesecchi ! À la 43e minute, la Dea attaque, par Pasalic qui bénéficie d’un décalage depuis la droite, l’ex-monégasque voit sa frappe du droit aux abords de la surface déviée par Gatti et McKennie ! L’Atalanta pousse dans le temps additionnel, la plupart des joueurs sont dans les 30 mètres mais la Juventus dégage à coup de longs ballons comme Bremer à la 46e ! La Juventus mène à la pause face à une Atalanta qui a poussé en fin de période ! De Ketelaere est remplacé à la pause par un autre ancien de Ligue 1 El Bilal Touré, passé par Reims. L’Atalanta continue sur sa lancée de fin de première mi-temps en poussant et en essayant d’égaliser, en butant en début de second acte. Nicolussi sort pour Miretti. La Juve aurait pu (dû) obtenir un penalty juste avant l’heure pour une poussette dans la surface, mais étant donné que c’est la Juventus, le penalty n’est pas accordé… De Roon et Carnesecchi doivent se mettre à deux pour stopper Vlahovic à la 64e. Et Cambiaso sort le grand jeu à la 72e pour Vlahovic qui dévie le ballon pour le 2-0, mais c’est signalé hors-jeu, qui n’est évidemment pas montré à la télé. Lookman est à 2 doigts d’égaliser à la 79e mais c’est le poteau qui empêche de scorer pour les bergamasques ! Miretti va lui aussi taper l’aluminium avec un tir sur la barre à la 83e ! Djimsiti pousse Milik dans le dos à la 85E dans la surface mais ce n’est pas sifflé ! La Juve pousse cette fois dans le temps additionnel pour finir avec 2 buts d’avance ! Lookman oblige Perin à se coucher à la 94e ! Max Allegri hors de lui va même finir avec un carton rouge ! Il y avait 6 minutes de temps additionnel, et Perin se couche à la 99e pour capter le cuir ! Et la Juventus décroche sa 15e Coppa Italia ! La Juventus retrouve les joies de la victoire après 3 ans de disette ! AuteurCamouf57, tifoso bianconero soulagé!
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En championnat, tout roule ?
L’AC Milan pointe actuellement à la deuxième place avec 68 points (plus encore que l'année du scudetto !), ce qui représente 11 points derrière le rival historique avec leurs 79 points (avant le match de ce soir) et 6 points de plus que le poursuivant bianconero avec leurs 62 points depuis le match joué hier soir. Stefano Pioli, bien aidé par les recrues de l’été 2023 montre de très belles choses. Pour vous donner quelques chiffres, Christian Pulisic (affectueusement appelé Captain America) en est déjà à 13 buts et 8 passes décisives, Loftus Cheek montre déjà 10 buts et une passe décisive, Reijnders est à 3 buts et 3 passes décisives, Chukweze malgré des débuts mitigés a marqué 3 buts pour 2 passes décisives, Jovic (bien qu’il soit plutôt un joueur remplaçant que titulaire) c’est déjà 8 buts et une assist, quant à Okafor (bien que gêné par les pépins physiques) a déjà trouvé 5 fois les filets et 2 fois un partenaire. Bien qu’il soit évident que d’autres arrivants de l’été dernier soient encore discrets, peu utilisés ou encore envoyés en prêt, tous sont encore en période d'adaptation et de rodage au sein de l'effectif milanais. Certains sont encore jeunes et peuvent encore s'améliorer. Autant de changements dans l'équipe (et d'autres sont à prévoir cet été comme on en avait déjà discuté lors d'un précédent article) ne peuvent pas permettre au club d'être présents et protagonistes sur tous les fronts, au grand damne des supporters... Avec 4 clubs la saison prochaine en ligue Des champions, milan est quasi assuré de faire la prochaine campagne (+10 sur la quatrième place détenue par Bologne). Ce qui démontre que l’AC Milan se comporte très bien en championnat et le tacticien fait taire ses détracteurs. Oui mais, parce qu’il y a un mais. L’AC Milan / Pioli a montré ses limites ? Sortis en Poule et reversés en Europa League, nombreux sont les détracteurs de l’entraîneur italien et même du staff du club, et c’est compréhensible d’une part, lorsqu’on sait que ce même club a joué une demi finale de LDC la saison précédente (perdue contre l’Inter). L’entraîneur ou l’effectif peut-il envisager objectivement d’être protagonistes sur tous les fronts à court terme ? Ma réponse pourrait paraître simple, voire simpliste mais elle est bien plus complexe et réfléchie qu’il n’y paraît. C’est un non. Comme je le disais plus haut, beaucoup de changements ont été opérés l’été 2023, et autant de changements en un seul mercato ne peut pas facilement permettre (même s’il est qualitatif) d’être acteur majeur au niveau national ET européen. Certains joueurs sont encore en rodage (on remarquera d’ailleurs la montée en puissance de Adli qui a encore délivré deux passes décisives le week-end dernier) et jeunes, et donc très largement perfectibles. Bien que racheté par Redbird il y a maintenant un an, il n’est pas prévu pour demain que le club rossonero dépense des centaines de millions d’euros, mais environs cinquante chaque année plus une ou deux ventes pour apporter plus de revenus et aussi alléger la masse salariale du club. Nous en parlons également et régulièrement lors de nos podcasts hebdomadaires mais cet effectif n’est pas taillé pour être vainqueur de Ligue Des Champions, ou en tout cas pas à court terme. Les joueurs, comme le collectif doit grandir, gagner des matchs, évoluer, apprendre. Les tiffosi (tout comme moi, parfois) demandons souvent à ce que le club remporte des titres (Bah oui, ils ont tout de même remporté le scudetto en 2022!) mais rien n’y prédestinait. Redbird, comme Eliott (propriétaires de l’AC Milan l’année du dernier scudetto) n’envisageait certainement pas une telle réussite à court terme, mais l’objectif principal était et est de remettre le club sur de bons rails au niveau financier ainsi que sportivement, à commencer par le championnat où le club vise surtout une régularité année après année (Il faut traduire cela par accrocher le podium chaque saison). Tout cela peut paraître rageant, lorsque l’on aime son club et que l’on sait surtout son palmarès européen, mais il faut aussi se rappeler là où il se trouvait il n’y a pas si longtemps que cela, et Milan ne s’est pas fait en un jour. Mais Pioli, ou le staff, ils sont responsables, non ? Stefano Pioli, très décrié sur les réseaux sociaux pour ses échecs (et notamment ses résultats face au rival…) montre que si sur le plan national tout va « pour le mieux » (excepté la saison précédente…) sur le plan européen il donne l’impression d’être sans idée, impuissant. Il lui reste une saison sur son contrat, et doit-il être changé cet été ? Ces derniers mois, plusieurs noms ont été observés par le club, par l’intermédiaire de Zlatan Ibrahumovic (présent dans l’organigramme et décisionnaire depuis quelques mois) comme Motta (actuel tacticien de Bologne), Antonio Conte (avec qui le suédois entretient de bonnes relations), ou encore Postecoglu, pour ne citer qu’eux. Thiago Motta devrait d’ailleurs rejoindre la Juventus Turin qui devrait alors se séparer de Allegri (pour le grand bonheur de nombre des supporters du club [Coucou Camille]). L’état major rossonero ne semble pas vouloir d’un changement cette saison, qualifiant cela d’un « pari risqué, sans assurance d’un résultat positif. Selon toute vraisemblance, s’il devrait y avoir de nouveaux changements dans l’effectif milanais, l’homme à la tête du club devrait rester le même au moins la prochaine saison. On peut alors se demander s’il s’agira de sa toute dernière saison en tant qu’entraîneur, ou s’il sera prolongé par Furlani / Ibra au cours de la saison prochaine, mais pour l’heure nous n’avons aucune information à ce sujet là. Quelle conclusion tirer de tout ça ? Un club semble tendre vers un succès sportif à long terme avec des joueurs en devenir, une qualification constante en ligue des champions et l'assainissement des finances du club (par les partenariats commerciaux, les qualifications en UEFA Champions League par exemple) afin de réunir sportif et et économique. En cela, en tout cas jusqu'à la fin de la saison prochaine, Stefano Pioli semble être un bon candidat pour parvenir aux objectifs. Est-ce qu'un saut qualitatif viendra ensuite pour passer un niveau supplémentaire tant nationalement qu'internationalement viendra ? Tant de sujets qui vont faire couler beaucoup d'encre sur les réseaux et nous vous informerons dès qu'un changement viendra. Dernier membre de la team Table Ronde aujourd'hui c'est avec Jeff que nous faisons le bilan de la mi-saison ( Ouais on est en février ) de son club le Milan AC.
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Joueur(s) à suivre : Les deux joueurs à suivre sont pour moi les deux jeunes attaquants Akram Afif (25 ans) et Almoez Ali ( 26 ans). Akram Afif est un milieu offensif/attaquant passé en jeunes par l’Académie Aspire, regroupant les meilleurs jeunes du Qatar avant d’intégrer de 2012 à 2014 celle de Manchester City, avant de revenir à Al-Sadd. Après des débuts prometteurs chez les belges d’ Eupen, il signe à Villarreal en 2016 où il ne jouera jamais, étant prêté à Gijon une saison, puis à Eupen un an, avant de revenir tristement à Al Sadd, d’abord en prêt, avant d’être transféré en 2020. Almoez Ali est le meilleur buteur de sa sélection encore en activité avec 39 buts au compteur, non loin derrière Muftar Mansouh et ses 42 pions. Passé lui aussi par la case Aspire Academy, c’est à Eupen qu’il finit sa formation, mais n’y passe pas pro contrairement à son compatriote. C’est chez les autrichiens de Linz qu’il débute en 2015. Après une saison en Autriche, il tente une saison en Espagne au Cultural Leonesa en 3e division, avant de revenir dès 2016 au Pays, à AL-Duhail où il est le capitaine et le 5e meilleur buteur de l’histoire du Club avec 50 buts (le 1er étant un ancien de Ligue 1, l’ex-caennais Youssef El-Arabi et 104 buts) |
Les Tricolores (eh oui, l’Equipe de France n’a pas le monopole de ce surnom) sont sur le plan mondial une équipe assez récente car sa première participation à un Mondial remonte seulement à celui (très controversé) de 2002 en Corée et au Japon (ils finiront derniers du groupe). Sur les terres américaines cependant, c’est une équipe qui existe depuis longtemps avec un premier match officiel en août 1938 face à la Bolivie pour un match nul 1-1. On a avec eux la seule équipe (avec le Vénézuela) de la Conmebol, la confédération d’Amérique du Sud, à ne jamais avoir gagné la Copa America. Ça sera cette année la quatrième participation à une Coupe du Monde après les éditions de 2002 donc, 2006 et 2014. La seule fois d’ailleurs où ils ont dépassé les phases de poules est l’édition 2006, avec des joueurs marquants comme l’attaquant Agustin Delgado (2e meilleur buteur de la sélection derrière Enner Valencia), Edison Mendez, le milieu tout-terrain passé par le PSV Eindhoven (un crack sur les PES de l’époque) et l’ailier Antonio Valencia qui jouera par la suite 10 ans à Manchester United, sortant 2e de sa poule derrière l’Allemagne, future demi-finaliste ( aaah les prolongations contre l’Italie…), mais devant la Pologne et le Costa Rica avant de s’incliner face à l’Angleterre sur un coup franc de Beckham en 8es. En 2014, ils font match nul contre la France en poules, mais après une victoire contre le Honduras et une défaite contre la Suisse, on s’arrête ici. Absents en 2018, ils tenteront de faire bonne figure cet hiver.
Qualification : L’Equateur a fini 4e des qualifications de la zone Amérique du Sud derrière le Brésil et l’Argentine invaincus et l’Uruguay, avec 7 victoires, 5 nuls et 6 défaites. La phase des qualifications a été contrastée pour les hommes de Gustavo Alfaro, capable de battre l’Uruguay 4-2, de faire match nul contre l’Argentine ou le Brésil à domicile, mais aussi capable de perdre contre le Venezuela ou le Pérou. Deux hommes devant ont contribué fortement à la qualification, Michael Estrada (DC United) avec 6 buts, et Enner Valencia (Fenerbahce) avec 4 buts, marquant à eux deux 37% des buts de la Banana Mecanica. |
Dominguez
Arreaga- Arboleda- Hincapié- Estupiñan
Cifuentes- Gruezo- Caicedo
Plata- Estrada- Ibarra
Le joueur que j’ai envie de suivre dans cette équipe, c’est Piero Hincapié, le jeune, mais talentueux défenseur gaucher de 20 ans qui en une saison s’est fait une place dans la défense du Bayer Leverkusen. Il est polyvalent car il peut évoluer sur les deux postes de la charnière centrale, et en tant qu’arrière gauche, comme il le fait majoritairement depuis son arrivée en Allemagne (26 matches sur 40 à ce poste), la charnière étant souvent Tah et Tapsoba. Tonique, bon de la tête et rarement blessé (il n’a manqué qu’un match et demi sur 40), il doit cependant faire attention à son caractère, qui lui a déjà valu d’être suspendu 2 fois depuis ses débuts outre-Rhin. Mention spéciale à l’autre Bundesligist du onze-type, Carlos Gruezo, le milieu de terrain défensif de 27 ans évoluant depuis 2019 à Augsbourg et passé par Stuttgart.
Je vais vous parler d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Nous sommes à l’été 2002, et le premier mondial joué en terre asiatique débute par un match entre les Lions de la Terenga sénégalais, dont 22 des 23 joueurs évoluent en France et sont entraînés par le français Bruno Metsu, jouant leur premier match de Coupe du Monde et les champions du Monde, d’Europe, et vainqueurs de la Coupe des Confédérations l’an derniers, l’Equipe de France comptant dans ses rangs le meilleur buteur de Premier League Thierry Henry, celui de Serie A David Trézéguet, et celui de Ligue 1 Djibril Cissé. Petit ignorant que j’étais, du haut de mes 14 ans, ce match me paraissait (comme à beaucoup de gens à l’époque) une formalité. Que Nenni mes amis ! Les sénégalais pour leurs débuts en Mondovision ont fait un sacré coup de Trafalgar à nos bleus, en s’imposant 1-0, sur un but du lensois Papa Bouba Diop ! Après un match nul 1-1 face au Danemark, et un surprenant 3-3 contre l’Uruguay d’Alvaro Recoba et du jeune Diego Forlan après avoir mené 3-0 à la pause, les sénégalais se qualifient pour les 8es, où un doublé du sedanais Henri Camara qualifie les siens aux dépends de la Suède d’Henrik Larsson, Fredrik Ljungberg et d’un certain Zlatan. Ils s’inclineront en quarts contre la Turquie en début de prolongations sur un but d’Ilhan Mansiz.
Le Sénégal, désormais coaché par l’ancien capitaine de 2002, Aliou Cissé a été exempté du premier tour de qualifications au Mondial. Au second tour, ils ont fini premiers de leur groupe et invaincus avec 16 points sur 18, ne laissant qu’un match nul face au Togo à l’extérieur en route. Au troisième tour, lors de la « finale » pour la qualification, c’est face à l’Egypte de Mo Salah, qu’ils ont battu en finale de Coupe d’Afrique des Nations quelques semaines plus tôt qu’ils doivent batailler. Après une défaite 1-0 au Caire, c’est sur le même score que le Sénégal s’impose pour aller décrocher une séance de tirs au but fatidique aux Pharaons, Amr El Solia étant le seul de son équipe à tromper Edouard Mendy.
Mendy
B.Sarr-Koulibaly-A.Diallo-Ciss
N.Mendy- I.Gueye- Kouyaté
I.Sarr- Diedhiou- Mané
Je ne vais pas faire dans le compliqué pour cette sélection, je vais prendre la star offensive Sadio Mané, pour une raison simple : je suis curieux de voir ce que l’ancien messin passé par Salzbourg peut faire en Bundesliga après neuf ans en Premier League, et des passages satisfaisants d’abord à Southampton, puis iconique à Liverpool étant dans le top 50 des apparitions sous le maillot des Reds (269 parties), et le 8e meilleur buteur de l’histoire des Scousers avec 120 pions. Il a la lourde tâche cette année en club de remplacer le goleador polonais Robert Lewandowski qui n’est rien d’autre que le deuxième meilleur buteur du FCB avec 344 buts en 375 matches ! Pour l’instant il est à 5 buts en 11 matches TTC, passant du poste d’ailier à Liverpool à un buteur mobile chez le Rekordmeister. En sélection nationale, il est, et de loin, le meilleur buteur de l’histoire du Sénégal avec 32 buts, devant Mamadou Niang et Moussa Sow, et le deuxième joueur le plus capé avec 90 capes derrière Idrissa « Gana » Gueye, qui compte une sélection de plus que lui.
Histoire :
Les Pays-Bas, pays de la liberté et du bien vivre, et surtout pays d’artistes, que ce soit hors du pré vert (et non pas Prévert) comme Van Gogh, Vermeer ou Armin Van Buuren, ou sur la pelouse avec une histoire souvent brillante, mais rarement gagnante, de Cruyff à Depay en passant par Johnny Rep, Marco Van Basten, Wesley Sneijder ou encore Arjen Robben. Sur l’histoire du Mondial, on parle sans doute du plus gros chat noir de l’histoire du tournoi. Etre 3 fois finaliste du tournoi, et 2 fois demi-finaliste en 11 participations, et ne jamais soulever le trophée, il s’agit limite d’une injustice au vu de ce que le foot néerlandais nous a apporté, au moins depuis les 70’s ! La seule récompense fut continentale, en 1988 d’une volée magistrale du cygne d’Utrecht Marco Van Basten.
Les Pays-Bas de Louis Van Gaal ont fini premiers de leur groupe, ne concédant qu’une défaite 4-2 face à la Turquie lors de la première journée, et s’imposant à 7 reprises sur les 9autres rencontres d’un groupe G les mettant aux prises avec les Turcs, La Norvège, le Monténégro, la Lettonie et Gibraltar. Ils finissent 3e meilleure attaque des leaders de groupe avec 33 buts derrière l’Angleterre à 39 réalisations, et l’Allemagne et ses 36 pions. Attention à la défense cependant, qui est la deuxième moins bonne des premiers de poule (8 buts encaissés) devant la Serbie et ses 9 buts.
Composition :
Cillessen
Timber- Van Dijk- Aké
Dumfries- Koopmeiners- De Jong- Blind
Gakpo
Bergwijn- Depay
Le joueur à suivre, qui est connu des suiveurs assidus de foot mais pas forcément du grand public, c’est Cody Gakpo. Le capitaine du PSV Eindhoven, âgé de 23 ans, est principalement aligné sur l’aile gauche d’un 4-3-3 en club, mais peut aussi être aligné en milieu offensif en sélection (4 sélections en tant qu’ailier et 3 en tant que milieu offensif en 7 sélections). L’Eredivisie est lentement trop petite pour le grand ailier (1m89 !) qui explose encore les compteurs depuis le début de saison, avec 10 buts en 9 passes décisives toutes compétitions confondues, dont 8 buts et 6 assists en 7 matches de championnat.
Auteur
Camouf, @CamilFranciosi sur l'oiseau bleu, pressé de débriefer les prochains groupes
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