Mayence s'offre une victoire de prestige face à Mönchengladbach

Borussia Mönchengladbach-Mainz 05

Onisiwo 10e, Stöger 85e pour Mainz, Stindl 25e minute pour les Poulains

Comment va réagir le « Elf vom Niederrhein » après l’annonce officielle en fin de saison du départ de leur coach Marco Rose vers l’autre Borussia, celui de Dortmund ? C’est ce qu’on observe sur ce débrief face à l’avant-dernier et relégable, les 05er de Mainz. Les Fohlen restent sur trois matches sans victoire en championnat (défaite contre Cologne, et nul contre l’Union Berlin et Wolfsburg), alors que Mainz reste sur une seule défaite en quatre matches, il y a trois semaines contre Stuttgart. Du côté des français, et autres anciennes connaissances de notre Ligue 1, Pléa est titulaire, tout comme Bensebaini l’ancien Rennais, Marcus Thuram est sur le banc côté Gladbach, alors que l’ancien messin Moussa Niakhaté est le seul représentant de la Ligue 1 dans les rangs de Mayence
 
Et c’est les mal classés qui ouvrent le score après dix minutes de jeu. Sur un long ballon apparemment anodin de St-Just, Ginter est trop court pour reprendre de la tête et Onisiwo reprend du gauche, sa demi-volée heurte le poteau de Sommer avant de rentrer. Deux minutes après, sur une tentative de la tête de Pléa, Zentner repousse, ça revient dans les pieds de Hofmann qui est déséquilibré par Zentner, mais l’attaquant français était hors-jeu au moment de son occasion, et le pénalty est refusé. Les rouges continuent leur pressing, et s’offrent plusieurs grosses occasions sur la première demi-heure, à l’image du hongrois Szalai dont la frappe du droit à la 23e minute qui passe juste à côté des cages. Mais Gladbach est capable de fulgurances, et à la 25e minute, Lazaro va percuter sur le flanc gauche, il élimine son vis-à-vis d’un crochet du gauche, il centre à ras de terre pour Hofmann qui remet en retrait pour son capitaine Lars Stindl. L’international allemand ajuste Zentner d’une belle frappe du droit qui va finir sur la gauche de Zentner pour son 10e but de la saison. Pléa va s’illustrer d’une belle frappe du droit à la 35e minute, mais Zentner va assez rapidement au sol pour bloquer son tir. Szalai croit redonner l’avantage à Mayence à la 37e minute, mais la remise de son coéquipier avait franchi la ligne de sortie de but avant qu’il la reprenne. À la 44e minute, Christoph Kramer lance Pléa dans la profondeur d’un superbe ballon aérien, mais l’ancien lyonnais ne trouve que le petit filet du portier adverse. Gladbach manque de reprendre l’avantage même pendant les arrêts de jeu, mais la frappe de Lazaro bien décalé par Stindl est contrée.

Au retour de la pause, la première alerte est pour les Fohlen. Sur un long coup-franc de Jonas « Fussballgott » Hofmann, Zentner n’est pas loin de manquer sa sortie, d’autant que le cuir rebondit sur la tête de Pléa avant de sortir. Les Poulains qui poussent pour prendre l’avantage en début de seconde période, avec un Valentino Lazaro qui fait la misère à la 51e minute dans une défense de Mayence apathique,  mais sa frappe du droit est trop écrasée pour tromper la vigilance de Zentner. Stindl à la 57e, Lazaro à la 68e tentent de donner l’avantage aux hommes de Marco Rose, tout comme Barreiro à la 51e minute pour Mayence, mais c’est bien Mayence qui va reprendre les devants dans cette partie, avec un centre de Boëtius venant de la droite qui est dévié de la tête, ça revient sur l’angle gauche de la surface de Sommer et Kevin Stöger reprend du gauche pour claquer une frappe croisée petit filet opposé que ne peut dévier le portier suisse du Borussia. Sur un énième dégagement à la 91e minute, Zakaria se plante sur son appréciation du ballon, et Burkhardt manque même de planter un troisième but, mais Sommer repousse d’un arrêt réflexe.
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Avec cette victoire, Mayence s’offre une victoire de prestige et revient temporairement à un point du barragiste Bielefeld, tandis que Mönchengladbach s’éloigne de plus en plus des places européennes, en restant à une quelconque huitième place, et prépare de la pire des manières la rencontre de Ligue des champions face à Manchester City.

Auteur

​​Camille Franciosi, #Camouf, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A