Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, bienvenue dans un nouvel épisode du Schalke Horror Show ! Une nouvelle semaine et une nouvelle chance pour le S04 de gagner un match, chose qui n’est pas arrivée, je le rappelle, depuis janvier dernier. Enfin, la seule chose qui est rassurante pour les Knappen, c’est qu’ils jouent ce samedi contre la seule équipe du championnat n’ayant pas pris UN SEUL POINT, Mainz 05 ! On notera le fait peu glorieux d’être les deux pires défenses (20 buts encaissées pour Schalke, 18 pour Mainz) et les deux pires attaques (3 buts inscrits par le S04, 5 par les 05er, avant-derniers ex-aequo avec Wolfsburg) Et ça commence une fois de plus mal pour Schalke. Dès la 5e minute, Matija Nastasic bouscule Burkhardt dans la surface, et ça offre un pénalty aux hôtes du jour, qui va être inscrit par Daniel Brosinski, frappant sur la droite d’un Frederik Rönnow, pourtant parti du bon côté. Et quand on croit pouvoir voir un but pour Schalke au quart d’heure de jeu, suite à un corner mal renvoyé par la défense de Schalke avec un Ozan Kabak qui est seul devant le but vide dans les six mètres, l’international turc manque le cadre. Mais au moins, les visiteurs montrent de l’envie, et quelques séquences de jeu intéressantes aboutissant à des corners, mais malheureusement ça ne débouche jamais sur des situations réelles de but pour les Königsblauen. Même quand ils jouent un trois contre un à la 21e minute, avec un bon débordement de Gonçalo Paciência sur la gauche, le portugais remet en retrait à ras du sol pour Mark Uth qui manque totalement le ballon, tape une première fois à côté du cuir, avant de trouver les gants d’un Robin Zentner déjà au sol sur sa deuxième tentative. Et quand un joueur arrive enfin à se présenter sans manquer la balle dans la surface de Mayence, comme l’ancien Amine Harit à la 26e minute, il est hors-jeu. Et entre-temps, le seul à garder un niveau intéressant du côté des hommes de Gelsenkichen c’est Rönnow, qui multiplie les parades, tantôt devant Burkhardt, tantôt devant Brosinski, Mateta ou Boëtius. MAIS ATTENTION, un miracle arrive ! À la 35e minute, un coup-franc à 20 mètres dans l’axe un peu décalé sur la droite est sifflé pour Schalke. Et Mark Uth nous claque un MA-GNI-FIQUE coup-franc imparable pour Robin Zentner, qui retombe sous la barre, et inscrire le 4e but de la saison pour Schalke, et remettre les équipes à égalité! Et ça réveille quelque peu les visiteurs, avec Paciência qui déborde à la 39e minute sur le flanc droit, mais sa frappe est détournée par Zentner. Mais comme Schalke aime se mettre tout seul dans la mouise, c’est Kabak cette fois qui offre à la 46e minute un nouveau pénalty à Mainz pour une faute sur Mateta cette fois-ci, l’international turc écopant d’un carton jaune au passage. Et Jean-Philippe Mateta qui frappe lui aussi sur la droite de Rönnow, parti cette fois du côté gauche. On notera que c’est la 4e réalisation du français. Et juste avant la mi-temps, c’est encore l’homme providentiel, Frederik Rönnow qui sauve Schalke de la débâcle en faisant un arrêt de handball face à Mateta. Et à la mi-temps, l’avant-dernier perd face au dernier 2-1. Et pour la première fois de la saison, Schalke marque 2 buts dans un match !! À la 49e minute, Ozan Kabak marque de la tête à la réception d’un corner où Zentner se troue dans sa sortie ! Mais… attendez, que me dit-on dans l’oreille ? Schalke a encore fait de la merde ! Oui, c’est ça, Schalke s’est de nouveau emmerdé tout seul, Kabak ayant contrôlé le ballon de la main avant de frapper ! Et le but est donc refusé ! Et à la 56e minute, devinez qui sauve encore les siens en s’interposant sur une nouvelle action offensive des adversaires ? Oui, c’est Rönnow ! En même temps, vous voulez que ça soit qui d’autre ? Le premier remplacement a lieu pour Schalke avec Bozdogan, prenant la place du fantôme de Schöpf. À la 70e minute, on trouve Ludewig sur un long ballon du côté de Schalke, ce dernier sert Paciência sur la gauche de la surface, mais le tir du portugais est trop croisé. Ça sera d’ailleurs la dernière action de jeu de Ludewig, remplacé par Skrzybski, tout comme Benito Raman qui remplace Amine Harit. À la76e minute, Salif Sané monte aux avant-postes, et décroche une frappe contrée par l’épaule de Barreiro. Sur la contre-attaque, Mateta manque de s’offrir son 5e but de la saison, mais il enroule trop sa frappe, et la balle passe à côté des cages de Rönnow. Et à dix minutes de la fin, Ibisevic rentre, et on joue avec 5 attaquants. Et sur l’action qui suit, Bozdogan trouve Mark Uth devant lui dans le camp adverse. L'ancien d'Hoffenheim trouve Skrzybski sur l’aile droite. Ce dernier centre fort devant le but. Zentner parvient à sortir le ballon, mais le ballon rebondit sur St Just avant de finir au fond des filets. Et Schalke égalise à la 82e minuuuuuuuuuuuuuuuute ! Deux buts pour Schalke dans le même match, c’est incroyable, mesdames et messieurs ! Une minute plus tard, Paciência, décidément le plus actif des joueurs de terrain pour Schalke s’infiltre sur le côté gauche, et va au duel dans la surface avec Moussa Niakhaté. L’ancien messin déséquilibre l’ancien portista en lui tirant le maillot, Paciência tombe, mais… il n’y a pas pénalty, ni consultation de la VAR, rien du tout ! Ce qui est étonnant, vu l’attrait de l’arbitre Monsieur Iltriche, euuuh, Ittrich pour la vidéo lorsque cela se passait en faveur des locaux, autant pour les pénaltys (justifiés) en première période, tout comme l’égalisation invalidée de Kabak en seconde… À la 91e minute, c’est Mark Uth qui voit son tir frôler la transversale de Zentner, mais ça passe un chouïa au-dessus. Et c’est finalement un match nul 2-2 qui n’arrange personne, mais qui aura au moins rappelé aux Schalker qu’ils sont encore capables de marquer des buts. Au classement c’est un statut quo, les hommes de Manuel Baum restant avant-derniers, Mayence décrochant son premier point de la saison, mais restant lanterne rouge. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Serie A
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