Salut les footeux! Après avoir été porté chance à Hoffenheim contre le RB Leipzig, c'est à Francfort que je me suis rendu, dans le nid des aigles de l'Eintracht qui recevaient d'autres européens, les métallos de l'Union Berlin. D'abord, ce qui est à noter, c'est: garez-vous à Francfort, dans les rues à quelques centaines de mètres, vous trouverez (avec un peu de chance) une place de stationnement gratuite, pour vous rendre ensuite au DeutscheBank Park avec la tramway, qui coûte moins cher que le parking (en remplissant un formulaire sur le site internet de l'Eintracht, vous pouvez bénéficier d'un ticket de transport). Une fois arrivés au terminus du tramway (Strassenbahn 20 ou 21 les jours de match, l'entrée principale est difficilement manquable (les gros panneaux "Haupteingang/main entrance étant affichés en grand aux abords du stade) munis de votre ticket et de votre pass sanitaire ( n'oubliez pas votre carte d'identité/passeport), vous vous avancez dans un parc illuminé qui vous amène sur l'imposante enceinte. Une fois arrivé devant le stade, n'ayez pas peur de demander aux officiers de sécurité votre chemin, ils sont aimables, et vous indiqueront votre chemin. Attention quand vous rentrez dans l'enceinte du stade, et que vous n'êtes pas habitués aux enceintes modernes, vous pouvez être étonnés! Le spectacle est au rendez-vous qu'il s'agisse de l'hymne du club, avec tout le stade brandissant les écharpes, ou lors de la composition de l'équipe, présentée sur l'énorme cube aux quatre écrans géants, suspendu en l'air au centre du stade. Les aigles de Francfort, 13es et à deux points du barragiste Augsbourg devaient se sortir de la situation difficile alors que les métallos de l'Union Berlin visaient le top 5. Dès la 6e minute, l'Eintracht croit ouvrir le score, quand Borré lancé en profondeur sur la gauche de la surface ajuste Luthe d'un plat du pied droit, mais le colombien est hors-jeu au moment de la passe. Awoniyi réveille les réflexes de Kevin Trapp avec deux tentatives à la 8e et à la 14e, mais la première n'est pas cadrée et la deuxième arrive droit sur l'ancien parisien. À la 21eminute, Knoche concède un corner pour Francfort, c'est mal dégagé et le cuir arrive dans les pieds d'un Djibril Sow laissé seul àl'entrée de la surface. Le milieu suisse enroule du droit pour aller nettoyer la lunette de Luthe et donner l'avantage aux locaux. Le match s'emballe quelque peu dans les minutes qui suivent, avec à la 24e une frappe d'Awoniyi, le seul berlinois dangereux en première période, qui voit Trapp s'emparer du cuir. Sur la contre-attaque, Francfort est tout près de réaliser le break, la tête du japonais dans la surface trouvant la barre des cages unionistes. Les locaux poussent, mais n'arrivent pas à s'offrir un deuxième but d'avance, malgré les tentatives de Kostic à la 28e et à la 36e, de Jakic à la 35e ou encore de Borré à la 42e minute, le colombien étant pourtant parfaitement servi dans les 6m adverses. Une dernière situation pour Berlin juste avant la pause avec un tir de Kruse dévié en corner, puis une tentative de Khedira sur ce dernier ne donnera rien, et c'est avec un but d'écart que les Adler de Francfort rentrent aux vestiaires. Dans les temps hivernaux comme ceux en ce mois de décembre, un bon petit Apfelwein chaud, le cidre allemand et spécialité de Francfort se laisse apprécier (attention, toujours avec modération). Par contre, ne prenez qu'une Stange (baguette garnie) que pour les grosses faims, car c'est très bourratif. Sinon, rabattez sur la Currywurst (attention aux queues interminables devant les stands) Le début de seconde période se joue sur un faux rythme, Lindström voyant sa tentative du gauche contrée à la 54e minute. Et à force de pousser sans parvenir à prendre le large, Francfort va se faire rejoindre. Quarante minutes après l'ouverture du score de Sow, le français Evan Ndicka va bousculer Awoniyi, et l'ancien du Werder et de Gladbach Max Kruse va se présenter face à Kevin Trapp, le résultat se trouve ci-dessous: L'égalisation fait mal aux Adler de Francfort qui ont beaucoup tenté pour prendre le large, mais n'y sont pas parvenus par manque de réalisme. Kamada va tenter sa chance à la 66e minute d'un tir du gauche puis à la 74e , puis l'entrant Paciencia pour le volontaire mais malchanceux Borré va s'offrir deux possibilités d'être le héros du Deutsche Bahn Park, mais c'est contré à la 82e et non cadré à la 84e.Et alors qu'on se dirige vers un match nul, Becker commet une faute sur Chandler à la 94e minute. Le coup de pied arrêté est rapidement joué, et Kostic, encore lui, envoie un énième centre dans la surface, et c'est l'homme qui avait concédé le pénalty berlinois qui s'élève plus haut que tout le monde pour claquer un énorme coup de tête qui va se loger sous la barre d'un Luthe impuissant! C'est la cinquième fois en six matches que l'Eintracht marque dans les arrêts de jeu! Après le Fergie Time, à Francfort, il y a le OlieTime, Oliver Glasner arrivant à insuffler le petit truc en plus à son équipe sur les dernières rencontres. Après cette victoire au finish, Francfort monte d'une place au classement, mais prend ses distances avec la zone rouge, tandis que L'Union Berlin voit Wolfsburg revenir à égalité de points avec eux. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Juventus
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