![]() Salut les footeux! Après avoir fait de l’Allemand LV1, et de l’anglais LV2, on part sur les traces d’un espagnol qui fête aujourd’hui ses 40 ans, métronome du milieu et pierre angulaire partout où il est passé. Du pays basque au Bayern, en passant par Liverpool ou le Real Madrid, retour sur la carrière de Xabi Alonso. Xabier Alonso Olano est né le 25 novembre 1981 à Tolosa, au Pays Basque. Fils d’un ancien international espagnol, Miguel Alonso, le petit Xabi suit partout son grand frère Mikel, d’un an son ainé pour pouvoir taper dans le ballon. Le jeune Xabi fait ses classes dans le club local d’Antiguoko, dans la banlieue de San Sebastian, où il fait la connaissance d’un autre talentueux milieu de terrain, Mikel Arteta. C’est dans ce club que le jeune basque va être repéré par la Real Sociedad, avec qui il va finir sa formation avant de débuter en équipe première en Copa del Rey en décembre 1999 contre Logrones. Après un prêt d’une saison à Eibar, il revient fin 2000 à la Real, où il va s’imposer comme un des leaders techniques malgré son jeune âge, grâce à son jeu de passes et sa vista, délivrant ses premières passes décisives lors de la saison 2000-2001, devenant le jeune capitaine d’un navire flirtant avec la zone de relégation et drivée par le Gallois John Toshack. En 2001-2002, Alonso est l’un des tauliers de cette équipe qui finit dans le ventre mou mais qui commence à prendre forme avec des joueurs comme le turc Nihat, du portier hollandais Westerveld, du Serbe Kovacevic, ou de son frère Mikel, en provenance de l’Athletic Bilbao. En 2002-2003, Alonso devient international espagnol lors d’un amical face à l’Equateur en avril 2003, et dans le sillage de la réussite de leur capitaine, les Txuri-Urdin vont même se voir titrés de vice-champions d’Espagne derrière les Galactiques du Real Madrid, leur permettant ainsi de jouer la Ligue des Champions la saison suivante (et de se faire dépecer par l’AS Monaco, mais ça, c’est une autre histoire). Mais après 124 matches disputés sous la tunique blanche et bleue, qu’il rêvait de porter avec son ami Mikel Arteta (qui signera au club juste après son départ), le jeune milieu basque rejoint un Royaume-Uni qu’il avait découvert à 15 ans lors d’un séjour en Irlande, mais c’est en Angleterre qu’il va poser ses valises, chez les Reds de Liverpool pour 16 Millions d’Euros. Un jeune milieu de terrain de 23 ans qui quitte son pays basque natal pour la première fois pour l’Angleterre et sa Premier League épuisante, et qui vient jouer aux côtés du jeune héros local Steven Gerrard, la greffe peut être difficile malgré la présence sur le banc d’un compatriote expérimenté, Rafael Benitez. Mais alors que tout commence à se mettre en place, avec le premier but du basque face à Fulham en octobre 2004, puis un face aux Gunners d’Arsenal un mois plus tard, un duel face à Frank Lampard en janvier va l’éloigner des terrains pour trois mois, suite à une fracture de la cheville. Le fait marquant de la première saison d’Alonso sur les bords de la Mersey est évidemment la Finale de Ligue des Champions disputée à Istanbul face au grand Milan AC. Les lombards piétinent totalement des scousers mal en point, et rentrent aux vestiaires avec un avantage de 3-0. Mais la clameur du stade, les paroles de Rafael Benitez et du capitaine Steven Gerrard, et probablement une dose de chance permettent aux Reds de revenir dans la partie, Alonso inscrivant le but de l’égalisation en reprenant un penalty stoppé par Dida. Les Reds s’imposeront aux tirs aux buts dans une des plus mémorables finales de l’histoire de la Coupe aux grandes oreilles. En 2005-06, il remporte ses premiers trophées avec la FA-Cup et le Community Shield, en marquant au passage un superbe but face à Luton depuis sa moitié de terrain. La saison 2006-07 verra Liverpool et Milan s’affronter à nouveau en finale de Ligue des Champions pour une victoire italienne cette fois-ci. ![]() Et en 2008, Alonso est moins en vue avec les Reds, les arrivées du brésilien Leiva et de l’argentin Mascherano réduisant son temps de jeu, mais c’est avec l’Espagne que le Basque va décrocher un premier titre, avec l’Euro disputé en Suisse et en Autriche et remporté par la Roja en finale 1-0 face à l’Allemagne de Philipp Lahm.Au retour de l’Euro, il est aligné dans le double pivot en 4-2-3-1 des Reds aux côtés de Mascherano, permettant à Gerrard d’évoluer en meneur de jeu. Mais après cinq saisons en rouge et 210 matches pour 18 buts et 16 passes décisives dans la grisaille du nord de l’Angleterre, Xabi se rhabille et va se vêtir de blanc en août 2009, pour épouser la cause de la Casa Blanca du Real Madrid, où il est transféré pour 34,5 millions d’Euros. ![]() Sous la tunique blanche du Real, il va évoluer avec la nouvelle version des Galactiques, Florentino Perez recrutant Kaka, Luka Modric, Karim Benzema, Gareth Bale ou encore Cristiano Ronaldo qui formeront la BBC en attaque. Avec cet effectif pléthorique, le Real compte reprendre les choses en main en Espagne, face au flamboyant rival du FC Barcelone. Mais à l’issue d’une première saison où il est installé en tant que titulaire au centre de jeu madrilène, c’est avec l’équipe nationale qu’il va vivre sa plus grande émotion. En effet, le 11 juillet 2010, Xabi Alonso et la Roja s’imposent en prolongations 1-0 face aux Pays-Bas sur un but d’Andrés Iniesta, au terme d’une finale hachée, avec 13 cartons jaunes, le hollandais Heitinga en prenant deux et laissant ses coéquipiers seuls à la 109e. Alonso s'est d'ailleurs pris un violent coup de pied dans le torse par le rugueux Nigel de Jong dès le début de la partie, l'ancien joueur d'Hambourg n'avait pris qu'un jaune pour ce gros geste d'anti-jeu ![]() En club, Xabi Alonso continue d’aligner des saisons à 50 voire 60 matches, qu’il soit coaché par Pellegrini ou par le sulfureux José Mourinho, sous la houlette duquel il remportera enfin la Liga en 2012 après deux places de 2e. À l’été 2012, Alonso est dans le groupe espagnol qui garde son titre de champion d’Europe en s’imposant en finale face à l’Italie, étant la première sélection européenne à réussir à aligner trois titres continentaux de suite. La saison suivante verra les Merengue finir à nouveau derrière le FC Barcelone en championnat, et en 2014, Alonso et le Real vont s’imposer en finale de Ligue des Champions face aux voisins de l’Atletico Madrid, Alonso soulevant le trophée pour la deuxième fois, neuf ans après la première, et douze ans après la volée de Zinédine Zidane face au Bayer Leverkusen pour la Decima, la dixième C1 madrilène. L’arrivée du croate Modric en tant que meneur de jeu, ainsi que les présences des futurs champions du monde Özil et Khedira, sans compter les jeunes Isco et Illaramendi commencent à pousser le quaterback basque (un quaterbasque ?) vers la sortie. Et en 2014, après un Mondial brésilien raté, où il tirera sa révérence en sélection après 113 sélections, il quitte un Real Madrid avec lequel il aura joué 236 matches, pour 6 buts et 31 passes décisives, direction le nouveau laboratoire de Pep Guardiola, le FC Bayern München pour neuf millions d’Euros. Sous l’égide de Pep Guardiola, le basque apportera son expérience au milieu de terrain en formant un duo de vieux briscards avec l’inoxydable Bastian Schweinsteiger la première saison, avant que le technicien espagnol remplace ce dernier parti à Manchester United par le polyvalent Lahm. Il réussit d’ailleurs à décrocher le nombre de passes réussies dans un match lors d’une rencontre face à Cologne en septembre 2014 avec 196 passes réussies (sur 206 ballons joués !). Trois saisons et trois Meisterschale plus tard, le métronome basque joue son dernier match professionnel en même temps que son capitaine Lahm face à Fribourg en mai 2017, en ayant joué 117 matches, pour 9 buts et 12 services. Depuis sa retraite de joueur, il a passé ses diplômes d’entraineur, et après avoir coaché les U13 du Real Madrid, il est revenu dans le club de ses débuts, à Anoeta pour diriger l’équipe réserve de la Real Sociedad, qu’il a fait monter l’été dernier en seconde division espagnole. Espérons qu’il ait les mêmes résultats sur le banc que lors de ses plus de 800 matches en tant que joueur dans quelques-uns des plus grands championnats… Muchas Gracias Xabi Alonso AuteurCamille Franciosi, #Camouf, @CamilFranciosi, aka Papy Football, amoureux du foot des années 1990/2000, de la Juventus Turin, mûri en fût grenat à Saint-Symphorien et spectateur assidu de la Bundesliga et de la Juventus
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Janvier 2024
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