![]() Salut les footeux! L’Italie joue ce soir contre l’Irlande du Nord son dernier match de qualifications pour le Mondial 2022. Après la non-qualification pour le Mondial russe de 2018 (qui était une première depuis 60 ans), l’Italie a son destin en main pour partir au Qatar à l‘automne prochain. Mais d’une qualification manquée face à la Suède en 2017 à la possible de ce soir, quel parcours ont fait les hommes de Roberto Mancini depuis l’arrivée de l’ancien coach intériste ? Au lendemain des barrages manqués par les Azzurri, le sélectionneur Ventura st demis de ses fonctions et remplacé par l’ancien international Luigi Di Biagio en tant qu’intérimaire début 2018. Une défaite 2-0 le 23 mars face à l’Argentine, et un nul quatre jours plus tard face à l’Argentine suffisent à remplacer l’ancien milieu de terrain par Roberto Mancini, qui arrive du Zenit Saint-Petersbourg, où l’ancien de la Samp a vécu une expérience mitigée. Les débuts sont quelque peu aléatoires avec une première victoire 2-1 face à une modeste équipe d’Arabie Saoudite en mai, suivi d’une défaite 1-3 face aux futurs champions du monde français et d’un nul 1-1 contre les Pays-Bas dans les premiers jours de juin. Les matches à enjeu reprennent avec les débuts de la nouvelle Ligue des Nations, où l’Italie démarre mal, avec un nul contre la Pologne et une défaite face au Portugal en Septembre 2018. Après un nul en amical face à l’Ukraine 1-1, ils ne remporteront que le match retour de Ligue des Nations en Pologne, en octobre sur un but de Biraghi à la 92e minute, faisant un match nul et vierge pour le 4e et dernier match de qualification face au Portugal, ne se qualifiant pas pour le Final Four de la nouvelle compétition, mais à partir du match face à l’Ukraine, ils vont surtout se lancer dans un sans-faute de 36 matches sans défaite, avec 29 victoires et 7 matches nuls !
Forte de sa qualification acquise pour l’Euro, et une fois le déclin relatif du Virus ayant enfermé le mode entier chez soi, l’Italie peut ressortir et disputer son premier match depuis 10 mois lors d’une réception de la Bosnie en septembre 2020 et un match nul un partout. Trois victoires et deux nuls plus tard, les italiens s’imposent en étant toujours invaincus dans un groupe composé de la Bosnie donc, mais aussi des Pays-Bas et de la Pologne. Les matches amicaux passant par-là ne sont que des formalités, permettant à certains joueurs de prendre des capes ou de marquer sous le maillot bleu (comme Francesco Caputo ou Bryan Cristante face à une Moldavie giflée 6-0), ou permettre à des Oriundi ou des joueurs fraîchement naturalisés de revêtir le maillot transalpin, comme Grifo du SC Freiburg ou Emerson de Chelsea contre l’Estonie en novembre 2020. Le tournoi international de 2020 étant reporté, les qualifications pour le mondial qatari débutent en mars 2021 avec trois victoires 2-0, contre l’Irlande du Nord, en Bulgarie et en Lituanie, avant de jouer l’Euro 2020. La phase de groupes est épatante, avec 3 succès en 3 parties, claquant 3-0 à la Turquie et aux suisses avant de s’imposer 1-0 face à de rugueux gallois. La première place du groupe leur permet d’affronter un adversaire réputé moins fort, et ayant fini 2e de son groupe, en l’occurrence l’Autriche. Mais les Autrichiens vendent chèrement leur peau, après être sortis second d’un groupe avec les Pays-Bas, l’Ukraine et la Macédoine du Nord. La Wunderteam va pousser l’Italie jusqu’en prolongations, les azzurri scorant par Chiesa à la 95e et Pessina à la 105, et l’Autriche réduisant le score par Kalajdzic à la 114e. En quarts, l’Italie retrouve un des favoris de la compétition la Belgique, qu’elle va également sortir sur le score de 2-1, sur des réalisations de Barella puis sur un joli but d’Insigne, avant que Lukaku ne trouve le chemin des filets sur pénalty. Les tirs au but, c’est le menu de la demi-finale contre l’Espagne, qui a énormément fait mal dans le jeu à l’Italie, une Italie qui ouvre le score à l’heure de jeu par Chiesa (25 ans après son père Enrico à l’Euro 1996), avant que l’Espagne n’égalise à la 80e minute par Morata, l’attaquant de la Juventus étant un des deux seuls espagnols à évoluer en Serie A avec le napolitain Fabian Ruiz. Locatelli manque le premier pénalty pour l’Italie, mais il sera le seul, contrairement aux ibères qui loupent par deux fois, Olmo tirant à côté, et Morata voyant sa tentative stoppée par Donnarumma. La finale se joue donc contre l’Angleterre à Wembley, et qui pense que « football is coming home », les sujets de Sa Majesté retrouvant une finale intercontinentale, chez eux après leur succès en 1966. La finale commence très mal pour l’Italie, Luke Shaw scorant dès la 2e minute, mais Leonardo Bonucci égalise à la 67e. Plus rien ne sera inscrit ni dans le temps additionnel, ni en prolongations, les tirs au but doivent donc désigner les champions d’Europe. Berardi et Kane transforment leur sentence, mais Belotti se manque sur le 2e. Maguire et Bonucci réussissent aussi, mais Rashford manque le 3e. Bernardeschi marque, et Sancho manque son pénalty, ce qui donne l’occasion à Jorginho, tireur décisif face à l’Espagne et habitué de l’exercice à Chelsea de donner le titre à l’Italie. Mais Pickford se détend et dévie le tir du milieu de terrain sur le poteau ! Le jeune Bukayo Saka, dernier tireur peut continuer à l’Angleterre d’espérer s’il bat Donnarumma, mais la frappe du joueur d’Arsenal n’est pas appuyée, et le goal italien détourne le tir anglais ! Après le traumatisme de 2017, la Squadra Azzurra peut de nouveau jubiler quatre ans après, Giorgio Chiellini soulevant le trophée en tant que capitaine victorieux ! Que peut-il arriver à cette Italie invaincue, et championne d’Europe ? Bin, l’excès de confiance peut-être, la fatigue, beaucoup, les joueurs n’ayant que peu de récupération avant d’entamer la nouvelle saison. Ils vont trébucher deux fois dans les qualifications au Mondial et perdre 4 points en route, faisant match nul à domicile contre la Bulgarie le 2 septembre avant de ne ramener qu’un point de Suisse trois jours plus tard. Une victoire 5-0 contre la Lituanie en octobre rassure tout le monde avant de refaire match nul contre la Suisse vendredi dernier. À l’heure où j’écris, ce lundi 15 novembre, l’Italie a encore son destin (partiellement) entre ses mains, pour se qualifier directement pour le Mondial 2022. Pour cela, il faut faire un meilleur résultat contre l’Irlande du Nord que les Suisses face à la Bulgarie. Si les helvètes ne s’imposent pas face à leurs adversaires du soir, une victoire sur n’importe quel score suffira à la Nazionale pour renouer avec la Coupe du Monde. Si les Suisses l’emportent, les deux équipes ayant le même nombre de points et ayant fait match nul lors des deux confrontations dans les qualifs, la différence de buts sera primordiale, la Nati étant à +9 alors que la Nazionale est à +11. Est-ce la qualification directe qui attend l’Italie, qui pourra dès demain matin prendre ses billets d’avion pour Doha, ou les barrages ? Réponse ce lundi 15 novembre 2021, aux alentours de 23h… AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Juventus
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