Salut les footeux! Alors que le monde du football a été vampirisé ces dernières années par deux attaquants hors normes aux statistiques stratosphériques, on perd à part quelques spécialistes, les pivots, les avant-centre , les fox in the box comme aiment à les appeler les anglais. Mais j'ai envie aujourd'hui de parler d'un homme qui était un prototype de ces surface killers dans les années 90, un de ceux qui vivaient dans les 16m50, une idole de la Serie A également : Gabriel Omar Batistuta, aka Batigol!
Le jeune Gabi n'est pas vraiment ce qu'on appelle un grand dribbleur, il mise plutôt sur son engagement et ses capacités athlétiques. Il n'est pas encore non plus le genre de joueur à s'attacher à un maillot, comme le prouvent les trois clubs en quatre ans à ses débuts ( Newell's Old Boys, River Plate, puis Boca Juniors, ce qui lui vaudra un accueil plus que houleux quand il reviendra avec les Xeneizes au Monumental ). Il ne jouera pas titulaire à chaque reprise, mais remportera quand même un championnat avec Boca en 1990 et jouera une finale de Copa Libertadores avec Newell's Old Boys en 1988. Après 52 matches et 21 réalisations sur sa terre natale, le tout jeune international argentin met les voiles vers le Vieux Continent à la fin de la saison 1990-91, et vers le club qu'il fera sien, la Fiorentina. Ses deux premières saisons sont bonnes, avec 29 buts en 59 matches, ce qui fait un ratio de près de 0,5 but/match, mais cela n'empêche pas la Fio d'être reléguée en fin de saison 1992/93. Il restera au club en Serie B, ce qui prouvera pour la première fois de sa carrière sa volonté de rester dans un club. La saison suivant la remontée sera la consécration pour l'ange Gabriel sous le maillot florentin. Le buteur albiceleste sera sacré Capocanonniere de Serie A en 1995 avec 26 pions au compteur. La saison suivante, il remporte la Coupe d'Italie en 1996, et il découvre les charmes de la Coupe d'Europe, puis l'année d'après il poussera le bouchon encore plus loin, en allant jusqu'en demi-finale de Coupe des Coupes, où son chemin s'arrêtera face au FC Barcelone d'un certain Luiz Nazario de Lima, Ronaldo qu'ils l'appellent, je connais pas ce brésilien... Batigol sera l'homme qui signera les succès de la Viola lors des campagnes européennes, avec 11 buts en 21 matches, notamment en 2000 face à Arsenal. Et en sélection? Bin notre Gabi, il plante, et il joue même ds Coupes du Monde, en 1994 pour la der du Pibe de Oro Maradona où il marque 4 buts, et au Mondial français en 1998, où il finit 2e meilleur buteur du tournoi avec 5 buts derrière le croate Davor Suker et ses 6 buts, ou des Copa America où il finira soulier d'or en 1991 et 1995. Il est d'ailleurs encore en 2020 le deuxième meilleur buteur de l'histoire de la sélection Argentine avec 56 buts derrière l'ovni Messi. Il devient même le meilleur buteur de l'histoire du club toscan (il finira avec 209 buts en 325 matches). Mais l'armoire à trophée est plutôt peu remplie, et surtout, il n'a toujours pas remporté de Scudetto, 9 ans après son arrivée, malgré les Effenberg, les Rui Costa et les Mijatovic qu'il a côtoyé. C'est ainsi qu'il est transféré à la Roma en 2000 pour 35 millions d'Euros. Et c'est avec les Giallorossi qu'il parviendra à décrocher son unique Scudetto, et ce dès sa première saison dans la capitale italienne, en étant à la tête d'un trio qu'il forme avec l'Aeroplanino Vincenzo Montella et Il Puppone Francesco Totti et en faisant trembler les filets à 20 reprises. La seconde saison dans la Ville éternelle sera moins prolifique avec seulement 6 pions en 23 matches, puis seulement 4 en 12 matches, la faute à des genoux ne pouvant plus porter le vieux lion. Une pige à l'Inter Milan en 2003 où il n'inscrira que deux malheureux buts en 12 buts seront sa dernière halte européenne, avant d'aller cachetonner pour deux saisons à Al-Arabi Doha. Sous le soleil et les pétrodollars, et malgré des genoux plus que récalcitrants, il finit meilleur buteur du championnat qatari en 2004 avec 25 buts, avant de raccrocher les crampons au cours de la saison suivante. Depuis la fin de sa carrière, Batigol a été en Australie, il a été préparateur physique, il a même été entraîneur adjoint de l'Argentine en 2012. Et il n'est pas étonnant que les Tevez , Agüero, Dybala et autres Crespo aient fit aussi souvent tremblé les filets, s'ils ont suivi les conseils du vieux sage aux 358 en 623 qu'a été Gabriel Omar Batistuta. Camille Franciosi #Camouf
0 Commentaires
Laisser une réponse. |
Archives
Février 2025
Catégories
Tous
|