Suisse-Italie 0-0 Alors que le post-Euro a démarré de façon poussive pour les champions d’Europe avec un match nul un partout face aux bulgares, les Azzurri se déplacent ce dimanche soir à Bâle pour affronter les bourreaux des Bleus cet été, désormais coachés par la légende Murat Yakin, vainqueurs 2-1 contre la Grèce mercredi dernier. L’enjeu pour les italiens est de devenir la première équipe nationale à enchaîner 36 matches sans défaite. Les compositions sont les suivantes : Italie : Donnarumma/ Di Lorenzo-Bonucci-Chiellini-Emerson/Barella-Jorginho-Locatelli/Berardi-Immobile-Insigne Suisse : Sommer/ Widmer-Elvedi-Akanji-Rodriguez/Aebischer-Sow-Frei/Steffen-Zuber/Seferovic On notera que la Suisse ne s’est jamais inclinée à domicile face à l’Italie en matches officiels (les défaites étant soit en matches amicaux, soit en Italie, soit lors de tournois internationaux comme à l’Euro 2021) Les Suisses jouent haut et pressent de manière agressive en début de match, mettant des taquets aux italiens sur les premières minutes, à l’image de Sow sur Insigne à la 5e minute. Les italiens sont les premiers à inquiéter le portier adverse à la 13e minute, sur un une-deux Barella-Immobile, qui met le buteur laziale en bonne position dans la surface, il bute du droit sur Sommer, ça revient sur Insigne qui manque un peu sa reprise et adresse une frappe molle sur Sommer. Le bomber de la Lazio est servi par Berardi dans la minute qui suit, mais sa reprise du droit s’envole largement dans les travées du Parc Saint-Jacques. Berardi est envoyé dans la profondeur par Locatelli à la 19e minute et fausse compagnie à la défense helvète, mais sa frappe du gauche n’est pas assez placée et Sommer se couche pour stopper le tir de l’ailier de Sassuolo. Ciro Immobile est encore une fois moins vif que Sommer à la 25e minute malgré le très bon ballon de Barella, quand le portier du Borussia vient chiper le cuir au buteur laziale. Sur une mauvaise relance de Di Lorenzo à la 28e minute, le cuir est récupéré aux abords de la surface transalpine, et Seferovic va être à la retombée d’un centre venu de la droite. L’attaquant du Benfica tente de contrôler la balle de la poitrine, puis de la tête, mais ça lui échappe, et il s’écroule dans la surface de Donnarumma. Les suisses se réveillent après 20 minutes, et c’est encore Di Lorenzo qui laisse cette fois trop de largesse à la demi-heure de jeu à Rodriguez qui tente de centrer, le napolitain dévie, mais ça manque de tromper Donnarumma au premier poteau. Le corner ne donne rien. Locatelli récupère un ballon gratté par Chiellini à la 34e minute, il sert Insigne à l’entrée des 18 mètres adverses, pour sa spéciale, l’enroulé pied droit qui vient mourir au pied du poteau. Chiellini est en retard à la 40e minute, et une semelle collée à un joueur suisse plus tard, le capitaine aux 113 sélections prend un jaune. Et sur le coup-franc aux 25 mètres venu de la gauche, c’est Akanji qui vient couper de la tête au second poteau et cela frôle les montants du portier parisien ! Et après une fin de mi-temps où les suisses ont pris quelque peu l’ascendant sur leurs adversaires, les 2 équipes se séparent sur un score nul et vierge, malgré un dernier coup franc le long de la ligne de sortie de but botté par Insigne, et sorti par Sommer. Les deux équipes inchangées reviennent pour la seconde période, et après cinq minutes de jeu, Berardi est à la lutte sur son aile droite avec Rodriguez. L’ailier italien tente un crochet sur le joueur du Torino, mais le suisse déséquilibre Berardi. L’Italie bénéficie d’un pénalty, mais Jorginho qui avait déjà manqué son pénalty en finale de l’Euro se loupe et fait carrément une passe sur la gauche de Sommer qui se couche tranquillement sur sa gauche pour capter la tentative du joueur de Chelsea ! Nicolo Barella se fait bousculer au centre du terrain à la 58e minute par Michel Aebischer, qui va écoper d’une biscotte, alors que Chiesa remplace Berardi et le retour du romain Zaniolo qui remplace Immobile juste derrière. Les premiers changements suisses interviennent à la 62e minute, avec Garcia, Zakaria et Vargas qui prennent les places de Rodriguez, Sow et Zuber. Nico Elvedi va être le 3e suisse à ramasser sa biscotte, à la 68e minute sur un tacle mal maîtrisé. Fassnacht prend la place du joueur de Wolfsburg Steffen à vingt minutes du terme. Sommer continue son show à la 72e minute, en stoppant en deux temps une frappe du gauche de Lorenzo Insigne, positionné en pointe depuis la sortie d’Immobile. Les suisses poussent à l’approche du dernier quart d’heure, sans succès avec une succession de corners, alors que Locatelli sort pour Marco Verratti. Zakaria va même se retrouvr seul dans la surface à la 84e minute, et le milieu de Gladbach va obliger Donnarumma à se coucher sur sa gauche. Le buteur d’Augsburg Zeqiri prend le poste de Seferovic pour les cinq dernières minutes du temps réglementaire. Les suisses vont obtenir un bon corner à la 89e minute, que Donnarumma sort pour détourner du bout des gants. Giacomo Raspadori va jouer le temps additionnel en remplaçant Insigne à la 90e. Les italiens jouent avec le feu, et les suisses jouent dans la surface, sans réussir à trouver de position de frappe. Et les italiens décrochent leur 36e match sans défaite, et donc un record mondial d’invincibilité pour une sélection nationale, détrônant l’Espagne, même si la victoire en 90 minutes fuit les hommes de Roberto Mancini depuis les quarts de finale de L’Euro et un succès face aux belges. L’Italie reste tout de même leader du groupe C avec onze points en cinq matches, mais voit la Suisse revenir à 4 points avec deux matches en moins. AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Juventus
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