Union Berlin-VfL Wolfsburg 2-0 Awoniyi 48e Becker 82e pour les métallos C’est un choc des cultures qui avait lieu entre deux équipes européennes lors de cette 8e journée, Wolfsburg jouant la Ligue des Champions et les berlinois évoluant dans la nouvelle Europa Ligue Conference. D’un côté, un Kultverein avec son équipe montée il y a peu, un stade rénové (en partie) par les supporters, un effectif sans stars (à part peut-être l’ex-international allemand Max Kruse), et un coach ayant fait la majeure partie de sa carrière en Suisse, autant en tant que joueur qu’en tant qu’entraîneur. De l’autre, un club « en plastique » comme il est dit de l’autre côté du Rhin, dont l’existence et la présence au plus haut niveau est due à son sponsor principal et propriétaire Volkswagen, une popularité plus que relative, un budget beaucoup plus conséquent, et un jeune coach ayant eu une carrière de joueur à succès remplie, et le menant entre les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie, avec près de 700 rencontres en club et frôlant les 80 sélections avec les Oranje. Côté chiffres, l’Union reste sur 3 victoires TTC de rang, le Maccabi Haifa en coupe d’Europe plus deux rencontres de Buli, Arminia Bielefeld et Mayence, et ne connait plus de défaite à l’Alte Försterei depuis septembre 2020 et une défaite face à Augsburg. Au contraire, les Loups ne retrouvent plus le chemin de la victoire avec cinq rencontres sans succès en compétition officielle, n’affichant qu’une victoire en sept rencontres, face au promu Fürth le 11 septembre. La surprise dans la composition de Wolfsburg est la titularisation de Lukas Nmecha à la place de Weghorst, on notera aussi l’absence du français Lacroix en défense centrale pour suspension, alors que l’absence au coup d’envoi la plus notable côté FCU est celle de Christopher Trimmel. Maxi Arnold entre cet après-midi dans l’histoire des Loups avec son 259e match avec le VfL à seulement 27 ans, égalant le record de l’ex-gardien Diego Benaglio. Le FCU est le premier à tenter quelque chose à la 5e minute, quand le danois Ryerson est à la retombée d’un centre venu de la droite, mais sa tête fuit le cadre. Wolfsburg se manifeste à la 11e minute quand Mbabu centre pour Nmecha, mais la tête de l’ancien de Manchester City est sauvée sur sa ligne par la défense. Maximilian Philipp est l’auteur à la 22e minute de la première frappe suite à une action de Waldschmidt dont le ballon traverse la surface pour arriver à Mbabu, le suisse centre au sol au premier poteau, c’est contré puis repris par Philipp dont le tir est trop croisé. Le VfL manque de très peu d’ouvrir le score à la 25e minute, quand Nmecha va déborder sur le flanc gauche avant de center à ras de terre au second poteau pour Lukebakio esseulé aux six mètres, mais le belge tape le poteau de Luthe ! Les esprits s’échauffent sur les dix dernières minutes de la mi-temps, et Mr Stegemann sort le premier jaune pour Giesselmann à la 37e pour un tacle trop appuyé sur Mbabu. A la 40e minute, Luthe sort de ses cages pour jour au pied un ballon dans la profondeur, le cuir revient sur Philipp qui tente un lob de l’extérieur du droit qui vint s’échouer au-dessus de la barre de Luthe pour quelques centimètres. Nmecha puis Guilavogui allument des mèches à leur tour, mais leurs tentatives fuient le cadre. Roussillon va dévier en corner un très bon centre venant de la gauche signé Giesselmann à la 45e minute, le coup de pied arrêté ne donnera rien. Les deux équipes se séparent donc à la pause sur un score nul et vierge. Les locaux redémarrent fort, et c’est le meilleur buteur des métallos qui va ouvrir le score à la 48e minute. Taiwo Awoniyi bénéficie d’un très bon décalage d’Haraguchi sur la gauche à l’entrée de la surface pour pénétrer dans la surface et conclure du gauche pour son sixième pion de la saison et son troisième en une semaine après son doublé lors de la dernière journée contre Mayence. Le VfL se rebiffe et Roussillon monté aux avant-postes est tout près de remettre les compteurs à zéro mais le tir du latéral français est légèrement trop croisé. Guilavogui et Waldschmidt sont les premiers sortants à la 59e minute, pour Baku et Vranckx. Weghorst rentre à la 68e pour prendre le poste de Maximilian Philipp et sur son premier ballon, sur un centre du flanc droit de Baku, le géant néerlandais tente d’une talonnade de tromper Luthe, qui repousse au prix d’un arrêt réflexe, puis de la jambe sur un second tir en étant au sol! Les changements continuent à la 72e minute, Voglsammer remplaçant un Max Kruse quelque peu énervé, et le surinamien Sheraldo Becker rentre pour Haraguchi. Une grosse faute va être commise à la 78e par Jaeckel qui accroche le maillot de Maxi Arnold, empêchant Wolfsburg de mener une contre-attaque. Le milieu berlinois écope d’une biscotte. Sur le coup franc qui suit, Arnold va trouver la tête de Wout Weghorst, qui va obliger Luthe à se coucher. La connexion Arnold-Weghorst est encore une fois établie à la 81e minute, mais la tête du hollandais est placée tout droit sur Luthe. Et sur la contre-attaque, on va se retrouver avec Voglsammer sur l’aile gauche qui centre pour Becker qui smashe sa tête. Casteels semble être dessus, mais le goal belge s’emmêle les pinceaux, et laisse la balle glisser entre ses mains et franchir la ligne, avant de la repousser hors de ses buts, mais la montre de Mr Stegemann a vibré, ce qui signifie que le ballon a entièrement franchi la ligne, et les berlinois mènent donc de deux buts à huit minutes de la fin du temps réglementaire ! Le premier buteur, Awoniyi sort dans la foulée pour Behrens. Felix Nmecha va rejoindre son frère sur la pelouse à 5 minutes de la fin pour remplacer Lukebakio. Sheraldo Becker manque même de s’offrir un doublé à la 90e, sur une mauvaise relance de la tête de Bornauw, mais Casteels s’impose cette fois-ci face à l’attaquant du Surinam. L’ancien Schalker Bastian Oczipka sera le dernier à rejoindre la fête à la 91e pour Giesselmann. Wolfsburg conclut un quatrième match de championnat de suite sans victoire et pourrait terminer la journée à la 7e place en cas de victoire de Mönchengladbach face à Stuttgart en fin de journée, alors que l’Union Berlin décroche son 21e match à domicile de suite sans s’incliner (11 victoires, dix nuls) et passe devant son adversaire du jour au classement. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Juventus
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