Redbull donne Denzel

Pays Bas-USA

​Depay 10e, Blind 46e, Dumfries 81e pour les Oranje, Wright 76e pour la Team USA


Un But, deux passes décisives. Une activité défensive intéressante, une activité offensive destructrice. Un match plein de la part du piston Denzel Dumfries assurément l'homme de ce 8e de finale de Coupe du Monde.
Mais détrompez-vous, les USA ont été très loin d'être ridicules et submergés. Ils ont eu la possession (58%) plus tiré au but, (17 tirs à 12), cadré autant de tirs que les Oranje (6 tirs). Les Pays-Bays, baignés dans leur TotaalVoetbal n'ont certes pas la possession , mais se permettent d'être experts en punition.

Avant l'ouverture du score de Depay suite à un excellent mouvement offensif initié par Cody Gakpo, ce sont bien les Etats-Unis qui s'étaient montrés intéressants offensivement en premier, notamment par un Pulisic très remuant offensivement.

Avant le second but, les Etats Unis accentuaient leur pression dans le camp néerlandais. Juste après la réduction du score logique, tant il semblait injuste qu'au vu de de la productivité américaine, elle ne soit pas récompensée d'un but, et quel but, pas vrai, Wright. Le jeune américain venait de rentrer en jeu, et les Oranje sont proches de laisser filer le match et de concéder l'égalisation, mais cette version 2022 des hommes de Van Gaal est synonyme d'un  mot: efficacité. Et malgré un Wright tout près de s'offrir un doublé, c'est Blind qui va trouver Dumfries , qui va finir de façon clinique à 10 minutes du terme. 

Les Pays-Bas, fidèles à eux-mêmes passent une nouvelle fois les huitièmes, alors que les Australiens ne passent pas leur plafond de verre.

Auteur

Anis, aka El Maestro, tifoso intériste émérite