![]() Exploration Coupe Du Monde Groupe E Salut les footeux! Aujourd’hui on va parler d’un quadruple champion du monde, d’un mastodonte ayant dominé le football pendant 6 ans, ainsi que du pays d’Olive et Tom et d’une des surprises des derniers Mondiaux. Aujourd’hui on parle de l’Espagne, du Japon, du Costa Rica et de l’Allemagne. Espagne L’Espagne, on a l’image de la génération dorée qui a tout raflé entre 2008 et 2012. Mais avant la génération des Puyol, Piqué, Alonso, Xavi et Iniesta, la Roja c’était cette équipe volontaire, mais qui ne gagnait rien. On parle d’une équipe qui a participé à 16 Coupes du Monde, mais qui, à part un quart de finale en 1934 (avec 16 participants), a dû attendre 1986 et certains membres de la Quinta del Butre du Real Madrid, emmenée par Emilio Butragueno pour atteindre les quarts de finale, sortis par la Belgique après avoir atomisés le Danemark 5-1. Rebelote huit ans plus tard, l’Espagne sort 2e du groupe lors du Mondial aux USA, derrière l’Allemagne championne en titre, avec des Santiago Canizares, Fernando Hierro, Pep Guardiola et autres Luis Enrique. La Suisse est vaincue en huitièmes avant d’être éliminés par le futur vice-champion italien sur un but du Divine Codino Roberto Baggio à la 88e. Huit ans après, au mondial asiatique (quelle plaie ce tournoi !) c’est la Corée du Sud, pas duuuuuu touuuuut avantagée par l’arbitrage à domicile qui renvoie les coéquipiers de Raùl, de Joaquin, et du tout jeune Xavi qui joue son premier Mondial. On aperçoit les prémices d’une équipe qui sera quelques années plus tard très haut, avec Xavi 22 ans, Iker Casillas 21 ans, ou Carles Puyol 24 ans. En 2006, l’Espagne arrive avec de grandes intentions mais se vite doucher par la France d’un Zinédine Zidane qu’ils voulaient envoyer à la retraite. Puis vient la génération dorée, avec des joueurs ayant percé sous Rijkaard avec le FC Barcelone comme Andres Iniesta ou Xavi, ou sous différents coaches au Real Madrid, comme Sergio Ramos, mais aussi d’autres clubs comme les valencians Albiol , Marchena, Silva, et Villa, les jaunes de Villarreal Capdevila, Cazorla, ou le brésilien naturalisé Senna, ou encore les Reds de Liverpool Reina, Arbeloa, Alonso et Torres. Le premier trophée depuis 1964 va se présenter à la Roja, sortant en phase finale successivement l’Italie aux Tirs au but (merci Di Natale), la surprenante Russie d’Arshavine, Pavlyuchenko et Zhirkov, avant de triompher de l’Allemagne sur un but d’El Niño Fernando Torres en finale. L’appétit vient en mangeant, et cette Roja a très faim. La sélection est devenue entre-temps plus une compilation de joueurs du Clasico entre les Merengue du Real (Casillas, Ramos, Arbeloa, Alonso) et les Blaugrana du Barça (Valdes, Piqué, Puyol, Busquets, Xavi, Iniesta, Pedro), plus les valencians Marchena, Mata, Silva et Villa et d’autres s’étant implémentés comme Torres tout aussi important devant, ou Capdevila, seule option sérieuse à gauche de la défense. Après une défaite inaugurale contre la Suisse, Le Honduras et le Chili ne font pas le poids, et c’est le Portugal qui se présente en 8es. Un but de Villa en seconde suffit à accéder aux quarts. Contre le Paraguay, c’est une histoire de montants et de pénaltys, but refusé au Paraguay, un pénalty arrêté de chaque côté, avant que Villa, encore lui délivre les Ibères à la 83e sur un double poteau rentrant. En demi-finale, c’est la finale du précédent Euro qui nous est offerte. Et comme à l’Euro, l’Espagne s’impose 1-0, mais sur un coup de tête rageur du capitaine Carles Puyol. La finale fait s’affronter deux équipes n’ayant jamais gagné la plus prestigieuse des compétitions, l’Espagne championne en titre rencontre les Pays-Bas, qui jouent là leur 3e finale, après 1974 et 78, et portée par un Wesley Sneijder ayant fait le triplé quelques semaines plus tôt avec l’Inter Milan et qui en est à 5 buts en 6 parties. Mais le maestro hollandais sera éteint par la doublette Van Bommel De Jong, le joueur de Manchester City étant averti en première période pour un Yoko Geri sur Xabi Alonso à la 28e que n’aurait pas renié Chuck Norris, et après un loupé incroyable de Robben face à Casillas et l’expulsion de John Heitinga après deux jaunes dans les prolongations, c’est Andres Iniesta qui va offrir à l’Espagne son premier titre mondial en trompant Stekelenburg à la 116e minute en ce 11 juillet 2010. Vous croyez que c’est tout ? Ça y est ils ont gagné l’Euro et le Mondial, on arrête là ? Et non, ils renchaîneront avec un second succès européen en 2012, en battant l’Italie en finale. En 2014, l’Espagne en bout de course, tombe sur son adversaire de la finale précédente, et les néerlandais vont coller un 5-1, avec ce but mythique de Van Persie. Après une défaite face au Chili, la fête est finie, même avec un 3-0 contre l’Australie. En 2018, ils sortiront aux pénaltys en huitièmes contre le pays hôte la Russie, Aspas et Koke manquant leurs tentatives. ![]() Qualifications : L’Espagne s’est qualifiée en s’imposant dans le groupe B, en se débarrassant d‘une tenace Suède lors de la dernière journée de qualifications avec une victoire 1-0 sur un but tardif de Morata. Ayant la plus petite différence de buts (+ 10), et étant la plus faible attaque des leaders de groupe de la zone Europe avec la Suisse et 15 buts en 8 parties. Effectif: ![]() Joueur à suivre J’avoue, c’est pas le mec le plus excitant de l’équipe que je vais citer là, mais pour son passé juventino, j’étais obligé de placer Alvaro Morata dans cette rubrique. L’actuel attaquant de l’Atletico est un chien sur un terrain de foot, ce n’est pas un attaquant qui va te mettre 35 buts par saison, mais il fait partie de ces mecs qui vont faire un pressing fou sur les défenseurs, être précieux sur le jeu dos au but et tout donner pendant 95 minutes. En plus, il a un jeu de tête plus que correct du haut de son mètre 89, et facture quand même 27 buts en 57 capes, ce qui est plutôt pas mal pour un mec qui est décrié pour sa finition devant le but. Il avait été mis de côté ces derniers temps au profit de concurrents comme Raul de Tomas ou Ferran Torres, pouvant aussi évoluer en pointe, mais c’est bien le joueur formé au Real qui a qualifié la Roja pour le Mondial dans les dernières minutes du dernier match de qualifications. Et un joueur passé par le Real, l’Atletico, Chelsea, et la Juve peut-il vraiment être si mauvais que ça ? Qu’un club se trompe, ou qu’un joueur ne s’adapte pas à un club c’est possible (Coucou Sheva !), mais que tous ces cadors européens recrute ce joueur alors qu’il est mauvais, cela me paraît quand même improbable. Il est le meilleur numéro neuf dont l’Espagne dispose actuellement, avec un Gerard Moreno qui n’a pas encore l’expérience de beaucoup de tournois internationaux avec l’Espagne, mais qui est blessé et pourrait revenir juste pour le début du Mondial, ou un Ferran Torres qui peut dépanner mais qui n’est pas un neuf. ![]() Costa Rica : La « Sele » est une sélection jeune en Coupe du Monde, mais depuis sa première participation en 2002, la place est prise pour chaque tournoi à part en 2010. Deux premières apparitions en 2002 et en Allemagne, avec un premier succès dès sa première partie, un 2-0 contre la Chine, suivi d’un 1-1 contre la Turquie qui sera 3e de l’édition, mais elle tombe contre le Brésil qui lui en plante 4, et sort à la différence de buts. En 2006, c’est moins reluisant avec 3 défaites en autant de parties. ![]() C’est en 2014, sous l’impulsion de leur gardien Keylor Navas alors à Levante, en D1 espagnole que les Ticos vont se révéler. Dans un groupe pourtant ultra compliqué avec l’Angleterre, l’Italie et l’Uruguay, ils sont voués à être le sac de boxe du groupe. Mais ce sont eux qui vont cogner fort, en mettant 3-1 à l’Uruguay, de s’imposer face à l’Italie 1-0 et de tenir le nul face à l’Angleterre. En tant que premier de groupe ils jouent la Grèce en huitièmes de finale, qu’ils sortiront aux tirs au but, Navas sortant le pénalty de Theofanis Gekas. Ils sortiront au tour suivant face aux Pays-Bas, Louis Van Gaal faisant entrer en fin de prolongations le spécialiste des pénaltys Tim Krul, qui sortira ceux de Bryan Ruiz et d’Umaña. Un seul point est récupéré en 2018, lors du dernier match face à la Suisse avec notamment un contre son camp à la 93e de Yann Sommer. ![]() Qualification : Le Costa Rica s’est qualifié en tant que 4e de la zone Concacaf à égalité de points avec les Etats-Unis, et à trois points seulement du Mexique et du Canada, avec 7 victoires, 4 nuls et seulement 3 défaites, face aux 3 premiers. Effectif: ![]() Joueur à suivre : J’aurai pu mettre le soyeux Bryan Ruiz passé par Fulham, le PSV Eindhoven et le Sporting Lisbonne, ou le précoce Joel Campbell prêté par Arsenal à la moitié de l’Europe (Lorient, Betis, Olympiakos, Villarreal, Sporting) avant d’être cédé à Frosinone pour un million d’euros, mais on va souligner la carrière extraordinaire du gardien, de l’icône du Pays, El Señor Keylor Navas. Le natif de San Isidro de El General est seulement le 9e joueur le plus capé de la sélection avec 107 sélections à presque 50 capes du recordman Celso Borges et ses 153 apparitions, la faute à des blessures récurrentes, surtout sur les quatre dernières saisons, pas moins de 16 blessures depuis la saison 2017/18. Mais quand il est là, c’est lui le patron, lui qui rassure sa défense. Après un départ en Europe à Albacete en 2010, où il est rapidement prêté à Levante après une saison, c’est le 2e club de Valence qui le récupère en juillet 2012 pour 150000 euros. Après 2 ans sur la côté valencienne, où il va s’imposer comme un des meilleurs gardiens de la Liga raflant même le trophée de meilleur gardien en 2013-14, c'est sa sélection qu'il va porter au mondial brésilien, s'inclinant seulement face aux Pays-Bas en quarts de finale. Puis après le Mondial 2014, la consécration avec un transfert au Real pour 10 millions, avec qui il va faire le triplé sous les ordres de Zinédine Zidane. Après 152 parties avec la tunique de la Casa Blanca, c’est à Paris qu’il atterrit en 2019 pour 15 millions d’euros. Il a déjà disputé 109 matches avec les franciliens, mais aucune encore cette saison, la faute à l’arrivée de Donnarumma, le portier italien étant propulsé numéro un, et à des blessures qui pourraient lui permettre d’essayer de récupérer du temps de jeu. Refera-t-il le coup de 2014, c’est-à-dire refaire un gros Mondial pour ensuite se faire transférer ? Vu la situation au PSG, la Coupe du Monde semble tomber à point pour le goal de 35 ans, qui pourrait rendre des services à un bon nombre de clubs européens pour un dernier gros défi. ![]() Japon Le pays du Soleil Levant, des samouraïs et de Nintendo. Il est étonnant de voir la qualité des artistes japonais quand ton équipe nationale s’appelle les Blue Samurais. L’un des premiers souvenirs footballistique que j’ai du Japon est une légende du football japonais, Hidetoshi Nakata, le milieu offensif ayant évolué pendant 7 ans dans la Botte entre 1998 et 2005 entre l’AS Roma, Parme, Bologne et la Fiorentina. C’est lui qui a mené la première équipe nipponne dans un Mondial, le français en 1998. Il n’est cependant pas le premier buteur japonais en Coupe du Monde, celui-ci étant Masashi Nakayama contre la Jamaïque dont c’était la première (et seule) participation à un Mondial. ![]() Mais le Japon voulait voir grand, car quatre ans après, il co-organisa le premier Mondial en terre asiatique en collaboration avec la Corée du Sud. Et après avoir fini premiers de leur groupe avec un match nul face aux belges, et en gagnant contre la Russie et la Tunisie, ils accédaient aux huitièmes dès leur 2e Coupe du Monde. Ils tomberont contre la Turquie (tiens comme le Costa Rica en phase de poules, tiens !) 3e du mondial. Ils vont ainsi enchaîner 8es de finale et éliminations au premier tour, ne prenant qu’un point en 2006 (0-0 contre la Croatie) et en 2014 (0-0 contre la Grèce). En 2010, ils finissent 2e derrière les Pays-Bas s’imposant contre le Danemark et le Cameroun, avant de s’incliner face au Paraguay aux pénaltys, et en 2018, c’est la Belgique dans un match fou qui les élimine en huitième en l’emportant 3-2 en toute fin de match après avoir mené 2-0 jusqu’à 20 minutes du terme. ![]() Qualification : Le Japon s’est sorti largement leader du Groupe F asiatique, avec des stats dignes de Fifa ou PES, 46 buts marqués et 2 buts encaissés avec notamment un 14-0 en Mongolie, ou un 10-0 en Birmanie ! Il n’est pas utile de dire qu’il s’agit là de la meilleure différence de buts des qualifiés au Mondial ! Effectif: ![]() Joueur à suivre : On va parler d’un joueur qui a commencé à se montrer l’an dernier, mais qui explose cette saison, j’aimerai mettre en avant le milieu offensif de l’Eintracht Francfort, Daichi Kamada. Cette année, le milieu offensif de 26 ans est tout simplement le meilleur buteur et le meilleur joueur d’une Eintracht 5e du championnat allemand avec sept buts et trois passes décisives en Bundesliga, plus trois en C1 et deux en DFB-Pokal, après une saison 2021-22 où il a enchaîné les matches (46 matches), et où il a surtout été Monsieur Europa League chez les Aigles avec cinq buts en treize parties, alors qu’il n’a inscrit que 4 pions en 32 rencontres. En 152 matches avec le maillot des Adler il a déjà marqué 36 buts pour 26 passes décisives. Il a aussi prouvé lors de son passage à Saint Trond qu’il pouvait être un joueur qui plante avec une saison 2018-19 à 36 matches, pour 16 buts et 9 assists. Il aura de la concurrence avec Ritsu Doan de Fribourg, Kaoru Mitoma de Brighton ou encore le monégasque Minamino mais il a du talent pour être dans la liste du Japon pour le Mondial qui débute dans quelques jours. ![]() Allemagne Quand on parle de l’Allemagne (de l’Ouest) en Coupe du Monde, on parle du plus beau palmarès derrière le Brésil (4 victoires) et du record de finales jouées, huit. On parle aussi d’une équipe qui a pris l’habitude d’être dans le dernier carré, et ce à 12 reprises depuis 1958, soit 12 fois sur les 18 dernières éditions. Le premier titre mondial de la Mannschaft remonte à 1954, celui qu’on appelle le Miracle de Berne. Opposé en finale face aux invincibles hongrois (31 matches sans défaite avant la finale) de Kocsis, Hidegkuti et Puskas, les allemands de Sepp Herberger sont menés 2-0 après seulement huit minutes de jeu, Puskas et Czibor ayant battu Turek par deux fois. Mais la pluie s’abat sur Berne, et contrairement aux magyars qui préféraient le jeu léger et léché, les Allemands jouaient un jeu plus direct, et reviennent par Morlock et Rahn et au bout de vingt minutes les deux équipes sont à égalité. Les hongrois tentent tout au long du match de reprendre l’avantage mais Turek arrête tout, ce qui fera dire au commentateur allemand « qu’il est un gars diabolique, un dieu du football ». Le match bascule à la 84e minute. Rahn récupère le ballon à l'entrée de la surface, crochète et frappe à ras de terre du pied gauche, son tir piège Grosics, le portier hongrois. Le but de Rahn, qui donne l'avantage aux Allemands, est instantanément qualifié de miracle par les journalistes allemands, qui ne peuvent contenir leur joie à la fin du match! Le second sacre des Allemands est lié à l’armada du Bayern des 70’s, avec Maier, Beckenbauer, Breitner, et autres Gerd Müller. C’est encore contre des esthètes, peut-être l’équipe qui a le plus influencé le football moderne, les Pays-Bas de Cruyff, Neeskens, Rep ou Rensenbrink, le « totaalvoetbal »cher à Rinus Michels, repris plus tard par Pep Guardiola. Mais si Johan Neeskens obtient un pénalty, qu’il transforme dès la 2e minute, Paul Breitner plante le sin à la 26e minute pour égaliser, et c’est évidemment « der Bomber » Gerd Müller qui bénéficie d’une passe décisive de Bonhof à la 44e pour offrir le 2e titre à l’Allemagne de l’Ouest cette fois, le Mur de Berlin ayant fait son apparition. ![]() Un Mur de Berlin qui vient de tomber quelques mois avant le 3e titre de l’Allemagne réunifiée, qui affronte en finale une Argentine qui les a battus il y a quatre ans. Mais un pénalty de l’arrière latéral Andy Brehme à la 85e minute offre un 3e sacre aux allemands Le quatrième sacre est celui de la Löw génération en 2014, avec une génération qui avait commencé en 2006 avec Podolski, Schweinsteiger, Mertesacker et du futur capitaine Philipp Lahm qui finira 3e à domicile lors du Mondial allemand. C'est un groupe qui s’est complété avec les Özil, Boateng, Neuer et Thomas Müller, entre 2008 et 2010 et qui arrive donc à maturité en 2014. On se souvient tous de la demi-finale inimaginable contre le Brésil, chez eux, avec le succès historique 7-1 c'est pendant cette demi-finale dantesque que Miroslav Klose devint le meilleur but de l'histoire du Mondial avec sa 16e réalisation. C'est une nouvelle nouvelle l'Argentine que la Mannschaft retrouve en finale, et contre qui elle s’impose en prolongations sur une volée du gauche de Mario Götze. Les finales perdues non citées auparavant sont celles de 1966, au Mondial anglais avec le fameux but de Geoff Hurst, celle de 1982 où ils se cassent les dents sur l’Italie de Paolo Rossi et Marco Tardelli, avec sa célébration mythique et celle de 2002, où Oliver Kahn impeccable pendant tout le tournoi laisse échapper en finale un ballon dans les pieds du brésilien Ronaldo. Le Mondial 2018 sera une débâcle , avec l'Allemagne sortie au premier tour, malgré une victoire contre la Suède arrachée par un coup franc de génie de Toni Kroos, mais des défaites contre le Mexique et la Corée du Sud ont eues raison du collectif teuton. ![]() Qualification : L’Allemagne s’est qualifiée en tant que leader du groupe J avec une seule défaite en dix parties, lors de la 3e journée face à la Macédoine du Nord. On a ici la seconde meilleure attaque de la zone Europe avec 36 buts avec des 6-0 contre l’Arménie, ou 9-0 contre le Liechtenstein. Effectif ![]() Joueur à suivre : J’aurais pu vous faire un débrief sur l’homme sans muscles Thomas Müller, mais j’ai préféré vous parler d’un de ses coéquipiers en club comme en sélection, de l’homme qui tire les ficelles du Bayern, le polyvalent Joshua Kimmich. Ce n’est pas le monsieur stats décisives cette saison, mais on parle quand même d’un mec qui en ayant Thomas Müller dans son équipe, et en jouant milieu défensif, étant le joueur le plus défensif de l’équipe à part les défenseurs et le garçon nous a lâché 12 passes décisives. Il est l‘homme qui équilibre la machine Bayern, avec les Lewandowski (Maintenant Choupo-Moting), Gnabry, Coman, Sané, Mané, Müller, Goretzka, mais pas à la manière d’un Claude Makélélé qui courait partout ou plus récemment Ngolo Kanté, mais en avec un sens du placement et de l’anticipation que très peu ont dans le foot actuel, et avec une qualité de passe extraordinaire plutôt à l’instar d’un Andrea Pirlo doté d’un bagage défensif extrêmement poussé. Il est évidemment le nouveau Philipp Lahm, autant dans le gabarit pour leur poste (1,77 pour Kimmich, 1m70 pour Lahm), dans les clubs (Kimmich étant formé à Stuttgart, alors que Lahm avait joué deux ans en début de carrière au VfB) que dans le positionnement sur le terrain, Lahm ayant débuté en latéral avant d’être replacé en tant que milieu défensif en fin de carrière, tout comme Kimmich qui a fait son trou en tant qu’arrière droit avant de s’installer à côté de son compère Leon Goretzka dans le pivot à deux au centre du jeu bavarois. Il est d’ailleurs l’un des leaders du Bayern, derrière les légendes Müller et Neuer. Aura-t-il le même destin que son illustre aîné il y a huit ans de ça ? Réponse dans un peu plus d’un mois au maximum. AuteurCamouf, @CamilFranciosi, pressé de voir les matches de ce groupe
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