Bienvenu chez les sudistes

Une affiche du championnat de France, assez décevante pour plusieurs raisons que nous allons traiter.

L’OM reçoit le LOSC, sans droit d’erreur car tous les concurrents au podium ont gagné ce week-end. Les lillois eux veulent retrouver la première partie de tableau et pour cela il faut au minimum un match nul afin de repasser devant l’OL.

Malheureusement, ce match qui nous promettait pas mal d’intensité et une belle rencontre a été cassé d’entrée par l’arbitre qui avec un air de cowboy dégaine un carton jaune dès la 4è  minute à Guendouzi qui demande un coup-franc à l’entrée de la surface. A partir de ce moment-là, on savait que ce match allait être haché, censuré et cassé par des décisions ridicules. D’ailleurs 2 minutes plus tard, Yilmaz qui conteste une position de hors-jeu, lui ne sera pas sanctionné,  bien évidemment le staff olympien ne va pas accepter cet arbitrage à deux vitesses.

A la 8’min, Gerson dans la surface récupère un centre de Cengiz Ünder et se fait bouger dans le dos par Benjamin André, cela aurait dû amener à un penalty, nouvelle erreur du cowboy.

L’OM va prendre en main la possession comme à chaque match mais va se mettre en danger à la perte de balle face aux attaques placées des joueurs de Jocelyn Gourvennec.

Sur un corner à la 15è les lillois vont ouvrir le score grâce à Sven Botman qui va dévier le ballon au second poteau de Pau Lopez après avoir largué son marquage par Saliba.

Beaucoup d’engagement dans ce match, à la 30è minute, André va réclamer une touche auprès de l’arbitre et va prendre son premier carton jaune. Deux minutes après, sur un tacle en retard à l’entrée de la surface sur Matteo Guendouzi, le milieu lillois va prendre son deuxième jaune synonyme de carton rouge.

Au retour des vestiaires, les lillois sont venus uniquement pour jouer le match nul, comme une équipe tout droit venue de CFA. Une belle pub sur le football français en voyant le champion en titre. En face, l’OM n’a rien à proposer. Une possession et un tiki-taka digne des meilleures équipes de handball. Comme trop souvent cette saison d’ailleurs, Rongier va entrer à la 67e  à la place de Duje Caleta Car pour apporter un joueur en plus afin de redistribuer le jeu et paraître plus offensif. Sampaoli n’a pas compris que pour faire sortir le bus du LOSC il faut le faire percuter, avec des va et vients incessants sur les côtés comme Luis Henrique permet de le faire à Gauche pour centrer. Au lieu de cela il va dire à Ünder de prendre le couloir gauche et donc de jouer sur son mauvais pied (le droit) et laisser Lirola qui n’apporte rien sur ce match prendre le couloir droit.

A la 75e, sur un corner joué rapidement par Payet, le petit Prince turque qui se trouve à l’entrée de la surface va recevoir le ballon de son capitaine à ras de terre et enrouler le pied droit au deuxième poteau pour l’égalisation.

Tout semble relancé dans ce match, les deux équipes sont à égalité et les deux doivent gagner. On s’attend alors à des coups tactiques pour faire craquer l’adversaire…Au lieu de ça, Gourvennec fait du poste pour poste avec Lihadji pour Bamba et Xeka pour Renato Sanches qui en sortant va faire un doigt aux supporters marseillais présents en tribune Jean Bouin derrière les bancs de touche.

Le staff olympien va faire entrer Harit pour Milik. Le joueur prêté par Schalke va être catastrophique comme d’habitude. Une erreur de casting sur ce changement, qui est inutile, le joueur offensif qu’il fallait faire entrer était Luis Henrique qui à gagné en confiance depuis son dernier but et sa passe décisive contre Strasbourg ou encore lancer le jeune Ben Seghir qui aurait pu prendre la place de Pol Lirola dans le couloir droit, Henrique prendre la place de Kamara pour amener deux joueurs offensifs en gardant Milik en pointe et sans déséquilibrer le bloc défensif car il resterait Saliba, Rongier, Luan Peres et Guendouzi pour assurer les retours défensifs et la relance.

Les marseillais ont énormément de choses à travailler notamment les frappes de balle à l’extérieur de la surface, la technique pour créer des décalages. Il faut également travailler pour trouver des combinaisons avec Arek Milik ou bien l’utiliser en sortie de banc.

L'arrivée de Cédric Bakambu va je l'espère faire beaucoup de bien à cet effectif et permettre de retrouver une puissance offensive que l’on a découvert en début de saison avant de s’effondrer et devenir inoffensif malgré les joueurs de qualité et les principes de jeu du coach.