Salut les footeux! Aujourd'hui, on va parler d'un ancien de la Ligue 1. Pourquoi? Parce que j'ai envie pardi! Une des plus fines gâchettes des années 2000 de notre bon vieux championnat, qui a sévi dans son pays, avant d'arriver en France, puis de s'exporter outre-Rhin.
Le recordman des buts en sélection helvète a fait les beaux jours de Lucerne, du Servette Genève, du Stade Rennais, du Borussia Dortmund, pour finir là où il a commencé, chez la référence de son pays, au FC Bâle. Tout a donc commencé au Parc Saint-Jacques de Bâle, ou Alex Frei commence en 1997. Mais le jeune attaquant ne perce pas, et inscrit un seul but en douze matches. Après une pige au FC Thoune, avec 7 buts en 34 matches, c'est en jouant au FC Lucerne qu'il commencera à dépasser la barre des 10 buts en championnat pour une équipe, avec 17 réalisations en 53 parties pour le FCL. Ces performances vont attirer les recruteurs du Servette de Genève qui embaucheront le Bälois de naissance. Nouveau millénaire, nouvelle donne. Avec les Grenats et Blancs, il va s'imposer comme un fin renard des surfaces. Il restera trois ans à Genève, remportant la Coupe de Suisse, et marquant à 36 reprises en 64 rencontres. Mais tout doucement, la SFL devient trop petite pour lui, et il rejoint le Stade Rennais pour 10 millions d'euros. Au début de son séjour breton, l'attaquant peine à trouver ses marques, et ne fait trembler les filets qu'une fois en 13 apparitions en Rouge et Noir. Mais l'année d'après, avec une préparation et une entente plus évidente avec le reste de l'équipe, et surtout l'arrivée de Lazslo Bölöni, Alex est plus à l'aise, et le numéro 13 des Rennais commence à faire sérieusement trembler les cages et les défenses adverses, en marquant 19 fois en Ligue 1 derrière l'Aigle des Açores, Pedro Pauleta. Et le bougre ne s'arrêta pas là, la saison suivante, i atteint la vingtaine, et ramasse au passage le trophée de meilleur buteur de L1, devant son collègue portugais cette fois-ci. . Puis, vint la saison pré-coupe du monde 2006, il se blesse et traverse la saison en traînant la patte, inscrivant son nom au tableau d'affichage à 7 fois en 23 parties. Après le mondial en Allemagne, il fera l'aller-retour pour vider son casier rennais, puisqu'il s'engage avec le Borussia Dortmund pour cinq millions d'euros. Son arrivée Outre-Rhin se passe très bien, il finit meilleur buteur du club dès la première saison, et deuxième meilleur scoreur derrière le Grec de Bochum, Theofanis Gekas, avec seize caramels dans la musette. D'après le magazine Bild, il sera élu "meilleur joueur de la saison".La saison suivante par contre, ses blessures le rattrapent, notamment à la hanche, mais il parviendra à inscrire 4 buts en 13 matches avec les Schwarzgelben. Sa dernière saison au Westfalenstadion est plus honorable, avec douze unités en 29 Buli-Spiele. À l'été 2009, après 3 ans dans le championnat préféré de Kaiser Franck, il rentre au bercail dans son club formateur, le FC Bâle. En bon buteur qu'il est, de retour à la maison, le vieux continue de faire ce q'il fait le mieux: marquer. Et depuis qu'il est rentré au pays, il a trompé le gardien adverse à 71 fois en 94 rencontres, remportant le championnat à chaque fois , une Coupe de Suise en 2010, et finissant soulier d'or de SFL en 2011. Un dernier baroud d'honneur lui permettra en Coupe d'Europe d'éliminer Manchester United des phases de poules 2011/12 quasiment à lui tout seul, en marquant 3 buts en 2 matches. Il a fait partie des derniers de sa race, les rôdeurs de surfaces, et partout où il est passé, il a laissé l'image du mec sympa, ayant mouillé le maillot, et avec 241 buts en 487 matches en club , plus 42 pions en 82 apparitions avec la Nati, d'un gars ayant eu des résultats partout où il est passé. Camille Franciosi #Camouf
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