Fribourg rêve de Ligue des Champions en battant Bochum

SC Freiburg- VfL Bochum 3-0

Kübler 4e,Sallai 16e 53e pour le SCF

​Le SC Freiburg reçoit Bochum à un mois de la fin du championnat dans son nouveau Europa-Park-Stadion, où il n’a concédé qu’une seule défaite depuis l’entrée dans le nouveau stade (face au Bayern y a 2 semaines). Le club cher à Patrick Guillou est 5e au coup d’envoi à portée de tir de Leipzig, 4e (3 points d’écart) mais avec une différence de buts très défavorable par rapport aux saxons.  L’international italien Vincenzo Grifo avec 8 buts et 6 passes décisives est l’homme le plus décisif des locaux. Le VfL Bochum, emmené par son capitaine français Anthony Losilla est 12e et quasiment sûr de se maintenir à quatre journées de la fin, avec dix points d’avance sur la place de barragiste détenue actuellement par le Hertha Berlin.
La première occasion est pour le SCF avec Eggestein, bien décalé sur la droite de la surface à la 2e minute. Et c’est deux minutes plus tard que le SCF ouvre le score. Sur une longue transversale venue de la gauche, Lukas Kübler contrôle du droit à l’entrée de la surface, avant d’allumer Riemann d’une lourde frappe. Asano offre la première occasion pour le club de la Ruhr à la 8e avec un centre venant de la gauche, mais Polter ne peut reprendre l’ogive de son coéquipier. Jeong  bien décalé à gauche de la surface tente une frappe du gauche à l’entrée des 18 mètres sans réussite. La réussite, c’est Rolland Sallai qui en bénéficie à la 16e, quand le hongrois récupère le ballon en taclant, il s’appuie sur Jeong dans l‘axe, qui joue le une deux avec le buteur hongrois qui croise du droit pour s’offrir son 2e but de la saison, après que le cuir ait rebondi sur le poteau de Riemann. Grifo va trouver la tête de Lienhart sur un corner à la 25e minute, mais la tête de l’autrichien ne trouve pas la cadre. Bochum n’y arrive pas dans cette première période, et sur un très bon centre de Günter, meilleur passeur du club avec 7 assists, c’est Sallai qui est proche du doublé, mais sa tête est trop croisée et manque le cadre de Riemann. Et ce sont les visiteurs qui rentrent aux vestiaires avec deux buts de retard.

Bochum revient avec trois changements, avec Blum, Zoller et Rexhbçaj pour Asano, Pantovic et Soares, ainsi que d’autres intentions dans le second acte, comme avec cette tentative de Rexhbeçaj à la 50e minute,  mais c’est Freiburg qui aggrave la marque sept minutes après la reprise par Sallai qui est à la retombée d’un centre de Jeong, le coréen ayant fait un superbe travail sur le flanc gauche, avant de déposer la balle sur le crâne du hongrois pour le doublé ! Et sur coup de pied arrêté, Bochum n’est pas plus serein et Schlotterbeck manque l’immanquable aux six mètres juste avant l’heure de jeu, le néo-international allemand étant trouvé par un Sallai ayant été à la retombée d’un coup franc et ayant taclé pour décaler le défenseur allemand ! Christian Streich fait ses premiers changements à la 65e minute avec les entrées combinées de Schmid et ses 292 matches de Bundesliga (record pour un français), Demirovic et Höler pour Kübler, Petersen et Jeong, alors que Thomas Reis fait rentrer le néerlandais Locadia pour Polter. Mr Stegemann va donner un rouge direct à la 68e minute à Stafylidis, pour un tacle non maîtrisé, Thomas Reis s’en prend au corps arbitral et le coach du VfL se fait expulser à son tour. Le double buteur, Sallai sort à la 73e, pour laisser sa place à l’international U20 allemand Noah Weisshaupt. Jannik Haberer prend la place de Höfler à la 82e minute pour le dernier changement des Breisgau-brasilianer. Les problèmes vont juste au bout pour Bochum avec Bella-Kotchap qui sort, blessé à la cuisse à la 89e minute.

Fribourg est 4e, à un point du podium à quatre journées de la fin, et peut rêver à une qualification en ligue des Champions, avant de jouer mardi une demi-finale de Coupe d’Allemagne face à Hambourg. Bochum reste toujours encore loin de la zone de relégation, mais manque l’occasion de se maintenir définitivement.

Auteur

​Camille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Juventus